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RAPPORT DU PRESIDENT
Le 5 septembre 1998, Avocats sans Frontières a commencé l’année judiciaire par une
journée de rencontre qui avait pour but d’approfondir la base philosophique d’AsF et de
renforcer son organisation.
Alors que pendant les deux années précédentes les forces de l’association ont été
entièrement absorbées par le projet Justice pour Tous au Rwanda, s’est dégagé de cette
réunion la volonté d’augmenter la force de l’association en améliorant son organisation
interne, en perfectionnant la communication tant interne qu’externe et en élargissant
l’éventail des activités, non seulement par la préparation de nouveaux projets mais aussi
par l’intervention accrue dans des procès individuels.
Ensemble avec AsF France qui avait entre-temps été créée, il a été convenu d’encourager
la création d’autres antennes nationales et de mettre sur pied une structure de concertation
internationale.
C’est sur ces thèmes également que le Conseil d’Administration a concentré ses efforts
durant cette année, même si l’énergie consacrée aux projets n’a fait qu’augmenter.
1. PROJETS D’ASSISTANCE JUDICIAIRE
A. Rwanda
A la fin de l’année 1998, le projet Justice pour Tous au Rwanda avait dépassé la phase
des « maladies infantiles » et était vu par beaucoup comme un facteur indispensable non
seulement pour la justice du génocide mais aussi pour la construction d’un état de droit en
général au Rwanda.
Durant l’année d’activité, le projet a été élargi et renforcé : de nouveaux bureaux plus grands
ont été ouverts à Kigali ainsi qu’un nouveau centre (maison et bureaux) à Butare d’où est
organisée l’assistance au sud du pays. L’amélioration de la sécurité dans le Nord-Est a
permis d’entamer des interventions devant les tribunaux de Gisenyi et de Ruhengeri.
Au niveau organisationnel la mission quelque peu anarchiste du début avait déjà cédé la
place à une organisation professionnelle qui impose le respect auprès de tout observateur.
Le problème fondamental du projet restait cependant son avenir : la collaboration avec le
barreau local était problématique, le déséquilibre entre l’assistance aux accusés et aux
victimes persistait, et le rythme des procès ne permettait pas de considérer la justice
classique comme un moyen réaliste de donner une solution judiciaire au contentieux du
génocide.
Deux facteurs externes nous ont forcés à un changement de cap radical : le gouvernement
rwandais a décidé une réforme en profondeur de la justice du génocide, la majorité des
accusés étant à l’avenir jugés par la « gacaca » (sorte de tribunaux populaires) devant
lesquels les avocats n’ont plus de place. D’autre part, nos bailleurs de fonds les plus
importants ont clairement fait comprendre qu’il ne serait pas possible de soutenir encore
pendant plusieurs années un projet qui absorbe des moyens financiers importants.
Afin de canaliser la réorganisation du projet vers une dynamique de transition, une attention
particulière a été prêtée au Rwanda durant le premier semestre de 1999: le responsable de
projet bruxellois a été envoyé au Rwanda pour y reprendre personnellement l’organisation
en main, comme cela avait été le cas un an et demi auparavant.
Le président d’AsF s’est rendu à deux reprises pour une semaine au Rwanda, en
combinaison avec une mission au Burundi.
Ces efforts ne sont pas restés sans résultat. En mai 1999, il y a eu une percée dans les
relations entre AsF et le barreau rwandais dont le Conseil de l’Ordre a clairement manifesté
la volonté de collaborer avec AsF et de reprendre graduellement le rôle de celle-ci.
L’exemple du Burundi, où dés le début du projet, celui-ci a pu se réaliser dans le cadre d’un
contrat d’une convention de partenariat avec le barreau a certainement eu une influence
importante, mais aussi l’évolution du projet lui-même.
Pour la période juillet 1999- décembre 2000, le financement de la dernière phase du projet
a été soumis aux bailleurs de fonds. Cette phase implique un désengagement progressif et
un transfert, essentiellement au Barreau rwandais, ainsi qu’au groupe des « défenseurs
judiciaires » qui entre-temps ont été formés dans le cadre d’un projet danois, notamment
avec l’aide d’AsF.
