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Les particularités du développement, de la constitution et de fonctions ont

conditionné la division du système génital en organes génitaux masculins,


organa genitalia masculina, et en les organes génitaux féminins, organa
genitalia feminina. L’organe qui détermine le sexe d’un ȇtre humain – c’est la
glande génitale (la gonade): chez les hommes – ce sont les testicules, testis, chez
les femmes – l’ovaire, ovarium, qui font partie de glandes de la secrétion mixte.
Etant des glandes exocrines, les gonades produisent les cellules génitales (chez les
hommes – c’est la spermatie et les spermatozoïdes, chez les femmes – les ovules)
qui assurent le processus de la reproduction. Etant des glandes endocrines, les
gonades produisent les hormones qui entrent dans le sang et influencent le
développement des caractères sexuels secondaires et le fonctionnement du système
génital.

SUJET 6.

L'anatomie et la topographie de l'appareil génital masculin

L’appareil génital masculin se compose d’organes génitaux internes et


externes.
Les organes génitaux internes sont: les testicules avec les épididymes, les
conduits déférents, les vésicules séminales, la prostate, les glandes bulbo-urétrales
et le cordon spermatique. Les organes génitaux externes sont: le pénis et le
scrotum.

Les organes génitaux internes

Les testicules

Le testicule, testis, – c’est une glande génitale mâle paire. Les testicules sont
situés dans un organe spécial – le scrotum ; le testicule gauche est placé plus bas
que le testicule droit. Ils sont partagés par le septum du scrotum et sont entourés de
tuniques.
Le testicule – c’est un corps ovale à la consistance dense, qui est un peu
déprimé de deux côtés. Sa longueur est de 4,5 cm, la largeur – 3 cm, l’épaisseur – 2
cm ; son poids fait 20-30 g.
On distingue la face latérale (la plus bombée), facies lateralis, la face
médiale, facies medialis, et deux bords: l’antérieur et le postérieur, margo
anterior et posterior. On en distingue aussi les extrémités supérieure et
inférieure, extremitas superior et inferior.
Le testicule est suspendu sur le cordon spermatique adhérant à son bord
postérieur de manière que l’extrémité supérieure du testicule soit inclinée en avant
et la face latérale – en arrière.
La tunique albuginée, tunica albuginea, couvre le testicule à l’extérieur. Le
parenchyme du testicule, parenchyma testis, – la substance de l’organe – se
trouve sous la tunique albuginée. La tunique albuginée forme un épaississement
sur la face intérieure du bord postérieur du testicule – c’est le médiastinum,
mediastinum testis. Les septums du testicule (du tissu conjonctif), septula testis,
partant du médiastinum partagent la glande en plusieurs lobules, lobuli testis, (de
250 à 300), dirigés par leurs apex vers le médiastinum, par leurs bases – vers la
tunique albuginée. Trois ou quatre tubes séminifères contournés, tubuli
seminiferi contorti, passent dans chaque lobule, leur longueur est de 70-100 cm, le
diamètre est de 140 mcm. Les parois des tubes séminifères sont couverts à
l’intérieur de l’épithélium polystratifié spermatogène, qui assure le processus de la
spermatogénèse (c’est à dire, la formation de cellules reproductrices mâles).
Les spermatozoïdes se produisent seulement dans les tubes séminifères
contournés. Les autres tubes du testicule et les conduits de son épididyme sont les
voies déférentes. Les spermatozoïdes font partie du sperme, dont la partie liquide
est un mélange de sécrétions des vésicules séminales et de la prostate.
Donc, les tubes séminifères contournés sortent de tous les lobules du
testicule et se dirigent vers le médiastinum, se reunissent et forment les tubes
séminifères droits, tubuli seminiferi recti, qui anastomosent entre eux dans le
médiastinum et forment le réseau du testicule, rete testis. 12-18 conduits
efférents, ductuli efferentes testis, sortent de ce réseau, perforent la tunique
albuginée et pénètrent dans la tȇte de l’épididyme.
Le testicule avec son épididyme est enveloppé de la tunique vaginale du
testicule, tunica vaginalis testis, qui forme une cavité séreuse fermée. Cette
tunique est formée à l’aide de processus vaginal, processus vaginalis, du péritoine
qui se compose de deux lames: la lame pariétale, lamina parietalis, et la lame
viscérale, lamina visceralis. La lame viscérale est soudée étroitement avec la
tunique albuginée du testicule et elle passe aussi sur l’épididyme. Elle entre dans
l’espace fissuré entre la face latérale du testicule et la partie moyenne de
l’épididyme (le corps) et forme le sinus de l’épididyme, sinus epididymidis. La
lame viscérale se transforme en lame pariétale au long du bord postérieur du
testicule dans les points de la sortie des vaisseaux. Il y a une cavité fissurée,
cavum vaginale, entre les faces des lames (pariétale et viscérale) qui peut contenir
une grande quantité du liquide séreux dans des cas pathologiques (ce qui
conditionne la hydrocèle).

