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FSJES SOUISSI
Pr Hicham SADOK
SOMMAIRE
LE BUDGET .................................................................................................................................... 17
GLOSSAIRE ................................................................................................................................ 89
Objectifs :
- Comprendre comment les principales modalités d'analyse des coûts et des résultats
et de prévisions budgétaires constituent autant d'outils d'aide à la décision à
destination des opérationnels.
- Savoir les utiliser dans des cas simples.
Pédagogie :
«Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers s’assurent que les ressources
sont obtenues et utilisées, effectivement et efficacement, pour atteindre les objectifs de
l’organisation » (R.N. Anthony).
Mais « contrôleur de gestion » est un métier spécifique qui a pour objet d’aider un
ensemble de managers à piloter leurs activités en mettant à leur disposition des outils d’aide à
la décision adaptés à leurs besoins, en réalisant des études et analyses de tout ordres et en
fournissant régulièrement les informations les plus pertinentes possibles.
« L’aide à la décision » - Comment mesurer le risque de faire des pertes sur un produit
donné ? Comment évaluer simplement les perspectives de résultat d’une activité ?
Comment allouer au mieux les ressources de l’entreprise ? En dessous de quel prix de
vente minimal ne peut descendre ? etc.
1) Prévision des ventes : 4220 unités pour une valeur de 5 908 kDh.
2) Matières :
a) Achats prévus : 21 600 kg pour une valeur de 864 kDh.
b) Politique de stocks : Stock initial : 0 ; Stock final : 0.
5) Conditions de financement :
a) L’entreprise TOUTCONFORT a contracté un emprunt à long terme de 900 kDh au 01/01/N-
2. Durée de l’emprunt : 6 ans. Remboursement annuel au 31/12 de chaque année. Taux
d’intérêt annuel : 10 % du montant restant dû sur l’année N, payables au 31/12/N.
b) Par ailleurs, le budget de trésorerie indique que l’entreprise sera vraisemblablement en
découvert de 850 kDh pendant 30 jours. Les agios dus à la banque se calculeront à partir d’un
taux annuel de 10%.
# Travail à faire :
Inventaire :
Commentaire :
Le résultat après impôt équivaut à 2,7% du CA. C’est une performance à juger en fonction des
attentes des actionnaires et du dirigeant, et en fonction du marché et de l’historique de la firme.
1.1. Définition :
Un budget est une prévision financière chiffrée, associée à un plan d’actions correspondant
aux objectifs définis et comprenant les moyens arrêtés pour atteindre ces objectifs.
Remarque :
Le plan d’actions est essentiel puisqu’il définit comment (avec quels moyens, quelle politique,
quel calendrier des actions) les objectifs fixés pourront être réalisés. La prévision chiffrée
n’est que la traduction financière de ce plan d’actions.
1.2. Illustration :
Admettons que les objectifs d’une famille de quatre personnes prévoyant de partir en vacances
soit de se reposer, s’amuser et profiter de paysages différents. Admettons également que le
projet de vacances défini dans une première approche soit le suivant :
Dépenses prévues
Billet d’avion 450 Dh x 4 personnes 1800 Dh
Trajet vers 3 visites 80 Dh x 4 personnes 320 Dh
Hôtel en demi-pension 300 Dh x 4 personnes 1200 Dh
Repas de midi et sorties du soir Estimation grossière 800 Dh
Location de voiture sur une semaine Agence de voyage 300 Dh
Activités des enfants Estimation grossière 300 Dh
Souvenirs Selon dépenses habituelles 200 Dh
Autres loisirs Selon dépenses habituelles 200 Dh
Total des dépenses 5 120 Dh
Ressources disponibles
Economies déjà réalisées Compte d’épargne 12 000 Dh
Réserves souhaitées pour l’achat d’une Modèle XX - 10 000 Dh
voiture
Revenus espérés des 4 mois à venir Dont une partie variable 12 000 Dh
Dépenses courantes Selon habitudes -11 000 Dh
Espérance de gains en bourse 15000Dh x 6% /12 *4 mois 600 Dh
Total des ressources 3 600 Dh
Constat : il y a inadéquation entre les moyens qu’il devrait être possible d’allouer et les
dépenses prévues
Solutions possibles :
Puiser plus dans la réserve pour l’achat de la voiture qu’on pourrait reporter à plus tard
Mettre en œuvre des actions pour augmenter les revenus espérés (ex : faire des heures
supplémentaires)
Emprunter
De même, en entreprise, des arbitrages sont nécessaires pour que la somme des projets
(objectifs, recettes et dépenses) des différents services corresponde aux objectifs globaux
visés par la direction générale. Ce n’est que lorsqu’un équilibre est trouvé que le budget peut
être entériné.
Elle se traduit par des objectifs financiers et des objectifs non financiers.
Vocabulaire :
Dans le jargon de l’entreprise, le terme de budget est utilisé aussi bien pour évoquer les
prévisions et objectifs globaux de la firme, que pour évoquer les prévisions et objectifs d’une
division, d’un service ou d’un projet donné.
On parle alors de :
budget de production
budget informatique
Un budget est généralement élaboré pour un exercice donné (et donc pour une période de
douze mois). Cependant, un budget peut se rapporter à une période différente s’il concerne un
projet ou une opération à cheval sur deux exercices.