L’accent sera mis davantage sur l’accompagnement que sur l’intervention directe et une
« cellule d’appui » a été créée pour guider cette transition, ainsi que pour le travail d’étude,
formation, publications, etc.
En marge de cette évolution, l’attitude par rapport aux victimes a été revue. Si dès le début
les avocats d’AsF ont porté assistance aux parties civiles, un cadre d’AsF a maintenant été
désigné comme responsable de l’assistance aux victimes afin d’arriver à une politique
cohérente dans ce domaine. L’assistance aux victimes n’est en effet pas effective si elle se
limite à une constitution formelle comme partie civile dans le cadre d’une procédure. Avec
les organisations des victimes et leurs avocats rwandais, cette responsable a pour mission
d’élaborer des méthodes qui peuvent mener à une indemnisation effective des victimes,
mais également de favoriser une coordination en vue de procès contre des responsables
du génocide qui sont entre-temps aussi poursuivi à l’étranger, non seulement devant le
tribunal international mais aussi devant des tribunaux étrangers internes. Ceci restera
d’ailleurs une tâche pour AsF, même après le retrait complet du pays.
B. Burundi
Après plus d’un an de préparation, un deuxième projet a été lancé au Burundi. Ce projet a
démarré dans un contexte d’un processus de paix et de réconciliation nationale, dans lequel
la réforme de la justice est essentielle. Depuis janvier 1999, AsF a aussi au
Burundi un noyau permanent de trois avocats étrangers et d’un non avocat, un bureau et une
équipe locale.
Très positif au Burundi est le fait que ce projet a été mis en place dès le début en
concertation et en collaboration avec le barreau burundais. Devant les tribunaux, les avocats
burundais qui collaborent avec AsF ont assumé une grande partie du travail.
Après une demie année de travail, on peut dire qu’AsF occupe une place dans le paysage
judiciaire burundais et y exerce une influence réelle et positive non seulement sur les
procédures mais sur la justice en général.
Ainsi AsF a joué un rôle dans la réforme de la procédure pénale, qui a finalement été
adoptée par le Parlement.
Enfin le projet Burundi est l’occasion de gérer un projet ensemble avec une autre
organisation d’AsF, en occurrence AsF-France.
Les projets dans la Région des Grands-Lacs formeront aussi pour l’année 2000 la base du
travail d’AsF. Grâce à ces projets, AsF a fourni une contribution réelle, un respect accru de
droit de la défense et les droits de l’Homme et s’est acquis un excellente réputation, non
seulement en Afrique mais loin au delà.
C. Explorer l’avenir
Durant la période décrite, plusieurs missions ont eu lieu qui n’avaient pas pour but
d’intervenir dans des procès individuels mais d’examiner dans quelle mesure une action
plus large est possible dans un pays.
En novembre 1998, une première mission a été envoyée au Pundjab (Inde). Une deuxième
a suivi en juillet 99.
La situation de nos confrères au Pundjab est particulièrement dure et AsF prévoit qu’à
l’avenir un projet de long terme d’assistance au barreau local y est envisagé.
L’année passée déjà une mission exploratoire avait été envoyée avec AsF-France en
Equateur en vue d’un projet d’assistance à des peuples indigènes dans un conflit à la fois
avec l’état et avec des compagnies pétrolières. Une deuxième mission a eu lieu en mai
1999.
En novembre 1998, AsF a accepté d’envoyer une mission en Libye, sur invitation du
barreau libyen. Cette mission a donné lieu à une proposition d’organiser une conférence
internationale juridique sur le thème du boycott contre la Libye.
Pour la première fois, AsF a envisagé d’intervenir en tant qu’association non seulement
pour la défense des individus ou d’un groupe déterminé mais également pour celle d’un état
ou d’une nation.