L’épididyme

L’épididyme, epididymis, se localise au long du bord postérieur du testicule.


On en distingue la partie supérieure large – la tȇte de l’épididyme, caput
epididymidis, qui se transforme en partie moyenne – le corps de l’épididyme,
corpus epididymidis, qui se prolonge par la partie inférieure étroite – la queue de
l’épididyme, cauda epididymidis.
Les conduits efférents entrent dans le conduit de l’épididyme, ductus
epididymidis, dont plusieurs courbures forment le corps et la queue de l’épididyme.
Ce conduit en forme déployée fait 6-8 m. Dans la région de la queue, le conduit de
l’épididyme se transforme en conduit déférent, ductus deferens.
Le testicule est suspendu sur le cordon spermatique, qui se forme pendant le
processus de la migration du testicule dans le scrotum au cours de derniers mois du
développement embryonnaire.
La tȇte de l’épididyme se compose de lobules (de cônes), lobuli (coni)
epididymidis. Ses canalicules se relient avec les conduits efférents du testicule.
Le corps de l’épididyme est de forme prismatique. Sa face externe se soude
avec le feuillet pariétal de la tunique vaginale et la face interne forme la paroi
postérieure du sinus de l’épididyme.
La queue de l’épididyme s’aplatit progressivement, passe du bord postérieur
à l’extrémité inférieure du testicule et s’accroche au feuillet viscéral de la tunique
vaginal à l’aide du ligament inférieur de l’épididyme.
Les fonctions de l’épididyme se résument à augmenter la concentration des
spermatozoïdes, à assurer leur maturation et leur conservation. La partie principale
du liquide transportant les spermatozoïdes des canaux spermatiques du testicule est
absorbée par la tȇte de l’épididyme, ce qui augmente la concentration des
spermatozoïdes en 10-100 fois. L’épithélium de l’épididyme sécrète le plasma qui
contient les spermatozoïdes suspendus. Les spermatozoïdes sont soumis à des
modifications au cours de passage à travers les portions de l’épididyme, y compris
les modifications de la charge superficielle, de la structure des protéines à
membrane, de la réactivité immunologique, de la teneur en phospholipides et en
acides gras, de l’activité de l’adénylate-cyclase etc. Une grande partie de ces
changements est conçue pour améliorer l’intergration structurelle de la membrane
des spermatozoïdes et leur capacité fécondante. Les possibilités de la sécrétion et
de la conservation des protéines dans l’épididyme dépendent en grande partie de la
température et de la concentration des hormones génitales, y compris les
œstrogènes. La structure de la sécrétion complexe de l’épididyme se modifie
pendant le passage des portions différentes, grâce à quoi les spermatozoïdes sont
exposés à l’influence des micro-environnements complets qui règlent leur
maturation.
On peut trouver parfois une formation conjonctive sur la tȇte de l’épididyme
– l’appendice de l’épididyme, appendix epididymidis, – c’est une petite formation
piriforme qui représente le rudiment de l’archinéphron. Au-dessus de la tȇte de
l’épididyme, on voit parfois une petite formation qui est un reste rudimentaire du
rein primaire – le paradidyme, paradidymis, constitué de tubules contournés.
L’innervation sanguine: plexus testicularis et plexus deferentialis (les
plexus sympathiques). Les plexus comprennent des fibres parasympathiques et
sensitives.
L’irrigation sanguine: a. testicularis (de aorta abdominalis), a. ductus
deferens (de а. umbilicalis). Le sang veineux recule à l’aide de vv. testiculares, qui
forment plexus venosus pampiniformis, qui se jette à droite dans v. cava inferior, à
gauche – dans v. renalis sinistra. Les vaisseaux lymphatiques portent la lymphe
vers nodi lymphatici lumbales.