Lorsque l’entreprise s’est dotée d’un plan à trois (ou cinq) ans, le budget constitue la première
année du plan et est élaboré en même temps que le plan à trois (ou cinq) ans. Il se distingue
nettement des autres années du plan par le niveau de détail des informations contenues ainsi
que par le degré d’engagement des acteurs vis à vis des performances qui y apparaissent.
2. L’élaboration du budget :
Les acteurs :
La direction générale
Un budget repose nécessairement sur des hypothèses et est donc empreint de subjectivité.
Néanmoins, pour limiter cette subjectivité, des données internes ou externes déjà établies sont
généralement utilisées :
Budget commercial
Quantités à produire
Stocks de
Achats Investissements
matières
premières Main
d’œuvre Machines
Services centraux
Trésorerie
Le volume des ventes doit être cohérent avec le volume de production corrigé de la
variation des stocks et de la sous-traitance éventuelle
Les quantités à produire doivent être cohérentes avec les effectifs de production et les
outils de production prévus.
Le nombre total d’embauches prévues dans les différents services cohérent avec les
coûts de recrutement estimés par le service du personnel
Une fois que tous les services ont été consultés et ont émis leurs propositions, les principales
situations empêchant l’arrêté du budget et imposant des arbitrages puis une révision des
propositions sont :
L’impossibilité de financement
Le déséquilibre dans les ambitions affichées dans les différents services ou les
différentes divisions
Illustration :
Résultat avant frais financiers 200 000 Résultat avant frais financiers 200 000
Définitions :
Centre de recettes : un service ou département est dit "centre de recettes", lorsque son budget
ne comporte que des recettes. Le budget est considéré comme respecté si le chiffre d'affaires
réel est au moins égal au chiffre d'affaires prévu.
Centre de coûts : un service ou département est dit "centre de coûts", lorsque son budget ne
comporte que des coûts. Le budget est considéré comme respecté si les coûts réels n'excèdent
pas les coûts prévus pour un niveau d'activité conforme aux prévisions.
Centre de profits : un service ou département est dit "centre de profit", lorsque son budget
comporte des recettes et les coûts afférents aux produits vendus. Le budget est considéré
comme respecté si la marge réelle de ce service est au moins égale à la marge prévue.
Prix de cession interne : un prix de cession interne est un "prix" utilisé pour valoriser une
transaction entre services ou départements d'une même entité. L'utilisation de prix de cession
internes est nécessaire dès lors que l'entreprise est organisée en centres de profits.
Le fait de traiter un service ou département en tant que centre de coût (ou centre de recette) ou
en tant que centre de profit est un choix qui dépend du degré de responsabilisation et
d'autonomie qu'on souhaite donner à ce service.
Dans une démarche prévisionnelle, pour prendre une décision, il est nécessaire d’anticiper les
coûts et recettes futures, et ceci pour un niveau d’activité donné.
Leur montant varie dans le même sens que l’activité mesurée soit par le volume de production
soit par un temps d’activité. Par simplification, on considère que la variation est
proportionnelle à l’activité.
Leur montant est indépendant de l’activité dans le cadre d’une structure donnée c’est-à-dire
d’une organisation productive caractérisée par un nombre de machines, de salariés, etc.
définissant une capacité productive.
Remarque : la notion de structure est une référence à court terme. A long terme, il y aura
forcément des investissements modifiant les charges fixes.
Les charges variables totales sont considérées comme proportionnelles au volume d’activité.
Les charges variables unitaires sont constantes par rapport à ce même volume d’activité.
Les charges fixes totales sont constantes quel que soit le volume d’activité.
Ces charges sont traitées par une décomposition pour une part en charges variables et pour
l’autre en charges fixes.
Le coût total est la somme des coûts variables totaux et des coûts fixes.
Le coût moyen se calcule en divisant le coût total par le volume d’activité. Du fait qu’il
comprend un coût fixe unitaire et que celui-ci varie en fonction du volume d’activité, le coût
moyen dépend du volume d’activité.
En utilisant la distinction coûts variables / coûts fixes, on peut calculer des marges
intermédiaires par le calcul des coûts partiels.
2.1. Terminologie :
Le résultat total est égal au chiffre d’affaires diminué du coût de revient complet ; le
résultat unitaire est donc égal au prix de vente auquel est soustrait le coût complet
moyen unitaire.
Une marge globale correspond au chiffre d’affaires diminué d’une partie des coûts. De
multiples marges peuvent être calculées telles que : la marge sur coût d’achat, la marge
sur coûts variables ou la marge sur coût direct.
Par définition, on a :
RESULTAT: R = (P – V) Q – CF = MCV - CF
Vous disposez des informations suivantes relatives à la société Guel sur une période donnée :
Stocks :
Stock initial de matières premières : 125 000 Dh ; Stock final de matières premières : 135 000
Dh
Stock initial de produits finis : 150 200 Dh ; stock final de produits finis : 141 125 Dh
Charges :
# Travail à faire :
Chiffre d’affaires
Consommation de
matières premières
Achats
Stock initial de
matières
Stock final de
matières
Charges variables
d’approvisionnement
MCV d’achats
Variation de stocks
produits finis
Stock initial de
produits finis
Stock final de
produits finis
Charges variables de
production des
produits fabriqués
Coûts variables de
production des produits
finis vendus
MCV de production
Charges variables de
commercialisation :
Charges variables de
distribution
Total coûts variables
Résultat
Il est impératif de ne pas confondre charges directes et indirectes, et charges variables et fixes.
