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Politiques publiques

Quand on parle d'analyses des politiques publiques, on trouve sa source dans les années 20 aux
Etats-Unis, dans la science administrative ; une réflexion scientifique des réformes administratives.
La question : Comment gouverner ? Dans quelles conditions ? C'est une science de gouvernement.
On l'effectue par le biais d'une science historique contrairement à l'économie qui est dans une
science positive ou normative.
Le postulat de départ a été :
– la centralité de l'Etat
– l'Etat peut être considéré comme un acteur unique
L'important était de comprendre comment était prise les décisions, elle devaient être étudiées de
manière rationelle, par des séquences. (voir document 1).
L'analyse des politiques publiques à promu l'évaluation des politiques publiques. On doit tirer des
leçons des réusites ou des échecs.
En France, l'évaluation des politiques publiques s'est développée dans les années 70 pour expliquer
le rôle de l'Etat. Les chercheurs les plus actifs sont Pierre Muller et Bruno Jobert, en developpant
une analyse congnitive des politiques publiques. Ils ont recherché les croyances partagées, les
référentiels : le référentiel global et le référentiel sectoriel. Dans les années 70, les politiques de
De Gaulle sont analysées comme une mise en place d'une technocratie, pour être le plus efficace (ex
: le nucléaire ou l'agriculture). Comment changent ces référentiels ? Par les crises, par un
changement par secteur ? On leur a beaucoup reproché que les idées « flottaient » dans l'air, en
évitant les évolutions sociales. Padioleau dans L'Etat en action, se demande plutôt comment les
gens agissent. L'Agir collectif est là où analyse des politiques publiques et sociologie convergent ;
une sociologie de l'action.
On parle aujourd'hui d'actions publiques. Quand on parle d'actions publiques, on fait une première
distinction entre les processus et les produits, c'est à dire une diffrénence entre les processus de
décision, de mobilisation, etc ; le comment. Quand on raisonne sur des produits, on raisonne sur des
faits stylisés (contrairement aux processus qui sont des faits complexes). En économie on se repose
sur des modèles, le PIB est un fait stylisé. L'économie publique s'intéresse à ce qui est produit alors
que l'analyse des politiques publiques s'intéressent à comment sont fait les choses. Ce ne sont pas
des approches concurrentielles, elles sont complémentaires ou indifférentes.
Yves Surel, dans les « 3 i », 3 dimensions d'analyses : les idées, les intérêts et les institutions. On a
fait une analyse sociologique des institutions, les institutions comme un ensemble de normes, de
règles, etc...
E. Innergunt : les « veto points », des choses dans la société pas acceptable (Jean Sarkozy à
l'EPAD, la médecine générale libérale en France vs. les médecins quasi-fonctionnaires au R-U, les
médecins généralistes en France sont souvent des notables). Dans un autre cas on l'appelle path
dependance, le poids des choix antérieurs.
Il faut aussi regarder en détail les instruments de la mise en oeuvre des politiques publiques. Cette
mise en oeuvre est outillé par des dispositifs techniques. Les instruments d'action publique génèrent
eux-mêmes des processus pas toujours controlables. Comme les indicateurs qui ne sont pas neutres.

Les caractéristiques de l'Action publique

L'Action publique a un carcatère multi-organisationnel. M. Landeau en 1991 : dans la mise en


oeuvre de l'action publique, il faut prendre en compte l'ensemble des intéractions des
administrations qui agissent (administration/agences/entreprises/ONG/associations). On a différents
types de systèmes. Karl Weick fait la différence entre le tightly coupled systems et le loosely
coupled system (organisation étroitement liée ou pas).
L'action publique se déploie sur plusieurs niveau (UE-Etat-Région-CT). Ex : ce qui ont le plus de
mal avec l'UE, qui s'appuie sur les régions, sont les Etats unitaires qui ont suscité des crispations,
une menace sur l'Etat (débat en 1992 sur la souveraineté de l'Etat avec le traité de Maastricht).
L'action publique est transectorielle, c'est un ensemble de projet qui réunit des acteurs qui
dépendent de plusieurs secteurs de l'administration. Les mécaniques de coordination sont
importantes ici.
Les phénomènes transnationaux ont une influence au niveau des Etats, comme pour la
globalisation financière concernant la Grèce, les phénomènes de réseaux économiques, Internet,
l'immigration. B. Badie : la crise des territorialités gérée par la société ouverte mais aussi le retour
de l'Etat de police.
Transpartisan : les clivages sont moins entre partis qu'entre coalition de partis. En UE, le clivage
se tient entre libre-échange et protectionnisme.

D'où la gouvernance qui est une des solution de coordination, comment les différents secteurs
peuvent se coordonner pour être plus efficaces. Il faut trouver des structures adaptées. Ces
structures de gouvernance ne font pas disparaître les rapports de force ou des phénomènes de
monopolisation de certains moyens d'expertises ou de productions, etc... Quand on étudie la
gouvernance, on étudie pas la conflictualité. Les conflits peuvent être des conflits d'intérêts ou de
valeurs.

On a aujourd'hui la difficulté de l'éclatement du champ d'étude. Mais une exigence est nécessaire, la
solidité empirique. Souvent les chercheurs ont tendance à parler de généralités. La dimension
d'enquêtes est très importante. Le modèle et l'enquête de J-C Passeron et L-A Gérard-Varet en 1993
enquête là-dessus. On doit avoir une capacité critique.

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