Le conduit déférent

Le conduit déférent, ductus deferens, est un organe pair, sa longueur est de


40-50 cm, le diamètre – 3 mm, la lumière du conduit fait 0,5-0,7 mm. Il commence
par l’extrémité inférieure de la queue de l’épididyme et s’ouvre dans la partie
prostatique de l’urètre par le conduit commun (avec la vésicule séminale). Le
conduit déférent va dans la composition du cordon spermatique en haut vers le
canal inguinal.
A la base de particularités topograhiques, on distingue 4 parties du conduit
déférent: la partie testiculaire, pars testicularis, située derrière le testicule, la
partie funiculaire, pars funicularis, passe avec le cordon spermatique jusqu’à
l’anneau inguinal superficiel, la partie inguinale, pars inguinalis, – dans le canal
inguinal et la partie pelvienne, pars pelvina, – va de l’anneau inguinal profond à
la prostate. Après avoir passer le canal, le conduit déférent se courbe fortement et
descend dans le petit bassin au long de sa paroi latérale vers le fond de la vessie. Sa
partie finale forme une dilatation fusiforme près de la prostate – l’ampoule du
conduit déférent, ampulla ductus deferentis.
L’ampoule se rétrécit dans sa partie inférieure et se transforme en canal
étroit, qui se réunit avec le conduit excréteur de la vésicule séminale, ductus
excretorius, dans le conduit éjaculateur, ductus ejaculatorius.
La paroi du conduit déférent se compose de trois tuniques: la muqueuse, la
musculaire, l’adventice. La muqueuse, tunica mucosa, forme 3-5 replis
longitudinaux et des bombements – les diverticules de l’ampoule – dans la région
de l’ampoule. L’épithélium de la muqueuse est monocouche et pseudostratifié. Les
hautes cellules prismatiques de l’épithélium ont des poils auditifs. La tunique
musculaire, tunica muscularis, se trouve vers l’extérieur de la muqueuse et se
compose de trois couches des fibres musculaires lisses (la couche moyenne
circulaire et les autres couches, externe et interne, – longitudinales). Les couches
musculaires sont moins prononcées dans l’ampoule. La paroi du conduit déférent
est couverte à l’extérieur de l’adventice, tunica adventitia, qui se compose de
fibres conjonctives et de fibres élastiques (pas nombreuses). L’adventice contient
des vaisseaux sanguins et des éléments nerveux du conduit.
L’innervation: les nerfs sympathiques et parasympathiques, plexus
deferentialis (de plexus hypogastricus inferior).
L’irrigation sanguine: la branche ascendante de а. ductus deferentis (de a.
umbilicalis), l’ampoule du conduit déférent – a. rectalis media, a. vesicalis
inferior et la barnche descendante de а. ductus deferentis. Le sang veineux recule à
travers la veine accompagnant le conduit (qui se jette dans plexus venosus vesicalis
et puis dans v. iliaca interna). Les vaisseaux lymphatiques portent la lymphe dans
nodi lymphatici iliaci interni.

Les vésicules séminales

Les vésicules séminales, glandulae vesiculosae (vesiculae seminales),


siègent latéralement de conduits déférents entre le fond de la vessie et le rectum.
Chaque vésicule séminale représente un tube avec de multiples courbures qui a la
longueur de 5 cm (et de 12 cm quand il est déplié). L’extrémité inférieure pointue
de la vésicule se prolonge par le canal excréteur étroit, ductus excretorius, qui
s’unit avec le conduit déférent du mȇme côté. Tous les deux forment le canal
éjaculateur, ductus ejaculatorius. Ce dernier représente un canal étroit qui
commence par le point de la fusion du conduit déférent et du canal excréteur, passe
à travers l’épaisseur de la prostate et s’ouvre par l’orifice étroit dans la partie
prostatique de l’urètre près de la base du veru montanum. La longueur du canal
éjaculateur fait 2 cm environ.
Les vésicules séminales sont des organes de la sécrétion qui produisent la
portion liquide du sperme. La cavité des glandes seminales se compose de
nombreuses chambres contournées contenant la sécrétion protéique. La cavité de la
vésicule est tapissée d’une tunique muqueuse, tunica mucosa, portant des saillies
de forme différente qui remplissent parfois la lumière de la vésicule. La paroi de la
vésicule séminale se compose de fibres élastiques, musculaires lisses et collagènes
et forme la tunique musculaire, tunica muscularis. Chaque vésicule séminale est
recouverte à l’extérieur de tunique adventitielle, tunica adventitia.
La face antérieure des vésicules séminales touche le fond de la vessie, la face
postérieure – l’ampoule du rectum (ces deux dernières sont séparées par le septum
recto-vésical, septum rectovesicale, assez solide constitué d’un tissu conjonctif).
L’ampoule du conduit déférent est située médialement.
La sécrétion des vésicules séminales représente le liquide jaune dense, qui
protège la spermine du contenu vaginal acide et assure la mobilité des
spermatozoïdes. Elle contient de la fructose et des prostaglandines (les hormones).
L’innervation: les nerfs sympathiques et parasympathiques de plexus
deferentialis (de plexus hypogastricus inferior).
L’irrigation sanguine: a. rectalis media, a. vesicalis inferior, la branche
descendante de a. ductus deferentis (a. umbilicalis). Le sang veineux recule dans
plexus venosus vesicalis et dans v. iliaca interna. Les vaisseaux lymphatiques
portent la lymphe dans nodi lymphatici iliaci interni.