Les charges prises en compte correspondent à la totalité des charges relatives à l’objet du
calcul.
Les coûts utilisés dans les calculs ne correspondent qu’à une partie des charges pertinentes en
fonction du problème à traiter.
Cette méthode ne retient que les charges variables, qu’elles soient directes ou indirectes.
Cette méthode ne retient que les charges affectables sans ambiguïté, qu’elles soient variables
ou fixes.
Cette méthode intègre, outre les coûts variables, les charges fixes directes. On calcule une
marge sur coût spécifique qui doit permettre la couverture des charges fixes indirectes.
Du fait de l’existence de différentes méthodes de traitement des coûts, les stocks peuvent être
évalués en coûts complets ou en coûts variables.
Nous allons étudier l’incidence de la méthode retenue sur le compte de résultat et déterminer
si une méthode est préférable par rapport à l’autre.
Vous avez reçu les informations prévisionnelles suivantes, relatives à l’exercice prochain :
# Travail à faire :
Présenter le compte d'exploitation selon que les stocks sont évalués en coûts variables (direct costing)
ou en coûts complets. Comparer les deux informations.
Coût de
Coût de production
Production.
Variable
Variable
Coût fixe de
Stock Final
production
Coûts variables de
Stock Final
distribution
Coût de
TOTAL Coûts
production des
variables
produits vendus
Coût de
Coûts fixes de
distribution et
Production
Administration
Résultat Résultat
opérationnel opérationnel
Capacités de production mensuelles normales : 200 u. ; production réelle: 200 u durant 4 mois
consécutifs.
Coût variable unitaire stable: 10 KDh ; charges fixes mensuelles imputables: 2 000 KDh.
Ventes des 3 premiers mois : 20 u à 40 KDh/u (prix normal) ; ventes du 4ème mois : 740 u à 12
KDh/u (prix bradé)
# Travail à faire :
1. Evaluer les stocks mensuels et les résultats mensuels par la méthode des coûts
complets et par la méthode des coûts variable.s
CA
Coût des
ventes
Coûts
Fixes
Résultat
Les données sont identiques à celles du cas Nouzaret. On fera simplement l’hypothèse d’un stockage
volontaire au cours des trois premiers mois destiné à satisfaire la demande saisonnière du 4 ème mois.
Toutes les ventes se font donc à 40 KDh.
CA
Coût des
ventes
CF
Résultat
Le comptable de la société JAU vous fournit les informations suivantes relatives à six périodes
passées :
Périodes 1 2 3 4 5 6
Stock initial : 0.
Production normale par période : 150 unités (soit un coût fixe unitaire systématiquement imputé
de 2 KDh/u).
# Travail à faire :
1. Calculer les résultats périodiques en coûts complets (en procédant aux ajustements nécessités
par l’imputation rationnelle des charges fixes indirectes de production) et en coûts variables.
Postes 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
1. Le seuil de rentabilité :
1.1. Définition :
On parle aussi de chiffre d’affaires critique, de point critique, de point d’équilibre, de point
mort, de point zéro, de seuil de profitabilité.
Le seuil de rentabilité est le niveau de chiffre d’affaires où le chiffre d’affaires est égal aux
coûts variables et coûts fixes
Le seuil de rentabilité est le niveau de chiffre d’affaires où la marge sur coûts variables est
égale aux coûts fixes
Les informations suivantes, collectées dans l'entreprise MAMOUN, sont relatives à une période future
:
# Travail à faire :
3. Quel résultat serait obtenu si le coût variable unitaire diminuait de 10 % et les charges fixes de
100 000 Dh ?
4. Quel prix de vente fixer pour obtenir un bénéfice de 300 000 Dh avec 8 000 u vendues ?
5. Quel volume supplémentaire faut-il vendre pour couvrir 80 000 Dh de charges fixes consécutives à
l'acquisition d'un nouveau matériel spécifique ?
Ce calcul impose que l’hypothèse d’une réalisation régulière du chiffre d’affaires sur l’année
soi réaliste.
MS = C.A. - SR
La MS est le montant du chiffre d’affaires prévu pouvant ne pas être réalisé du fait d’une
conjoncture défavorable sans que l’entreprise ne devienne non rentable sur la période
considérée.
L’indice de sécurité :
Quand on rapporte la marge de sécurité sur le chiffre d’affaires, on parle d’indice de sécurité
(IS)
IS = MS / CA = (CA-SR)/CA = 1-(SR/CA)
L’indice de prélèvement :
IP = (CF/CA) x 100
Plus l’indice de prélèvement est faible, plus l’entreprise peut facilement atteindre le seuil de
rentabilité.
Ainsi, un levier opérationnel de + 3 signifie que pour une variation de 10 % du CA, le résultat
augmenterait de : R = LO x 10% = 3 x 10% = 30%
o LO = MCV/R
On appelle « coûts pertinents » (ou « revenus pertinents ») les coûts (ou revenus) qui diffèrent
selon les différentes alternatives envisagées. Ces coûts et revenus sont ceux qu’il faut et qu’il
suffit de prendre en compte pour déterminer quelle alternative offre le meilleur résultat global
pour la firme.
