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Keaton McNamara
Professor Durham
Français 360
20 octobre 2017
Le désir et la réalisation de cette besoin, le plaisir, sont thèmes centraux de Du côté de chez
Swann de Marcel Proust. En nous ramenant dans un monde enfantin chez Combray, Proust
et le plaisir ont une liaison causale : le premier satisfait la deuxième. Proust décrit quelques façons
dont on peut satisfaire ces sentiments, mais d’entre ces sujets, il y a deux concepts qui sont non
seulement les plus puissant, mais qui sont aussi les plus liés à la sexualité naissante : le voyeurisme
et l’exhibitionnisme. Ils ont un rapport compliqué au désir et au plaisir : toujours, ils sont
embrouillés par des forces intériorisés aux humains, comme la puissance et le mal. La scène avec
Mlle Vinteuil et son amie à Montjouvain est un microcosme qui simultanément formalise et
embrouille l’impact sur et de la puissance et la liaison entre le bon et le mal quant aux rapports
entre le désir et le voyeurisme et le plaisir et l’exhibitionnisme. C’est cette synthèse entre le bon
dans non seulement le monde lesbien, mais aussi dans tous les endroits et circonstances de désir
et de plaisir.
Chez Proust, le désir et le plaisir sont attachés profondément à l’acte du spectacle. Le désir
s’agit de plusieurs formes, sexuelles ou non, mais le plus fort semble d’être le désir sexuel et
amoureux. Plusieurs fois à travers le récit, le narrateur exprime le désir d’entrer dans les lieux
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inaccessibles or interdits. Ici, il y a un cycle qui se répète : le désir au début, qui incite l’exploration
l’augmentation du désir encore à cause de cette interdiction ou difficulté. C’est une inquiète qu’on
trouve chez Freud quant aux anxiétés d’enfance : ça fait partie du complexe d’Œdipe, ou l’enfant
veut déplacer son père et aimer la mère. Il y a même une reproduction corrompue de ce problème
au début de Combray, quand il écrit la lettre à sa mère pour la faire monter pour lui baiser avant
s’endormir. Le narrateur exprime le désir d’avoir et d’aimer sa mère, mais ce rapport est
concret de l’impossibilité de la réalisation de ce rêve. Cette introduction au désir avec sa mère est
non seulement œdipienne : c’est un goût de comment il s’agira plus tard avec les révélations
Montjouvain.
Quant au plaisir, il y a une liaison entre le plaisir et les sentiments du mal. Par exemple, le
plaisir que trouve le narrateur dans sa première rencontre avec Gilberte est émotionnellement
compliqué : il aimerait « de lui faire du mal… lui crier en haussant les épaules : « Comme je vous
trouve laide, grotesque, comme vous me répugnez ! » » (Proust 255). De même, Mlle Vinteuil
découvre le plaisir en essayant de faire du mal : mais si elle réussit à faire du mal et à éprouver du
plaisir est contestable. Quoi qu’il arrive aux personnages à Montjouvain, il est certain qu’on ne
peut pas rencontrer le plaisir sans aussi explorer le mal. Il y a une sorte de masochisme, de sadisme,
de cruauté inévitable, chaque fois qu’on poursuit le plaisir, n’importe quel visage il prenne : on
trouve le mal de différentes sortes et niveaux intérieur à tous. Et, comme Françoise qui abat les
poules ou qui rend malade la fille de cuisine, on peut provenir du plaisir en déclenchant et en
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accédant le mal. L’exhibitionnisme, non seulement chez Mlle Vinteuil et son amie, permit ce
rapport, parce que c’est une méthode directe d’exprimer le mal et de gagner le plaisir.
dépasse, en prédominance et en importance, les autres : le regard. Dans ces trois scènes, le regard
tient la puissance de transpercer les obstacles réels ou invisible, de fermer la brèche entre sujet et
voyeur : par exemple, quant à Gilberte, le narrateur dit que « je la regardais, d’abord de ce regard
qui n’est pas que le porte-parole des yeux, mais à la fenêtre duquel se penchent tous les sens,
anxieux et pétrifiés, le regard qui voudrait toucher, capturer, emmener le corps qu’il regarde et
l’âme avec lui » (253). Et pour Gilberte et Mme de Guermantes, c’est le regard qui permet le
narrateur d’échanger la vérité pour les rêves ; il transforme leurs yeux noirs en yeux bleus pour lui
plaire et pour réaliser son désir personnel. Cette « merveilleuse indépendance des regards
humains », comme il dit, qui puissent « se promener seuls loin de lui », est la base du voyeurisme
chez Proust ; l’idée d’un regard, celui du désir, qui peut traverser le temps et la distance (253). Ce
concept du regard donne au narrateur l’occasion de découvrir les mondes dont il n’appartient pas ;
il lui permet de s’infiltrer dans les mondes exclusifs. Lorsqu’il ne peut pas appartenir au monde, il
Aussi comme le voyeur traditionnel, le narrateur, et les autres personnages qui jouent des
rôles voyeuristes à travers le roman, ne peut pas se dégager du rôle ou de la scène dont ils
observent. En étant voyeurs, ils font aussi parties du spectacle. Même quand le narrateur est caché
dans l’herbe à Montjouvain, il fait partie du spectacle : il réalise le rôle du spectateur à qui les deux
femmes font allusion. Le narrateur est structurellement exclu de ce monde des femmes lesbiens,
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mais il participe quand même dans les spectacles et rituels du monde en leur observant. Cependant
ce rôle ne peut pas étendre jusqu’à avoir une place dans le monde : c’est seulement comme voyeur
qu’il peut accéder ces expériences, comme s’il avait une fenêtre particulière, fait en glace
incassable. Il y a une séparation claire entre le voyeur et le monde désireux : il faut être partie du
spectacle sans être partie du monde pour arriver au vrai voyeurisme et exhibitionnisme ; plus
simplement, il faut avoir des étrangers et des exclus pour même avoir un monde exclusif que les
autres essaient de pénétrer. Tout ça ne propose pas que le voyeur soit complètement impuissant—
vision : cette autorité est l’essence du voyeur. Les exhibitionnistes peuvent régler le contenu du
spectacle, mais c’est le voyeur qui le rend visible, et c’est lui qui détermine où se trouve le regard.