La prostate

La prostate, prostata, est un organe musculo-glandulaire impair, son poids


fait 20-25 g, elle produit la sécrétion, qui fait partie du sperme. Le diamètre
maximal de la prostate est celui de sa coupe transversaire (près de la base) qui est
de 3,5 сm, le diamètre antéro-postériere est de 2 сm, le diamètre vertical – 3 сm.
La prostate appartient aux glandes alvéolaires tubuleuses selon sa structure.
Elle est située au fond du petit bassin sous la vessie, au-dessus du
diaphragme uro-génital. Cette glande se fixe à l’aide de muscles pubo-prostatique
et vésico-prostatique.
La prostate a la forme d’une châtaigne, qui est peu aplatie à la diréction
antéro-postérieure, on peut la palper chez l’homme vivant à travers la paroi
antérieure du rectum. On distingue les parties suivantes de la prostate: la base,
tournée vers le fond de la vessie, basis prostatae, l’apex prostatique, apex
prostatae, et la partie proxymale, la zone périurétrale glandulaire et les parties
distales formant les faces antérieure, postérieure et inféro-latérale.
La face postérieure, facies posterior, adhère à l’ampoule du rectum, la face
antérieure, facies anterior, répond à la symphyse pubienne, les faces inféro-
latérales, facies inferolaterales, – au muscle élévateur de l'anus. L’apex de la
prostate est tourné en bas et touche le diaphragme uro-génital.
La face antérieure de la prostate est formée de sa portion la plus petite située
en avant de l’urètre. Les ligaments pubo-prostatiques (pubo-vésicaux), ligg.
puboprostatica (pubovesicalia), suivent de la symphyse pubienne et de la portion
adhérente de l’arc tendineux à la face antérieure et latérale de la glande.
Le fond de la vessie adhère à la base de la prostate en avant et se soude avec
elle. Les corps des vésicules séminales touchent la portion postérieure de la base
prostatique, les ampoules des conduits déférents sont situées médialement.
La face postérieure de la prostate touche le septum qui la sépare de
l’ampoule du rectum et constitue la paroi postérieure de sa capsule.
Alors, les faces inféro-latérales de la glande sont séparées par la paroi de la
capsules et elles adhèrent aux bords médiaux de deux muscles élévateurs de l’anus.
La contraction de ces muscles peut relever la prostate.
La prostate renferme la partie prostatique de l’urètre, mais la partie
essentielle de l’organe se trouve en arrière de l’urètre. On distingue deux lobes
(gauche et droit), lobus dexter et lobus sinister, et l’isthme de la prostate,
isthmus prostatae. L’isthme de la prostate – c’est une portion située entre le lieu de
la pénétration du col vésical dans la base prostatique en avant et les canaux
éjaculateurs (gauche et droit) en arrière. Chez les hommes âgés, on observe
souvent l’augmentation de l’isthme et on le reconnaȋt comme le lobe moyen, lobus
medius. Le lobe moyen est de l’intérȇt pour la chirurgie car son augmentation peut
gȇner la miction en cas d’hypertrophie de la prostate.
L’isthme de la prostate qui touche la paroi postérieure de l’urètre porte
l’utricule prostatique, utriculus prostaticus, logé dans le colliculus séminal;
l’utricule prostatique a la forme d’une poche située longitudinalement à la longueur
près de 1 cm et à la largeur de 1-2 mm.
La prostate est couverte de capsule prostatique, capsula prostatica, à
l’extérieur, les septums sortent de l’ampoule et passent à l’intérieur de l’organe. La
prostate se compose d’une substance musculaire lisse et d’un tissu glandulaire.
Le tissu glandulaire forme le parenchyme, parenchyma, présenté par les
glandes prostatiques de la structure alvéolo-tubuleuse se situant en général dans les
parties postérieures et latérales de l’organe. On distingue 3 groupes de glandes: les
muqueuses ou les périurétrales – intérieures, les submuqueuses – intermédiaires,
les essentielles – extérieures qui est les plus grandes, il y en a 30-50 dans la région
périphérique de la glande.
La substance musculaire, substantia muscularis, embrasse les parties
terminales, les conduits des glandes prostatiques et participe à la formation du
sphincter de l’urètre masculin, m. sphincter urethrae. Les conduits glandulaires
des glandes prostatiques se prolongent par les conduits excréteurs prostatiques,
ductuli prostatici (il y en a près de 20-30), qui s’ouvrent avec des petits orifices
pointés dans l’urètre, dans la région du veru montanum. Sous la capsule de la
glande, on trouve les veines entrant dans le plexus veineux prostatique. La veine
dorsale profonde du pénis se jette dans ce plexus en avant.
La sécrétion de la prostate – c’est un liquide non-transparent avec l’odeur
spécifique, à la réaction faiblement acide, qui contient des protéines, de l’acide
citrique, du zink, des prostaglandines, des enzymes (le phosphatase acide, protéase,
la fibrinolysine) et assure la mobilité des spermatozoïdes et la dilution de
l’éjaculat.
L’innervation: les nerfs de plexus prostaticus, plexus hypogastricus inferior
(sympathiques) et nn. splanchnici pelvici (parasympathiques).
L’irrigation sanguine: аа. rectales media, vesicalis inferior. Le sang
veineus recule à l’aide de plexus venosus prostaticus, puis à travers vv. vesicales
inferiors dans v. iliaca interna. Les vaisseaux lymphatiques portent la lymphe vers
nodi lymphatici iliaci interni.