Selon la situation, les coûts pertinents peuvent être des coûts variables ou des coûts fixes ou
des coûts d’opportunité ou une combinaison des 3.
1. Le raisonnement marginal :
La société Durail exploite une petite ligne ferroviaire travaillant sur réservation. Le train peut
être constitué selon les besoins de 6 à 10 wagons (de 100 voyageurs chacun) en sus de la
locomotive. Une analyse des coûts a permis de déterminer que :
tout aller et retour du train coûte 100 000 Dh en frais d’énergie, temps de travail et de
maintenance ;
tout wagon mis en service génère à 2 000 Euros de frais d’énergie et de nettoyage ;
# Question :
Quel est le coût du 595ème voyageur (en admettant qu’il est le dernier) ? du 601ème (en
admettant qu’il est le dernier)? du 1001ème(en admettant qu’il est le dernier)?
On appelle coût « marginal » d’une commande le coût supplémentaire induit par cette
commande. Le coût « marginal » d’un article est le coût induit par une augmentation du
volume d’activité d’une unité.
De même, le chiffre d’affaires (et le résultat) marginal d’une commande correspond au chiffre
d’affaires (et au résultat) généré par cette commande.
Il peut comprendre également des coûts fixes, c’est notamment le cas lorsque, sans la
commande supplémentaire considérée, l’entreprise utilise à 100% certaines de ses capacités.
Pour le mois à venir, les prévisions de résultat de l’entreprise Margi ont pu être établies comme suit à
partir du volume de ventes enregistré dans le carnet de commandes du mois :
Un bon client organise une quinzaine exceptionnelle de promotion pour fêter son dizième anniversaire
et demande à acheter 100 articles à 500 Euros. Il déclare pouvoir les obtenir chez un concurrent de
Margi pour une qualité légèrement inférieure mais estime que « compte tenu de nos excellentes
relations, à titre exceptionnel, il serait apprécié qu’un petit effort soit fait… ».
# Travail à faire :
Sachant que l’entreprise Margi a la capacité disponible pour honorer cette commande en sus de son
carnet de commandes actuel, que lui conseillez-vous ?
Mais
Une entreprise ayant trop souvent recours à un raisonnement marginal risque un résultat
global négatif.
2.1. Illustration :
Une étudiante part un mois en vacances en camping à la ferme voisine de chez ses parents. Elle a
emprunté sa tente à son frère. Elle cuisine ses repas sur le camping et avec le gaz. Son activité
principale est la randonnée à pied.
Manque à gagner (revenu après impôt perdu du fait de ne pas avoir travaillé). 800 Dh
Total 1 011 Dh
2.2. Définition :
Le « coût d’opportunité » d’une alternative correspond au manque à gagner induit par le fait
que pour pouvoir réaliser cette alternative, il a fallu renoncer à une autre possibilité.
Exemples :
Si vous devenez utilisateur de ces informations (opérationnel), vous devrez poser des
questions précises et ne pas utiliser un coût sans savoir ce qui se cache dedans
Un budget de trésorerie est une simulation chiffrée faisant le point des entrées et des sorties de
liquidités afin d'évaluer les besoins de trésorerie ou les excédents à placer correspondant aux
actions prévues dans le budget d’exploitation et le budget d’investissement. Des solutions
financières sont alors envisagées.
La connaissance des soldes mensuels permet tout d'abord de savoir si, a priori, l'entreprise a la
capacité de financer les projets envisagés dans le budget. Ce n’est que lorsque la réponse à
cette question est positive que les budgets d’exploitation et d’investissements correspondants
sont définitivement avalisés.
Il a dépôt de bilan quand une entreprise même rentable n’est pas en mesure de faire face au
paiement d’un fournisseur ou des salariés ou de l’Etat.
2.1. La logique :
Un budget de trésorerie mensuel ne peut être élaboré que lorsque le budget d’exploitation et le
budget d’investissements ont été « mensualisés », c’est-à-dire élaborés au mois le mois.
Il se calcule en tenant compte une à une de toutes les entrées et sorties d’argent, quelle que
soit leur nature.
Les soldes mensuels de trésorerie ne peuvent être estimés que lorsque sont connus :
Comment prend-on en dans le budget de trésorerie les dépenses liées aux achats de
matières premières ?
- S’il y a des emprunts à rembourser ou des placements qui génèreront des rentrées de
liquidités
- Quel est le montant des créances que l’entreprise devrait percevoir au cours de l’exercice
- Quel est le montant des dettes que l’entreprise devra payer au cours de l’exercice
2.2. Un poste particulier qui ne dépend pas de l’entreprise : l’impôt sur les sociétés :
L’impôt sur les sociétés se paie sous la forme de quatre acomptes trimestriels payés au cours
de l’année considérée et d’un solde de liquidation.
Si ce solde est positif, il est versé dans les trois mois suivants la clôture de l’exercice.
Cas Fisca
Soit l’entreprise Fisca qui a enregistré sur l’exercice N, un bénéfice de 1 000 000 Dh. (taux
d’imposition sur chaque exercice : 33 1/3 %).
