L’accord de 2015 Ce qui a été ajouté en 2018
BUT
-L’Inde veut offrir son assistance aux Seychelles pour
créer des infrastructures dans le secteur maritime
ainsi que celui de l’aviation, entre autres, sur l’île de
l’Assomption.
La coopération entre les deux pays est requise
pour:
- des études hydrographiques dans l’île de
l’Assomption et les zones avoisinantes.
- développer les infrastructures pour le secteur
maritime et celui de l’aviation ainsi que pour la
surveillance.
- l’entretien des infrastructures.
- la formation des spécialistes militaires.
- trouver la main d’œuvre, les équipements et le
matériel
Les obligations de l’Inde :
- faire les plans du projet et construire les
infrastructures.
- faire la formation militaire des forces de l’ordre
des Seychelles qui seront sur place.
- financer le projet de la conception à la réalisation.
Les obligations des Seychelles :
- donner le personnel nécessaire pour l’opération et
l’entretien des infrastructures.
- accorder son feu vert pour toutes les démarches
administratives.
- accorder les facilités de logement, de bureaux et
assurer le déplacement des officiels indiens sur l’île.
- la main d’œuvre, les matériaux, les équipements
doivent être exemptés de taxes.
- fournir, à crédit, le pétrole, les huiles lourdes pour
alimenter avions et bateaux indiens.
- la partie indienne doit rembourser le tout dans un
délai ne dépassant pas 90 jours.
BUT
-L’assistance doit être accordée selon les plans
soumis par le Joint Project Monitoring Committee et
le gouvernement seychellois incluant les spécificités
suivantes :
- des facilités d’accostage pour des navires de 7 000
tonnes.
- une cale sèche pour la réparation des plus petits
bateaux.
- la réparation et l’agrandissement de la piste
d’atterrissage actuelle
- la construction d’une nouvelle piste longue de 2
700 mètres et d’un hangar, entre autres.
- la création d’une clinique, d’une salle des contrôles
pour les activités aériennes et marines.
-infrastructures pour le stockage du fioul
- des bureaux et des appartements pour les
résidents de l’île.
Précision sur la coopération entre les deux pays :
- les infrastructures appartiennent aux Seychelles.
- la gestion des infrastructures est faite par les deux
pays.
- l’Inde doit consulter les Seychelles avant d’engager
l’entrepreneur.
Les obligations de l’Inde :
- soumettre aux Seychelles les données recueillies
après les études.
- faire le design et la construction des
infrastructures après l’approbation du Joint
Monitoring Committee.
- Financer les dépenses récurrentes.
Les obligations des Seychelles :
- faciliter la réalisation de l’EIA qui se fera par une
personne indépendante. Démarche qui sera faite
aux frais des Indiens.
Le design et la construction :
- le design est préparé par l’Inde après consultation
avec les Seychelles.
LA PROJECT MANAGEMENT TEAM :
- composée d’officiers, d’ingénieurs et autre
personnel.
- doit aussi être composée de Seychellois.
- doit être présidé par le haut-commissaire de l’inde
aux Seychelles.
- L’Inde et les Seychelles doivent nommer deux
représentants chacun.
- le comité doit être dissout à l’achèvement du
projet.
- Une fois le projet complété, un Joint Working
Group doit être mis sur pied et doit se rencontrer
tous les six mois pour voir le progrès du projet.
Le design et la construction :
- L’Inde fera une évaluation détaillée de
l’Assomption avec l’aide d’experts pour préparer le
design du projet. Des membres du gouvernement
indien peuvent visiter l’île et les Seychelles doivent
donner des documents nécessaires à cette
démarche.
- La Project Management Team doit assister l’Inde
dans le déplacement de la main-d’œuvre, des
matériaux et des machines de/vers l’île de
l’Assomption et l’aider à lancer le projet et le
terminer dans les plus brefs délais.
- Les travaux doivent commencer au plus tôt et finir
24 mois après l’octroi du contrat.
LE JOINT PROJECT MONITORING COMMITTEE:
- composé des membres du gouvernement indien et
seychellois dont le secrétaire aux affaires étrangères
des Seychelles
- composé du haut-commissaire indien aux
Seychelles
- composé de deux personnes nommées par le
gouvernement indien et deux autres des Seychelles.
- sera finalement présidé par le haut-commissaire
indien et le secrétaire aux Affaires étrangères des
Seychelles.
- peut recruter d’autres membres si besoin est
- peut se rencontrer aux Seychelles ou en Inde
- doit conserver des procès-verbaux des rencontres
- Les décisions doivent être signées de tous les
membres du comité.
- est régi par les obligations de l’accord ratifié entre
les deux gouvernements.
NOUVELLES PROVISIONS CONCERNANT LES ARMES
NUCLEAIRES :
- Le gouvernement indien n’a pas le droit de laisser
accoster un navire transportant des armes
nucléaires.
- Il ne peut pas, non plus, utiliser ces infrastructures
pour des besoins d’opérations nucléaires.
- Le gouvernement indien ne doit pas utiliser les
infrastructures à des fins de guerre.
- Le gouvernement indien ne peut stocker des
armes, des munitions dans les infrastructures.
- L’Inde est d’accord que tous les navires ou les
avions qui utiliseront les infrastructures devront se
soumettre aux règlements en vigueur aux
Seychelles.
 -L’Inde est aussi d’accord pour informer les
Seychelles avant qu’un navire ou qu’un avion
n’approche l’Assomption.