Le cordon spermatique

Le cordon spermatique, funiculus spermaticus, – c’est une petite synéchie


arrondie, sa longueur est de 15-20 cm. Il se trouve dans le canal inguinal et va de
l’extrémité supérieure du testicule à l’anneau inguinal profond.
Le cordon spermatique comporte le conduits déférent, l’artère et la veine du
conduit déférent et l’artère testiculaire, l’artère cremastérique, le plexus
pampiniforme veineux, des vaisseaux lymphatiques, des plexus nerveux
sympatiques du conduit déférent et de l’artère testiculaire, des restes du processus
vaginal du péritoine et du tissu cellulaire lâche.
Les éléments du cordon spermatique sont renfermés par les tuniques
communes du cordon spermatique et du testicule, tunicae funiculi spermatici et
testis. Leur feuillet interne qui correspond au fascia transverse de l’abdomen,
fascia transversalis, a reçu le nom de fascia spermatique interne, fascia
spermatica interna.
Cette tunique commune porte le muscle crémaster, m. сrеmaster, dont les
faisceaux musculaires sont reliés par les fibres conjonctives formant le fascia du
muscle crémaster, fascia cremasterica. Le muscle crémaster correspond au
muscle transverse de l’abdomen, m. transversus abdominis, le fascia du muscle
crémaster est le prolongement du fascia propre de l’abdomen, fascia abdominis
propria. Ce dernier (avec le muscle crémaster et les tissus adhérents) est entouré de
fascia spermatique exerne, fascia spermatica externa, c’est la continuation du
fascia superficiel de l’abdomen.
Une portion du cordon spermatique est située dans le scrotum (après sa
sortie de l’anneau inguinal superficiel).
La glande bulbo-urétrale