Au 31 janvier N+2, on constate que le résultat de l’exercice N+1 a été de 1 100 000 Dh. Quel est le
solde de liquidation à verser ?
BUDGET DES
APPROVISION- Achats BUDGET DES
Ventes VENTES
NEMENTS
ETATS
ETATS STOCKS Variation des Production STOCKS
stocks PRODUITS
APPROVISION- stockée FINIS
NEMENTS d’approvis.
BUDGET DES
DIVERS FRAIS
. Production Frais de
production
. Distribution Frais de
distribution
. .Administration Frais
administratifs
FRAIS
FINANCIERS Fr. financiers
. Si désinvestis-
sement Valeur Nette
comptable
BILAN PREVISIONNEL
COMPTE DE
BILAN INITIAL RESULTAT
PREVISIONNEL
IMMOBILI- CAPITAUX
Point de départ des SATIONS PROPRES
différents postes
. Capital
. Résultat Résultat
STOCKS
ETATS STOCKS
- produits finis . Produits
- matières - Matières
BUDGET DE
TRESORERIE CREANCES
CLIENTS,
-Encaissements AUTRES
CREANCES
DETTES
-Décaissements FOURNIS-
SEURS,
AUTRES
DISPONIBI- DETTES
Solde
LITES
La SARL Cart’Imprim réalise et commercialise des cartes postales ainsi que divers documents
relevant du même savoir-faire. Nous sommes au début de l’année N, et, soucieux du bon
fonctionnement de la société, son gérant vous consulte afin d’établir les documents prévisionnels pour
l’exercice N.
1. ventes :
- Les commandes sont supposées être fabriquées, livrées et facturées dans le mois.
- Les clients paient à soixante jours fin de mois, mais versent un acompte de 10 % lors de la
commande.
- Commissions sur ventes = 1 % du CA, payées en fin de chaque mois pour le mois considéré,
- Charges sociales sur les commissions : 50 % des commissions sur ventes, payées en fin de chaque
mois pour le mois considéré,
2. Production :
- Main d’œuvre de production et charges sociales : 530 kDh sur l’année, payées en fin de chaque
mois pour le mois considéré,
- Frais directs et indirects de production : 620 kDh, à répartir sur les 12 mois, et payés en fin de
chaque mois,
3. Achats :
- En cas de découvert bancaire, les agios coûteraient 15 % (taux annuel) et seraient décomptés en
fin de trimestre.
- Les commandes fournisseurs sont supposées être livrées et facturées sans délais.
Par ailleurs, le taux d’impôt sur les sociétés, payé en N+1, est de 45% du résultat et l’univers est sans
TVA.
CART’IMPRIM – SOLUTION :
J F M A M J J A S O N D
Avances clients 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18
Réglements 62,5 62,5 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180
Avances à
-8 -8 -18 -18 -18 -18 -18 -18 -18 -18 -18 -18
déduire
Total entrées 72,5 72,5 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180
Commissions y c
2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7
charges
Main d’œuvre de
44,17 44,17 44,17 44,17 44,17 44,17 44,17 44,17 44,17 44,17 44,17 44,17
production
Frais directs et
51,67 51,67 51,67 51,67 51,67 51,67 51,67 51,67 51,67 51,67 51,67 51,67
indirects
Total sorties 149,87 149,87 149,87 178,53 178,53 178,53 178,53 178,53 178,53 178,53 178,53 178,53
Entrées – sorties -77,37 -77,37 30,13 1,47 1,47 1,47 1,47 1,47 1,47 1,47 1,47 1,47
Solde début mois 23 -54,37 -131,73 -105,2 -103,73 -102,27 -104,63 -103,17 -101,70 -104,05 -102,58 -101,12
Solde avant agios -54,37 -131,73 -101,60 -103,73 -102,27 -100,80 -103,17 -101,7 -100,24 -102,58 -101,12 -99,65
Solde après agios 54,37 -131,73 -105,2 -103,73 -102,27 -104,63 -103,17 -101,7 -104,05 -102,58 -101,12 -103,44
3. Bilan au 31/12/N+1 :
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Capitaux propres
Immo corp. Nettes 80 Capital social 100
Réserve légale 10
Autres réserves 44
Résultat de l’exercice 3,61
Actif circulant Dettes
Stock matière 56 Avances perçues 36
Stock produits finis 44 Fournisseurs 240
Clients 360 Dettes fiscales 2,95
Disponibilités - Découvert 103,44
Remarque :
La TVA (ou taxe sur la valeur ajoutée) est une taxe perçue par l’Etat et à la charge du client
final.
Les transactions marchandes (produits, services) soumises à la TVA donnent lieu à des
paiements Toutes Charges Comprises entre les deux parties. Le chiffre d’affaires et les achats
d’une entreprise sont donc respectivement perçus et payés pour leur montant ………..
Tous les mois (ou trimestres), les entreprises doivent établir leur déclaration de TVA où est
calculée la TVA exigible au titre du mois (ou trimestre).
- au montant de la TVA collectée : (i.e. TVA correspondant aux ventes de biens et aux
encaissements de prestations de services enregistrés sur le mois)
- diminué du montant de la TVA déductible : (i.e. TVA correspondant aux achats de biens
réalisés sur le mois et aux décaissements de prestations de services).