Comme ils sont les responsables du spectacle, les exhibitionnistes établissent la scène, le
contenu, et, indirectement, le plaisir qu’on peut y obtenir. Mlle Vinteuil et son amie sont les
semble bien répétée, comment leurs phrases ont une qualité clairvoyante et anticipée. Il faut
remarquer que c’est encore toujours embrouillant d’analyser les actions aperçus dans Du côté de
chez Swann comme exhibitionniste, parce que ces moments ne sont jamais libres de la lentille du
narrateur et, par conséquent, du voyeur. Pourtant, ce fait n’enlève pas la contrôle de ces femmes
de la suite des gestes et des événements de la scène. Et elles continuent de trouver le plaisir en être
vues : comme dit l’amie de Mlle Vinteuil, « quand même on nous verrait, ce n’en est que meilleur »
(276). Elles ne sont pas anxieuses d’être le sujet du regard ; au contraire c’est en fait une préférence
inhérente, un élément intrinsèque de leur plaisir. Dans son livre Proust’s Lesbianism, Elisabeth
Even if the two women being spied on at Montjouvain do not actually know that they are
being watched, their pleasure centrally includes that possibility. It is thus they and not their
voyeur who control the spectacle (the idea of control being another essential component of
voyeurism), as becomes clear when Mlle Vinteuil does finally close the shutters in the
narrator’s face before anything overtly sexual occurs; they are in charge of the curtain in
Ainsi Mlle Vinteuil et son amie anéantirent la puissance du voyeur : donc quoi maintenant est le
rôle du narrateur, si comme voyeur il est presque impuissant ? Il fonctionne alors comme aspect
de leur fantaisie du plaisir sexuel, comme un objet immatériel qui satisfait les conditions préalables
de ce plaisir. Ce n’est pas sa propre présence ou son désir qui crée une situation voyeuriste et
exhibitionniste, parce que Mlle Vinteuil et son amie reprennent la puissance dans leur scène : c’est
alors le souhait des femmes qu’il soit voyeur qui lui rend le rôle. Notamment, même avant cet
épisode, avant que Mlle Vinteuil et son amie engage le narrateur dans leur plaisir, il est défini
comme spectateur : c’est manifestement son rôle principal dans le roman, ici symboliser par
l’impossibilité d’échapper de sa position sous la fenêtre. Chez Proust, il paraît que d’être narrateur
C’est ce monde lesbien, de Mlle Vinteuil et son amie, qui devient ainsi un microcosme
d’un lieu explicitement interdit au narrateur, un lieu qui lui rend paradoxalement impuissant
comme voyeur, même qu’il retient son rôle comme narrateur. Ce monde peut aussi joindre
clairement le fantasme du spectacle à la vérité des gestes. Évidemment, le narrateur ne peut pas
accéder le monde des femmes amoureuses d’autre femmes : et comme homme, pour lui il n’y a
même pas seulement le problème de ne pas pouvoir pénétrer dans ce monde à cause de son genre
et son sexe ; il y a aussi un autre obstacle. Car même si, hypothétiquement, il pouvait infiltrer dans
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ce monde et trouver une manière de participer dans cet endroit, il n’aurait pas de rôle à jouer dans
leur amour. Comme dit d’ailleurs, il faut avoir des exclus pour rendre un monde un lieu exclusif.
Mais, quant au modèle offert par le texte, l’interdiction renforce et augmente le désir d’y pénétrer
: parce que le narrateur est structurellement exclu du monde lesbien, mais il participe quand même
comme voyeur, bien qu’il soit voyeur limité, il ne peut pas s’échapper du rôle fondamental qu’il
doit soutenir comme narrateur. Sa fonction narrative n’est pas subjective ou effaçable. Il est obligé
de raconter non seulement les mondes du passé mais de le faire sans cesse, pour que le récit ne
s’écroule pas.