La glande bulbo-urétrale, glandula bulbourethralis, est un organe de la


taille d’un petit pois qui a la teinte jaunâtre-brune. La structure de cette glande est
alvéolo-tubuleuse, elle est située dans l’épaisseur du muscle transverse profond du
périnée, en arrière de la partie membraneuse de l’urètre, près du bout dubulbe du
pénis.
Le conduit de la glande bulbo-urétrale, ductus glandulae bulbourethralis,
se forme à l’aide de la fusion des conduits des lobes particuliers de la glande qui
sont séparés par le tissu conjonctif dense. Le conduit de la glande bulbo-urétrale
commun est de 6 cm de long, il passe vers l’avant et un peu vers le bas, perfore le
bulbe du pénis et s’ouvre dans la cavité de l’urètre.
Les glandes produisent le liquide qui protège la muqueuse de la paroi de
l’urètre de l’irritation causée par l’urine.
En cas d’éjaculation, le liquide seminal (le sperme) sort des voies sexuelles.
Il représente le liquide blanc de la composition complexe avec la réaction
faiblement basique et l’odeur spécifique. Il contient: la spermine (les
spermatozoïdes) – fait 10-20% du volume d’éjaculat, leur concentration est de 50-
170 mln/ml. A peu près de 70% des spermatozoïdes ont la mobilité normale; les
cellules des muqueuses des voies sexuelles; la sécrétion des glandes accessoires de
l’appareil génital – des vésicules séminales (font 60% de l’éjaculat) et de la
prostate (20%).
L’innervation: n. pudendus et les branches des plexus sympathiques, situées
autour de vaisseaux nourissant la glande.
L’irrigation sanguine: аа. bulbi penis (a. pudenda interna). Le sang
veineux recule à travers v. bulbi penis dans v. pudenda interna, et puis dans v.
iliaca interna. Les vaisseaux lymphatiques portent la lymphe dans nodi lymphatici
iliaci interni.