Si ce solde est positif, l’entreprise doit le verser au Trésor aux alentours du 20 du mois
suivant.
Si ce solde est négatif, l’entreprise reporte ce crédit de taxe sur la TVA des mois suivants ou
peut, selon certaines modalités, en obtenir le remboursement.
4.2. Illustration :
Soit l’entreprise Titra qui, sur le mois de septembre N, prévoit de vendre pour 300 000 Dh de
marchandises Hors Taxes, recouvrables fin novembre N. Les achats de septembre sont estimés pour
# Questions :
1. Calculez la TVA exigible des mois de septembre et octobre N selon les prévisions de Titra.
Octobre Novembre
TVA exigible -(58800 – 23520) = - 35 280
Recouvrement du Chiffre 300 000+ 58 800 = 358 800
d’affaires
Paiement des achats de - (120 000 + 23 520) = - 143
marchandises 520
Evolution de la trésorerie dans - 178 800 +358 800
un univers avec TVA
Evolution de la trésorerie dans - 120 000 + 300 000
un univers sans TVA
Ecart - 58 800 + 58 800
Retour à Cart’imprim évoluant dans un univers avec une TVA de 19,6% applicable aux achats
et aux ventes.
J F M A M J J A S O N D
TVA collectée 35,28 35,28 35,28 35,28 35,28 35,28 35,28 35,28 35,28 35,28 35,28 35,28
TVA déductible 15,68 15,68 15,68 15,68 15,68 15,68 15,68 15,68 15,68 15,68 15,68 15,68
TVA exigible 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6
Avances clients 21,5 21,5 21,5 21,5 21,5 21,5 21,5 21,5 21,5 21,5 21,5 21,5
Règlements 62,5 62,5 215,28 215,28 215,28 215,28 215,28 215,28 215,28 215,28 215,28 215,28
Avances à déduire -8 -8 -21,5 -21,5 -21,5 -21,5 -21,5 -21,5 -21,5 -21,5 -21,5 -21,5
Total entrées 76,1 76,1 215,3 215,3 215,3 215,3 215,3 215,3 215,3 215,3 215,3 215,3
Commissions y c
2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7
charges
Achats 51,3 51,3 51,3 95,7 95,7 95,7 95,7 95,7 95,7 95,7 95,7 95,7
Main d’œuvre de
44,2 44,2 44,2 44,2 44,2 44,2 44,2 44,2 44,2 44,2 44,2 44,2
production
Frais directs et
51,7 51,7 51,7 51,7 51,7 51,7 51,7 51,7 51,7 51,7 51,7 51,7
indirects
Paiement de la TVA 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6 19,6
Total sorties 149,9 169,5 169,5 213,8 213,8 213,8 213,8 213,8 213,8 213,8 213,8 213,8
Entrées – sorties -73,8 -93,4 45,8 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5
Solde initial 23,0 -50,8 -144,3 -102,1 -100,7 -99,2 -101,5 -100,0 -98,6 -100,8 -99,3 -97,9
Solde avant agios -50,8 -144,3 -98,5 -100,7 -99,2 -97,8 -100,0 -98,6 -97,1 -99, 3 -97,9 -96,4
Solde après agios -50,8 -144,3 -102,1 -100,7 -99,2 -101,5 -100,0 -98,6 -100,8 -99, 3 -97,9 -100,1
3. Bilan au 31/12/N+1 :
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Capitaux propres
Immo corp. Nettes 80,0 Capital social 100,0
Réserve légale 10,0
Autres réserves 44,0
Résultat de l’exercice 6,8
Actif circulant Dettes
Stock matière 56,0 Avances perçues 43,1
négociations menées auprès des clients et fournisseurs pour réduire le BFR (escomptes
pour paiement rapide), etc.
L’analyse des écarts permet de faire le point des réalisations de façon régulière. Dans le cadre
du cycle budgétaire, le réalisé est, à dates fixes, comparé aux prévisions (coûts standards ou
budgets) établies pour la période considérée.
Une fois ces calculs réalisés, l'analyse proprement dite de ces écarts peut commencer.
L'analyse des écarts a pour objectif de comprendre le phénomène ayant conduit à un sous-
écart significatif. Pourquoi les dépenses de ce service dépassent-elles l’enveloppe allouée ?
Pourquoi le personnel de l'atelier a-t-il été moins productif que prévu? Pourquoi le taux de
rebut est-il supérieur aux objectifs ?
Souvent, l’apparition d’un écart s’explique tout simplement par le décalage dans le temps
d’une dépense par rapport aux prévisions. Aucune décision n’est alors à prendre. Le
contrôleur de gestion se contentera de vérifier que la situation est effectivement compensée
sur les périodes suivantes.
Mais parfois, une dépense supplémentaire par rapport aux dépenses prévues au budget
apparaît. La question de sa pertinence doit alors être posée. Le budget ne doit pas être un
carcan interdisant tout ce qui n’y a pas été prévu : si la réalité n’est pas conforme aux
Tout écart mesure l’impact sur le résultat d’une ou de plusieurs sources d’écart.