DANS LA LETTRE DATEE DU 11 MARS 2015 : LES DEMANDES DE 2015 AGREES :

- les deux pays peuvent utiliser les facilités mises en - les Seychelles sont d’accord pour que les
place sans aucun frais. documents officiels venant de l’Inde ne soient pas
- les infrastructures peuvent être utilisées par les soumis à des inspections par la douane.
avions et les bateaux à des fins commerciales et par - les deux parties doivent être au courant si un autre
d’autres pays/gouvernements. Mais les activités ne pays demande à utiliser les infrastructures.
doivent pas porter atteinte aux intérêts de chaque - le personnel présent sur l’île devra se plier aux lois
pays. en vigueur aux Seychelles.
- l’Inde sera mise au courant avant qu’un autre pays - les provisions de la lettre de mars 2015 sont prises
ne soit autorisé à utiliser les infrastructures. en compte concernant les uniformes et les armes
- l’Inde doit pouvoir prendre des actions nécessaires des militaires.
contre un militaire ou un civil qui se trouve aux
Seychelles. Ce, sous une juridiction indienne.
-Les militaires doivent pouvoir porter leurs
uniformes aux Seychelles et porter leurs armes.
- Ils doivent aussi pouvoir porter leurs armes dans
l’exercice de leurs fonctions militaires pour assurer
la sécurité des bateaux, des avions, des installations,
des locaux et des infrastructures sur place. Ils
peuvent aussi avoir leurs armes pour se défendre.
- l’Inde doit tenir les Seychelles au courant.
- Les documents officiels venant de l’Inde ne doivent
pas être soumis à des inspections par la douane.

Le Joint Working Group (une fois le projet réalisé)

est composé du :
- secrétaire d’Etat pour les affaires étrangères des
Seychelles ou une autre personne désignée par
celui-ci.
- haut-commissaire indien aux Seychelles ou
quelqu’un nommé par celui-ci.
- chef des forces armées des Seychelles ou un autre
officier nommé par celui-ci. Le désigné ne doit pas
occupé un poste inférieur au rang de lieutenant-
colonel.
- représentant de la marine indienne
- deux personnes nommées par les Seychelles
- deux personnes nommées par l’Inde.
L’instance sera co-présidée par le haut-commissaire
indien et le secrétaire aux Affaires étrangères des
Seychelles ou leurs représentants respectifs.
- Les deux gouvernements doivent accorder leur
soutien et leur assistance inconditionnels au Joint
Working Group.
DUREE DE L’ACCORD :
- cet accord doit durer 10 ans sauf si les deux parties
sont d’accord pour le renouveler pour 10 ans
supplémentaires.
- les parties peuvent rompre l’accord suivant un
préavis de 12 mois.
Signé :
- le 11 mars 2015 par Joel Morgan, ministre des
Affaires étrangères aux Seychelles et Navtej Sarna,
secrétaire au ministère des Affaires extérieures en
Inde.
DUREE DE L’ACCORD :
- l’accord est valide pour 20 ans à partir de son
entrée en vigueur.
- l’accord se renouvelle automatiquement pour 10
années supplémentaires si aucun des parties ne
signifie son intention de résilier l’accord par écrit 12
mois avant que le contrat n’expire.
- les Seychelles peuvent, dans des cas exceptionnels,
suspendre l’utilisation des infrastructures jusqu’à ce
que les problèmes liés à ces circonstances
exceptionnelles soient réglés.
- les deux parties doivent se consulter rapidement
pour que les opérations reprennent.
Signé :
- par l’ambassadeur Barry Faure, secrétaire général
aux Affaires étrangères aux Seychelles et le Dr
Jaishankar, Foreign Secretary en Inde.