Une mission du vice-président dans les camps des réfugiés en Macédoine a permis
d ’examiner sur place les possibilités éventuelles d’un projet d’assistance juridique aux
réfugiés.
Il a également été décidé de lancer une large campagne de solidarité avec le barreau
kosovar dans le milieu des avocats.
2. MISSIONS INDIVIDUELLES
Ce qui initialement a été considéré comme la tâche par excellence d’AsF, des interventions
d’avocats étrangers dans la défense d’un dossier individuel, est resté pendant cette
période un secteur relativement faible, malgré le fait que depuis 1999 le conseil
d’administration a prévu pour ce travail un budget relativement important.
Le problème avec ces interventions reste que d’un grand nombre de demandes peu sont
suffisamment sérieuses pour entrer en ligne de compte pour une intervention d’AsF et que
l’application du principe de subsidiarité implique qu’une intervention efficace d’un avocat
étranger n’est possible que dans une situation où l’assistance par un avocat local pose
problème et que l’intervention d’un avocat étranger néanmoins légalement et pratiquement
possible.
Dans ce contexte une attention accrue devrait être prêtée à l’élaboration de conventions
multilatérales ou bilatérales qui prévoient la libre intervention de l’avocat à l’étranger
notamment avec et entre des pays non-européens.
En Turquie, AsF a essayé pendant des années de contribuer efficacement à la défense
dans des procès. Avec le procès de notre confrère RUZGAR, poursuivi pour des motifs
politiques, une nouvelle mission a été envoyée en janvier en collaboration avec AsF-Pays
Bas.
Il n’a pas été possible d’intervenir directement comme conseil devant le tribunal, ni de
rendre visite à l’intéressé en prison.
Afin de forcer un progrès dans ce pays, il a été décidé ultérieurement d’intervenir dans un
dossier purement civil, non sans succès.
Dans le procès de notre confrère djiboutien, Aref Mohamed Aref, en février 1999, une
intervention d’une avocate française aurait du être possible sur base d’une convention entre
la France et Djibouti. Maître Anne MONSEU, administratrice d’AsF-Belgique mais de
nationalité française et inscrite au barreau de Paris, a néanmoins été empêchée
d’intervenir devant le tribunal.
Ces actions d’AsF pour nos confrères Aref et Ruzgar cadraient dans un mouvement général
de solidarité qui pour tous les deux a finalement conduit à leur libération.
AsF a été mandatée par des membres de la famille de plusieurs centaines de personnes
détenues en République Populaire du Congo à cause de leur origine ethnique. Afin
d’obtenir leur libération plusieurs contacts ont été pris mais l’ambassade congolaise n’a
pas délivré de visas aux membres de la mission qui devaient partir à Kinshasa.
En novembre 1998 AsF a envoyé une mission d’observation en Espagne à l’occasion des
procès contre des membres de l’organisation Herri Batasuna.
Défense immédiate
Sous cette dénomination s’entend l’intervention d’un avocat ASF dans un dossier individuel,
souvent en urgence. Pour rendre ce travail possible, il est nécessaire d’élaborer un fichier,
d’une part avec des informations sur des pays dans lesquels on est susceptible d’intervenir
(législation sur le barreau, adresse du bâtonnier…) et sur les avocats qui peuvent intervenir
dans ces pays (connaissance linguistique, liens personnels, conventions bilatérales…).
Cette section fonctionnerait comme l’actuelle commission (peu de réunions, contacts
téléphoniques et mails). Pour ces interventions le critère de subsidiarité reste essentiel.
Actions pays
Certains pays seraient reconnu comme prioritaires pour une action d’ASF en profondeur et
ceci sur base de la situation des droits de l’Homme dans ces pays, les possibilités légales
et pratiques d’intervention, le fonctionnement d’un appareil judiciaire, l’existence d’un
barreau… mais aussi tenant compte des interventions antérieures, liens du pays avec la
Belgique ou l’Europe, le système juridique…
Pour chacun de ces pays, un responsable serait désigné qui regrouperait autour de lui une
série de collaborateurs en vu de la création d’une documentation, de prises de contact avec
d’autres associations des droits de l’Homme qui travaillent sur le pays en question,
barreaux locaux, associations de ressortissants du pays en Belgique… en vue de missions
ultérieures. Des interventions dans ces pays seraient davantage médiatisées.