L'objectif final étant d'expliquer un écart global de résultat, le raisonnement mené n'est pas un
raisonnement unitaire (ex : de combien chaque produit a-t-il coûté plus que prévu ?), mais un
raisonnement tenant compte du volume d'activité global (ex : de combien l'ensemble des
produits de cette référence ont-ils coûté plus que prévu ?).
Afin d’éviter toute ambiguïté, tout écart de performance est qualifié de favorable ou
défavorable.
Tout écart sur coût variable mesure l’impact sur le résultat d’une différence relative à ce type
de coût entre réalisations et prévisions. Selon l’origine de l’écart, il est de la responsabilité
d’un manager ou d’un autre.
2.1 La problématique :
Le cas Z :
Sur une période donnée, les consommations suivantes de matières avaient été prévues et ont
été effectivement enregistrées :
Prévues : 1100 kg x 10 Dh = 11 000 Dh pour 1000 produits fabriqués
Réalisées : 1400 kg x 10,1 Dh/kg = 10 140 Dh pour 1200 produits fabriqués
Définition :
C’est au budget flexible qu’il est pertinent de comparer le coût variable réalisé pour identifier
les éventuelles actions correctives à mettre en œuvre.
L’écart global sur coûts variables se calcule en comparant le réalisé au budget flexible.
Cas Z :
Tout écart sur coût variable peut être à son tour décomposé en deux sous-écarts. Ainsi, un
écart sur matières sera décomposé en écart sur quantité de matières utilisées et écart sur le
coût unitaire de cette unité de matière.
Le graphique suivant peut être utilisé en tant que moyen mnémotechnique :
Coût du kg de matières
10,1 R
1
10 BF
BF R Nombre de kg
1320 kg 1 400 kg pour 1 200 produits
fabriqués
On a alors :
Ecart sur coût unitaire =
Ecart sur quantité de matières utilisées =
Les deux décompositions sont possibles. On veillera simplement à ne pas changer de formule
d’un mois sur l’autre ou d’un type de coût variable à l’autre.
Conclusion du cas Z :
-
-
L’écart dit « sur résultat » se calcule en comparant le résultat (ou ici la marge sur coûts
variables) réalisé au résultat (ou ici à la marge sur coûts variables) budgété. Il s’agit d’un
simple constat.
Exemple du cas Z :
Ecart sur résultat =
L’écart sur résultat se décompose en écart sur coûts (cf. chapitre sur les coûts variables) et
écarts sur marge sur coûts préétablis (cf. supra).
L’écart sur marge sur coûts préétablis se calcule en comparant la marge réelle sur coûts
préétablis à la marge budgétée.
Ici :
La différence entre la marge réalisée et la marge réelle sur coûts préétablis ne peut provenir
que des coûts et on retrouve l’écart sur coûts. Ici – 940 Dh de marge (car + 940 e de coûts)
défavorable. Et la somme de l’écart sur marge sur coûts préétablis et de l’écart sur coût
correspond à l’écart sur résultat.
Ici :
Marge unitaire
9B
1
8R
B R Quantités
1000 u 1200 u vendues
Ou bien :
Marge budgétée = 1000 u x (20 – 11) = 9 000 Dh
Qr x MuB =
écart sur quantité vendue =
Marge réelle sur coûts préétablis = 1 200 u x (19 – 11) = 9 600 Dh
écart sur prix de vente =
Conclusion du cas Z :
-
-
-
La périodicité d'un tableau de bord est très variable. Il est tout à fait possible d'associer des
tableaux de bord à édition quotidienne à des tableaux hebdomadaires et mensuels, en
fonction des indicateurs qu'ils contiennent.
Une des limites du budget et de l'analyse des écarts (cf. chapitre consacré) est que ne sont
transcrits et suivis que les recettes, les coûts et les résultats. Cette vision est une vision court
terme qui est souvent contraire à l’intérêt de la firme.
Le risque est que les managers cherchent à réduire les coûts, par exemple pour un responsable
de production en ne produisant que des grandes séries qui minimisent les réglages et réduisent
les coûts unitaires… au risque de perdre des clients qui ne veulent pas attendre une semaine
qu’assez de commandes puissent être groupées pour faire une grande série. Si l’entreprise a
pour stratégie de satisfaire le client par des délais rapides de livraison, il faut donner des
objectifs de coûts mais aussi des objectifs en termes de délais de livraison.
Le tableau de bord est sans doute l’outil du contrôle de gestion le plus délicat à mettre en
oeuvre.
Pour être synthétique, tout tableau de bord doit se focaliser sur les points sensibles du service
considéré, c’est-à-dire les éléments qui risquent de mettre en péril la réalisation des objectifs
ou au contraire qui peuvent la favoriser.
La personnalisation s’impose :
Dans des divisions différentes, des services analogues auront des objectifs à remplir bien
différents. Ils ne font pas nécessairement face à un environnement identique, à des risques de
même nature ou à des opportunités à saisir comparables.
Leurs tableaux de bord peuvent donc présenter une base commune mais, pour être aussi
adaptés que possibles, ils devront également différer sur certains aspects pour coller au plus
près de la réalité de chacun.
Un tableau de bord devient vite obsolescent : les objectifs se transforment à chaque budget,
les zones à risques se déplacent de temps à autres. Régulièrement, il convient donc de faire le
point sur la pertinence des indicateurs. Attention, il ne s’agit pas seulement d’ajouter des
indicateurs mais plutôt d’en remplacer certains.