Alors c’est à travers la scène à Montjouvain qu’on peut analyser le rapport complexe entre
le rapport entre tout cela et les implications philosophiques sont révélés petit à petit. En
commençant, il faut s’adresser au fait que ce n’est pas seulement le narrateur qui est empêcher de
découvrir d’autres mondes : Mlle Vinteuil veut aussi pénétrer dans un monde elle ne peut pas
complètement accéder, le monde du mal et du sadisme. À cause de l’éducation morale de son père,
elle a intériorisé une moralité profonde et fixe ; elle veut ressentir le plaisir, mais elle peut
seulement le trouver chez le mal. Elle pense que le mal est peu commun ; entre-temps, le narrateur
Marcel découvre en l’observant que le mal n’est pas quelque chose d’extérieur, mais en fait qu’il
vit dans nous tous. Mlle Vinteuil est, en effet, modèle de l’intériorisation du mal.
Pourtant ça ne veut pas dire que Mlle Vinteuil est une vraie sadique ou méchante. Les vrais
méchants font le mal sans y penser. Il y a, pour Mlle Vinteuil, un obstacle qui ne lui permet pas
d’accéder le « vrai mal » ; elle se doute toujours quand elle essaie d’exécuter le mal. Le paradoxe
c’est que, bien qu’elle poursuive le mal à la recherche du plaisir, le vrai mal est hors de portée. Car
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même qu’elle pense qu’elle va trouver le plaisir au mal, la vérité c’est qu’elle est une sadique « si
purement sentimentaux, si naturellement vertueux » (Proust 279) qui pense que « le plaisir… [est]
malin », qui n’a pas une idée véritable du plaisir (280). Mlle Vinteuil invente une « vérité » de son
désir et de son plaisir, lié aux gestes méchants ; c’est une illusion d’une idée imaginaire du plaisir.
À ce titre c’est essentiel à cette scène de théâtre crée par et pour Mlle Vinteuil, que
quelqu’un la voit. Quelqu’un, mais particulièrement son père : c’est clair qu’elle a situé le portrait
de son père dans un endroit évident et visible, pour fabriquer la chance d’élever une objection
contre son désir pour le regard et contre son exhibitionnisme. Paradoxalement, c’est aussi la
puissance de ce regard qu’elle imagine va lui rendre le plaisir. L’exhibitionnisme est un trait hérité
chez Mlle Vinteuil : ses choix, en ce qui concerne le portrait de son père, imitent parfaitement les
actions de M Vinteuil avec la feuille de musique. Ici, et tout à travers le roman il y a des occasions
d’une liaison complexe et intrinsèque entre le mal et le bon. Cette liaison parallèle le rapport entre
le désir et le plaisir et le voyeurisme et l’exhibitionnisme : les derniers sont d’habitude liés au mal,
mais leur fonction, réelle ou imaginée, chez ce roman est d’apporter les biens amoureux et
sexuelles. Il n’est même pas seulement qu’il faut avoir le mal pour avoir le bon—il faut aussi que
tous les deux soit marier, l’un à l’autre. La tentative de Mlle Vinteuil, de trouver le plaisir au mal,
de vivre une expérience sensuelle corrompue, est un travail inutile pour elle, mais on apprend, à
travers le regard du narrateur, que c’est un défaut à elle unique, et non pas une division absolue
entre le bon et le mal. La fusion de ces deux éléments est la base du rapport entre le désir et le
satisfaction.
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Alors ce n’est qu’en jouant un rôle qu’on peut accéder des aspects cachés de soi-même,
selon les expériences détaillées en Combray. Le désir et le plaisir sont liés au voyeurisme et à
monde exclusif, mais aussi une représentation du rapport entre les expériences sensuelles, le bon
et le mal. D’après Mlle Vinteuil, il faut jouer le rôle d’exhibitionniste pour même essayer d’accéder
le plaisir ; quant au narrateur, être voyeur renforce la puissance et l’intensité du désir. Ces liaisons,
entre le bon et le mal, et l’état changeant de la puissance, nous donne l’alerte que rien n’est fixe,
que tout peut changer d’un moment à l’autre : il y a toujours une promesse d’hasard. En outre il
faut remarquer que les mondes impénétrables ne sont pas limités aux lieux qui provoquent les
pensées sensuelles : le côté de Guermantes et Vivonne en plus sont des endroits comme le monde
lesbien. Ils ont un rapport semblable au désir et le narrateur désire de les pénétrer mais il n’en peut
pas ; il est évité par la distance. Essentiellement, tous les mondes de Combray, que c’est le monde
lesbien de Mlle Vinteuil, le monde des souvenirs à travers la madeleine, ou le monde historique
de l’église, sont d’une façon mondes exclusifs grâce à la distance, que c’est une distance physique,
Citations