Asf s’est concentrée sur le nouveau règlement de procédure pour ce tribunal pénal, en
collaboration avec AsF-France, qui nous a représentés à la conférence préparatoire à New
York de février et juillet 1999.
Un groupe de travail spécifique se penche également sur le statut des avocats auprès des
tribunaux actuels ad hoc de La Haye et d’Arusha.
AsF-Belgique n’est pas seulement membre de la Coalition Internationale pour une Cour
Internationale (CICC) mais aussi au niveau belge de la plate-forme pour la poursuite des
crimes contre l’humanité qui a trouvé un encouragement par l’élargissement du cadre de la
loi du 6 juin 1993.
Quoique cette constitution de partie civile ait été rejetée par le tribunal, cette intervention
avait une importance symbolique importante, aussi pour notre travail au Rwanda.
Un projet similaire est élaboré en vue des procès qui auront lieu l’année judiciaire prochaine
devant la cour d’assises en Belgique.
4. AsF- INTERNATIONAL
AsF a connu un développement extraordinaire au niveau international. Fin 1998 ont été
créées, à côté des associations existantes française et belge, des sections aux Pays-Bas,
Danemark, Suède et Mali.
Début 1999, les sections italienne et algérienne ont vu le jour. Des contacts ont été pris
avec des confrères allemands et avec le barreau d’Angleterre en vue de la création de
sections dans ces pays. Plusieurs ex-collaborateurs (notamment africains) du projet
Rwanda oeuvrent à la création d’une organisation dans leur pays.
Les événements au Kosovo qui ont immédiatement éveillé l’intérêt de plusieurs sections
d’AsF, ont aussi démontré la nécessité d’une communication constante entre les différentes
sections et d’un renforcement de la structure internationale.
AsF-Belgique est devenue de facto une association dont la structure belge n’est que le
« sommet de l’iceberg ».
Alors qu’en Belgique l’organisation est basée sur un petit groupe de membres actifs et
quelques permanents, au Rwanda et au Burundi travaillent en permanence une vingtaine
d’avocats pour AsF, certains depuis plus d’un an. A côté de cela il y a un groupe important
de confrères du pays qui travaillent partiellement avec nous soutenus par une structure
administrative qui comporte actuellement environ 70 personnes dans les deux pays, dont
plusieurs juristes.
Environ 200 confrères européens et africains ont fait au moins une mission sur le terrain et
continuent à se sentir liés à AsF, même s’il n’y a pas encore de section dans leur pays.
a. Structures de décision
Dirigée par un conseil d’administration dont la composition reflète tant l’activité que la
représentativité de l’organisation vis-à-vis des barreaux, AsF cherche depuis des années
une structure de travail efficace. Après avoir expérimenté avec un « ex-com » qui réunissait
tous les éléments actifs, il a été opté pour une revalorisation du conseil d’administration.
Il est important que le conseil d’administration se concentre sur l’orientation globale des
projets et des missions et ne se perde pas dans des discussions de détail ou de
personnes.
La condition pour cela est un bon fonctionnement de la communication interne. Par ailleurs,
une telle direction n’est possible que moyennant un approfondissement de la philosophie et
de la culture de l’association.
b. Communication interne
Malgré tout, ceci a permis d’améliorer dans une large mesure la transmission de
l’information ainsi que le développement des débats au sein du groupe des administrateurs
(Kosovo…).
Le système e-mail a également permis d’améliorer d’une façon extraordinaire la
communication entre les antennes de Kigali et de Bujumbura et les membres des comités
correspondants, avec l’inconvénient qu’une masse d’informations trop importante peut
devenir contre-productive.
c. Communication externe
Par manque de forces au secrétariat la mise à jour du site continue cependant à accuser un
retard.