Le vocabulaire et les modalités de calcul d’un même indicateur doivent être harmonisés d’un
service à l’autre. D’un niveau hiérarchique à l’autre, des points communs doivent apparaître.
Pour être synthétique et complet et pour être cohérent avec les autres tableaux de bord de
l’entreprise, tout tableau de bord doit être défini selon la logique suivante :
Articulation des tableaux de bord entre eux en commençant par le haut de la ligne
hiérarchique et en la descendant progressivement, tout en veillant à ce que le contenu du
tableau de bord d’un manager soit cohérent avec celui de son responsable hiérarchique.
La règle est de commencer par définir les objectifs principaux du service considéré. Pour
chaque objectif retenu, les facteurs clé de succès sont déterminés. Ce n’est qu’à ce stade de la
démarche que commence la réflexion sur les indicateurs.
Objectifs,
Rapidement disponibles,
Peu coûteux
Représentatifs de la réalisation des FCS (il faut au moins un indicateur par FCS)
le marché des produits de base est un marché stable, où les concurrents sont bien identifiés. Citron
vend ces produits au travers d’une équipe commerciale organisée autour de zones géographiques.
le marché des nouveaux produits est un tout nouveau marché que, depuis trois mois, Citron tente
de créer en lançant des produits révolutionnaires.
Amortissement fiscal : amortissement d'un équipement calculé selon les règles fiscales.
Budget de trésorerie : le budget de trésorerie d'une entreprise fait le point des entrées et
sorties de liquidités afin d'évaluer, en général mensuellement, les besoins de trésorerie ou les
excédents à placer correspondant aux actions prévues dans le budget.
Centre de coûts : un service ou département est dit "centre de coûts", lorsque le budget dont
il répond ne comporte que des coûts. Le budget est considéré comme respecté si les dépenses
réelles n'excèdent pas les coûts prévus pour un niveau d'activité conforme aux prévisions.
Centre de profits : un service ou département est dit "centre de profit", lorsque le budget
dont il répond comporte des recettes et des coûts liés à ces recettes. Le budget est considéré
comme respecté si le résultat réel de ce service est au moins égal au résultat prévu.
Chiffre d’affaires : le chiffre d’affaires est le montant que les clients ont accepté de payer en
contre-partie des livraisons de produits ou des prestations convenues. Une vente est
considérée comme réalisée (et son chiffre d’affaires enregistré en tant que produit) dès que la
prestation convenue a été réalisée et le client facturé. On n’attend donc pas que le paiement ait
eu lieu.
Contrôle de cohérence : opération menée par le contrôleur de gestion et visant, dans le cadre
du processus d’élaboration du budget, à vérifier que les différents budgets proposés sont
cohérents entre eux.
Coût complet : coût d’un produit évalué non seulement sur la base des coûts directs mais
aussi sur celle des coûts indirects dont une quote-part lui a été affectée. Lorsque les coûts
complets sont en vigueur dans l’entreprise, l’ensemble des coûts indirects sont ventilés, d’une
manière ou d’une autre, sur les différents produits.
Coût marginal : le coût marginal d'une commande est le coût supplémentaire généré, dans
l'entreprise, par cette commande.
Coût préétabli : selon le plan comptable : coût évalué a priori soit pour faciliter certains
traitements analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion par l'analyse des écarts.
Exemples : coûts budgétés, coûts standards. Dans le cadre spécifique du calcul des écarts, on
appelle "coût prérétabli" les coûts obtenus au moment du réajustement des prévisions sur la
base du volume REEL de production.
Coût standard : selon le plan comptable : coût préétabli calculé avec précision suite à une
analyse à la fois technique et économique. Il présente généralement le caractère de norme.
Coûts directs par rapport à un produit : coûts attribuables sans ambiguïté au produit
considéré. Si ce produit n’était pas exploité dans l’entreprise, ces coûts n’auraient pas de
raison d’être. Exemple : les coûts matières ou le coût du chef de produit (s’il ne s’occupe que
de ce produit).
Coûts fixes : coûts qui n’évoluent pas avec l’évolution du volume d’activité.
Découvert : un découvert est une situation de trésorerie négative (la banque a avancé de la
trésorerie à l’entreprise à très court terme)
Emprunt : l’entreprise a obtenu de la banque la mise à disposition, pour une durée préétablie,
d’une somme d’argent définie, en contre-partie du paiement d’intérêts financiers.
Rentabilité : la notion de rentabilité fait référence à celle de résultat. Une entreprise (ou un
produit, une division, une activité, …) rentable est une entreprise qui dégage un résultat
positif. Une entreprise non rentable est une entreprise qui enregistre des pertes.
Seuil de rentabilité : le seuil de rentabilité (ou point mort) est le volume d'activité à partir
duquel l'entreprise commence à dégager un résultat positif. Un seuil de rentabilité (ou un point
mort) peut également s'exprimer en chiffre d'affaires.
Trésorerie : par abus de langage on parle parfois de trésorerie (au lieu de parler du solde de
trésorerie) pour désigner le montant que l’entreprise a placé sur un compte bancaire
disponible à tout instant.