Les organes génitaux externes

Le pénis

Le pénis, penis, est un organe, qui sert à l’élimination de l’urine et du


sperme. Sa partie postérieure s’accroche à l’os pubien, en formant la racine du
pénis, radix penis. La partie antérieure comprend le corps, corpus penis, et le
gland du pénis, glans penis. La face supérieure du corps est plus large, que la face
inférieure et s’appelle le dos du pénis, dorsum penis; la face inférieure ou
postérieure – c’est la face urétrale, facies urethralis. La peau du pénis est fine,
mobile, elle forme le repli double au niveau du gland, qui s’appelle le prépuce,
preputium penis.
Le gland du pénis se compose de deux parties: il y a la partie large – la
couronne, corona glandis, et la partie étroite – le col, collum glandis. L’orifice
externe de l’urètre, ostium urethrae externum, qui a la forme d’une fente
verticale, s’ouvre sur l’apex du gland du pénis.
Le prépuce, preputium penis, s’accroche au col du gland. Sur le côté
inférieur, le prépuce s’accroche au gland à l’aide du frein du prépuce, frenulum
preputii, qui présque touche le bord de l’orifice externe de l’urètre. La peau du
feuillet intérieur du prépuce contient des glandes du prépuce, glandulae
preputiales. La sécrétion de ces glandes fait partie du smegma, smegma preputii,
qui stocke dans la gouttière entre gland du pénis et le prépuce. Il y a un espace qui
reste entre le gland et le prépuce – la cavité du prépuce s’ouvrant en avant avec
l’orifice qui laisse passer le gland pendant le déplacement du prépuce vers l’arrière.
On observe un raphé du pénis, raphe penis, sur la face inférieure du pénis
au long de la ligne médiane du frein du prépuce, qui indique le lieu de la soudure
de deux moitiés initialement particulières. Le raphé s’étend du pénis vers l’arrière
sur le scrotum et le périnée.
Le corps du pénis se compose de 2 corps caverneux du pénis (supérieurs) et
d’un corps impair inférieur – le corps spongieux du pénis.
Les corps caverneux du pénis, corpora cavernosa penis, sont représentés
par deux corps longs cylindriques avec des extrémités pointues, dont les extrémités
postérieures divergent et forment des piliers du pénis, crura penis, qui
s’accrochent aux branches inférieures des os pubiens. Ces deux corps sont couverts
de la tunique albuginée, tunica albuginea corporum cavernosorum, qui forme le
septum, septum penis, entre les corps. Le sillon de v. dorsalis penis passe sur la
face supérieure conformément au septum du pénis, et le sillon de la veine des corps
caverneux du pénis se trouve sur la face inférieure.
Les corps caverneux sont couverts d’une tunique albuginée conjonctive,
tunica albuginea corporis cavernosi, dépourvue de fibres musculaires. Son
épaisseur est de 2 mm. La tunique albuginée forme des apophyses allant à
l’intérieur du corps caverneux – les trabécules du corps caverneux, trabeculae
corporis cavernosi, qui sont formés d’un tissu conjonctif contenant le tissu
musculaire lisse. La contraction du tissu musculaire lisse retient le sang dans les
cellules des corps caverneux lors de l’érection. Les trabécules isolent des cavités
remplies de sang à l’intérieur du corps caverneux – les cavernes du corps
caverneux, cavernae corporis cavernosi. Les cavernes représentent des espaces
lacunaires formés de capillaires modifiés et tapissés de l’endothélium.
L’irrigation sanguine des cavernes des corps caverneux et spongieux est
assurée par les artères hélicines, аа. helicinae, qui s’ouvrent directement dans les
cavernes. Le reflux veineux se réalise à l’aide de la veine dorsale profonde du
pénis, v. dorsalis profunda penis, et de veines profondes du pénis, vv. profundae
penis.
La tunique albuginée donne naissance au septum du pénis, septum penis,
qui sépare les corps caverneux (gauche et droit). Le septum du pénis comporte des
orifices laissant passer les vaisseaux des corps caverneux qui se relient entre eux-
mȇmes.
Le corps spongieux du pénis, corpus spongiosum penis, est moins
volumineux que les corps caverneux. Il est aplati dans la direction antéro-
postérieur; son extrémité postérieur est épaissi et elle forme le bulbe du pénis,
bulbus penis. Le bulbe du pénis touche le diaphragme uro-génital. Ses deux
moitiés sont bien visibles car elles sont recouvertes de muscles bulbo-spongieux,
mm. bulbospongiosi.
La partie antérieur du corps spongieux se transforme en gland du pénis. La
face postérieure du gland du pénis porte un enfoncement contenant les extrémités
antérieures des corps caverneux du pénis; le gland est soudé étroitement avec ces
parties du pénis. L’urètre pénètre dans le bulbe en haut et suit tout au long du corps
spongieux jusqu’à l’apex du gland où il s’ouvre avec l’orifice externe de l’urètre.
Le corps spongieux du pénis est revȇtu d’une mince tunique albuginée du corps
spongieux, tunica albuginea corporis spongiosi. Les trabécules du corps
spongieux, trabeculae corporis spongiosi, sortent de la tunique albuginée et vont
dans la profondeur du corps. Ces trabécules sont plus minces que les trabécules des
corps caverneux. Le corps spongieux du pénis contient les cavernes du corps
spongieux, cavernae corporis spongiosi. Le septum du gland, septum glandis,
s’écarte de la tunique albuginée et va vers la paroi de l’urètre au long de la ligne
moyenne.
Le fascia profond du pénis, fascia penis profunda, est situé vers l’extérieur
de la tunique albuginée des corps caverneux. Il couvre non seulement les corps
caverneux, mais aussi le corps spongieux du pénis. On trouve ensuite le fascia plus
solide – le fascia superficiel du pénis, fascia penis superficialis, qui contient les
vaisseaux et les nerfs superficiels. Le fascia superficiel du pénis représente le
prolongement du fascia superficiel du périnée, du fascia superficiel de la paroi
antérieur de l’abdomen et de la tunique dartos du scrotum et se soude avec la peau
du pénis à l’aide de tissu conjonctif lâche. Il n’y a pas d’une couche conjonctive
superficielle sur le gland du pénis. Le court ligament suspenseur du pénis, lig.
suspensorium penis, est tendu entre la face antérieure de la symphyse pubienne et
le dos du pénis. Le ligament suspenseur du pénis est formé de fibres élastiques qui
s’écartent du fascia superficiel de l’abdomen et s’entrelacent dans la tunique
albuginée. Le deuxième ligament – c’est le ligament fundiforme du pénis, lig.
fundiforme penis, qui va de la ligne blanche de l’abdomen, se dirige vers le bas et
entoure le pénis de deux côtés latéraux; les fibres de ce ligament pénètrent dans le
scrotum en s’entrelaçant dans la tunique dartos.
L’innervation: n. dorsalis penis (afférent), nn. cavernosi penis de plexus
hypogastricus inferior (éfférents sympathiques), nn. erigentes (parasympathiques).
L’irrigation sanguine: les corps caverneux et spongieux – a. dorsalis penis
et a. profunda penis de a. pudenda interna, la peau et les tuniques – rr. scrotales
anterior, le bulbe – а. bulbi penis, le corps spongieux et l’urètre – a. urethralis. Le
sang veineux recule dans v. dorsalis penis profunda et v. bulbi penis dans plexus
venosus vesicalis, et puis dans v. iliaca interna, à travers v. dorsalis penis
superficialis dans v. femoralis. Les vaisseaux lymphatiques portent la lymphe dans
nodi lymphatici iliaci interni и inguinales superficiales.