Après une longue interruption, le bulletin est à nouveau sorti début 99, un deuxième numéro
est prêt. Ce bulletin a été simplifié quant à la forme, de telle sorte qu’il puisse être diffusé
régulièrement avec des moyens limités, imprimé avec notre matériel et diffusé via Internet et
e-mail.
Malgré cela, le nombre de membres payants AsF reste limité et des efforts à ce niveau
doivent être poursuivis.
A l’occasion de la création d’AsF-World, mais aussi à d’autres occasions, AsF a fait l’objet
de publications dans les média. Malgré cela l’organisation reste insuffisamment connue tant
auprès du grand public qu’auprès des membres des barreaux.
d. Secrétariat
Les locaux mis à notre disposition par l’Ordre national étaient devenus trop exigus pour
notre association et leur occupation future mise en péril par les problèmes à l’Ordre
National.
Le gouvernement fédéral a mis à titre précaire des nouveaux locaux à notre disposition
dans une maison qui héberge également d’autres associations actives dans le domaine
des droits de l’Homme et de la justice.
Ces locaux ont été rénovés et équipés à nos frais.
Après une série de maladies infantiles, les nouveaux bureaux disposent aussi d’un réseau
efficace de communication et d’informatique.
Le déménagement vers les nouveaux locaux aurait normalement aussi dû aller de pair avec
une extension de l’équipe et l’engagement d’un directeur.
Les difficultés rencontrées lors du recrutement du directeur ont cependant posé des
problèmes. Ceci a eu pour effet que certaines orientations, notamment au niveau de la
communication interne et externe, n’ont pas encore pu être mises en pratique et qu’un
investissement considérable a été demandé à certains membres du comité de direction.
e. Fincances
Jusque fin 1998 99% du budget était géré à Kigali où était tenue non seulement la
comptabilité du projet Rwanda mais en partie également celle du secrétariat bruxellois.
Avec les nouveaux projets (Burundi, Kosovo) la nécessité s’est fait sentir de mettre fin à
cette anomalie et de centraliser la comptabilité à Bruxelles.
Appel a été fait à un comptable et l’équipe s’est enrichie d’une personne qui a des
compétences comptables et administratives.
Malgré le fait que des fonds très importants ont été mis à la disposition d’AsF pour les
projets, nous sommes confrontés à la faiblesse de notre structure financière. Par une
gestion économe des subsides accordés pour les projets et notamment de la partie
réservée aux frais administratifs, les moyens propres de l’association ont pu être
augmentés sensiblement durant la dernière année.
Ces moyens restent néanmoins insuffisants par rapport aux budgets avec lesquels nous
travaillons.
Les subsides accordés doivent être préfinancés avec des emprunts et la lenteur
administrative de certains sponsors nous oblige parfois à prendre des décisions à risque,
notamment d’engager des dépenses sur base d’engagements provisoires qui ne sont
entérinés que quelques mois plus tard.
Maintenant qu’il est prévu de terminer le projet Rwanda fin 2000, il est nécessaire de
travailler à la recherche de sources de financement qui peuvent créer une base de fonds
propre et nous garantir une indépendance financière.
f. Membres
L’année prochaine nous voulons également poursuivre les efforts pour améliorer non
seulement la communication avec les membres mais aussi pour les impliquer davantage
dans le travail d’AsF. Nous devons trouver des méthodes pour intégrer de nouveaux
collaborateurs dans le travail quotidien, notamment dans celui des comités existants ou à
créer.
L’Assemblée Générale qui est planifiée pour le mois de septembre doit être l’occasion d’un
débat général avec nos membres sur l’avenir de l’association.
CONCLUSION
AsF a réussi l’année passée à diriger, sécuriser et renforcer le projet Rwanda tout en
l’adaptant à l’évolution des circonstances, à lancer avec succès un deuxième projet au
Burundi et à élargir ses activités à la fois vers de nouveaux projets et vers des missions
individuelles.
Luc WALLEYN
Président