L’érection

L’érection est assurée par le mécanisme neuro-vasculaire complexe et est


liée aux particularités de l’irrigation sanguine du pénis. A l’état flaccide, le sang
passe de l’artère profond du pénis, qui se situe à l’intérieur du corps caverneux, et
se dirige aux capillaires et aux sinus caverneux à travers les artères nourricières et
sigmoïdes, puis – aux les veines efférentes. La partie principale du sang passe à
travers les anastomoses, et seulement une petite quantité entre dans les sinus
caverneux. L’érection est due à l’action des nerfs parasympathiques de la partie
sacrale de la moelle spinale. Sous l’action de ces nerfs, les vaisseaux sont remplis
et ils s’élargissent, en assurant le comblement vite des sinus par le sang (la pression
surpasse la pression systolique). En ce moment-là, les anastomoses et les réseaux
capillaires des trabécules sont enserrés complètement. Le reflux sanguin est
troublé. La distensibilité des corps caverneux est limitée, ils s’aggrandissent
jusqu’aux certaines dimensions, en devenant durs (la rigidité). Le renforcement de
la stimulation sympatique des vaisseaux après l’éjaculation affaiblit l’afflux du
sang et restitue l’état flaccide (la détumescence pénienne).
Les corps spongieux et caverneux sont couverts d’une tunique albuginée
entourée de fascias profond et superficiel du pénis. La peau se trouve à l’extérieur
du fascia superficiel.
Les fascias sont plus accentués dans la région de la racine du pénis, parce qu’
il y a ici les tendons des muscles bulbo-spongieux et ischio-caverneux. Le pénis est
fixé par les ligaments suivants: le ligament superficiel passe du fascia superficiel
abdominal au fascia homonyme du pénis, et le ligament fundiforme du pénis,
sortant de la symphyse pubienne et s’accrochant à la tunique albuginée des corps
caverneux de l’organe.

Le scrotum

Le scrotum, scrotum, est l’enveloppe myo-cutanée, qui contient les


testicules avec les épididymes et les parties inférieures des cordons spermatiques.
La peau du scrotum représente le prolongement direct de la peau du pénis;
elle n’a pas de graisse, elle est mince, ridée et moins pigmentée que la peau de
l’abdomen ou des cuisses; elle est couverte de poils clairsemés. La peau du
scrotum contient beaucoup de glandes sudorifères et sébacées. Le raphé du
scrotum, raphe scroti, qui a la forme d’un bas rouleau cutané est situé au milieu de
sa face dans la direction antéro-postérieure (depuis la racine du pénis jusqu’au
périnée).
La paroi du scrotum se compose de 2 tuniques (couches):
1) La peau, cutis, du scrotum est mince, elle a la couleur plus foncée par
rapport aux autres portions du corps. Elle contient un grand nombre de glandes
sébacées, dont la sécrétion a l’odeur spécifique.
2) Le dartos, tunica dartos, est situé sous la peau. C’est la continuation du
tissu conjonctif sous-cutané de la région inguinale et du périnée, mais le dartos est
dépourvu de graisse. Il contient une grande quantité du tissu musculaire lisse. Le
dartos forme des bourses particulières pour chaque testicule qui se sont reliées par
la ligne médiane. La ligne médiane forme le septum scrotal, septum scroti, qui
s’accroche à la ligne du raphé.
L’innervation: nn. scrotales anteriores (de n. ilioinguinalis), nn. scrotales
posteriores (de n. pudendus), plexus hypogastricus inferior (l’innervation des
fibres musculaires lisses du scrotum).
L’irrigation sanguine: rr. scrotales anteriores (a. pudenda externa), rr.
scrotales posteriores (a. pudenda interna), a. dorsalis penis. Le sang veineux
recule dans vv. scrotales anteriores et puis dans v. femoralis, vv. scrotales
posteriores, ensuite dans v. iliaca interna. Les vaisseaux lymphatiques portent la
lymphe vers nodi lymphatici inguinales superficiales.

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