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« TÊTE DE PIOCHE »,

texte consacré à l’écrivain Olivier


Mathieu, dit Robert Pioche,

par Jean-Pierre Fleury, docteur en


sociologie de l’Université de
Nantes.

Micro-conte
« L’explication est simple : il n’y en a pas. J’ai réellement entendu
une voix, en 1965, qui me disait : « Tu t’appelles Robert Pioche et
tu dois écrire les aventures de Robert Pioche » (Olivier Mathieu).

Commençons par le commencement : la naissance d’Olivier


Mathieu. Rien de mieux, ai-je pensé, pour parler d’Olivier Mathieu,
écrivain, qu’un avant-propos littéraire qui évoque le 14 octobre
1960.
Il était une fois, c’est déjà vieux, c’était du temps d’avant la
décadence finale, un petit gars sans papa qui, à tout, vraiment tout
et toujours, disait : « Non ». Aux grandes personnes, à sa grand-
mère aussi, mais jamais à sa maman qui le chérissait tant et tant.
Pourtant, son prénom était l’emblème même de la conciliation.
C’était un Olivier dont les rames mêlées à la palombe, sont symbole
antique et méditerranéen, de la paix.
Il était solitaire, il n’avait plus de frère. Son double avait perdu
l’envie de vivre moins d’une semaine après avoir franchi le Rubicon
maternel. Son frère disparu, dont l’histoire ne nous dit pas s’il eût
connu la Terre des Enfers primordiaux, avait pour prénom Jean-
Philippe. À moins qu’emmêlé dans les ressemblances, le tout petit
mort n’ait pris nom Jean-Philippe que pour mieux abandonner
lâchement l’Olivier à vivre, cet olivier source d’éternité en nos
vieilles civilisations oubliées. Jean-Philippe connaissait déjà la
musique, c’est bien pourquoi il abandonna Olivier à son rameau
débonnaire et joli, virginal, qui le condamnait à la vie.
Le petit gars sans papa se contentait de ses rêves et de sa vie
aventurière, car sa maman vivait à la marge des nuages, là tout
tout près, si près des étoiles. Alors, il abandonnait son cœur et
emplissait son âme de petits objets de deux sous, ses robots
d’indigence : Mica le grain et son fidèle ami Mico le tressautement.
Mico n’est pas – ô mauvais lecteur ! – le très sot, et jamais il ne
ment. Et il éponge les tourments de Mica le grain de vie qui sans
bruit, au long des jours oisifs de printemps, creuse à petites mains,
à « bêchotis » enfantin, le sol pour y enrober, de bonne et grasse
terre, les marrons tombés des airs qui, un jour, seront de grands et
forts et éternels marronniers aux branches d’archange des cieux.
Car il n’y a jamais loin du sol fertile au Sol latin.
Ce Sol latin, cet Hélios hellène, cet Héol breton, ce
bienheureux Râ égyptien, l’image enflammée et vibrante d’Aton,
est enfin ce Surya aryen. Et la fée qui, dans le recoin de passage
de sa chambre de bonne, toujours sourit, souria de son bon mot et
son nom lui resta : Surya. Alors, le vieil Aton, ensablé dans la dune
de quelque oasis afro-asiate, sans renâcler un brin, heureux,
surpris, renaquit de sa mort et retrouva Sara, plus qu’un enfant de
roi et de Pharaon, l’enfant du soleil, le rejeton, le « gît », le
bourgeon de la Vie. Car tel est le sens antique et paléo-sémite de
Sa-Râ.
Dois-je dire que Mica est le double ailé d’Olivier, le petit gars
qui n’a pas chaud l’hiver lorsqu’il déambule dans les rues, tenant
par la « menotte » brûlante de gel et d’amour sa maman chérie qui,
dans notre histoire, n’a pas de nom ; mais qui, à chaque instant,
prie les Dieux d’autrefois de lui accorder le pain et le bonheur. Le
Bonheur ! Quel mot grotesque ! Le bonheur, elle le cherche rue à
rue, ruelle à venelle, d’astre en étoile de nuit, de lampadaire en
miroir de chaussée qui luit trouble, à la nuit de crachin ou de
brume.
Et l’enfant grandit petit à petit, embourbé dans le mystère,
empoissonné d’échos lointains, abasourdi de passés envoilés,
envolés, morbides. Oubliant peu à peu Mico et Mica. Aussi,
maintenant, le petit gars sans papa s’épanouit le cœur et l’âme de
malheur et de beauté pour de charmantes fées. Surya l’ailée, Sara
l’ensablée, Turchina la Florentine. Et les tendres Morgane,
Guenièvre et Mélusine. Et les semi-divines : la belle Iseut et la
douce Héloïse. Laquelle encore ? Anna1 sans doute, la mère
primitive des allées couvertes et autres mégalithes. À elles, à elles
1
Il y a ici une allusion à « Anna la chambrière », dont Olivier Mathieu a parlé dans plusieurs de ses romans.
Olivier Mathieu, en effet, a passé la première période de sa vie dans des chambres d’hôtels. Il se souvient
encore de l’une des femmes de chambre, qui s’appelait Anna, et qu’il avait donc surnommée Anna la
chambrière.
seules il dit, il s’empresse toujours de dire « oui » et leur tend
désespérément ses bras d’enfant seul au milieu des nues, des rues,
des avenues sans nom. Et il s’éprend, le fol, de la Voie Lactée
nocturne et belle comme le sein gonflé de lumière et
d’incandescence des vierges divines encore à lui inconnues.
Engorgées d’à venir.
Et l’enfant têtu, qui ne dit « oui » qu’aux songes, qui ne veut
pas accepter d’autres contraintes que celles du ciel, du vent et de
la mer, se hérisse jour en jour. Enfant incongru aux yeux des bien-
pensants abscons, des moralistes étroits, des assis sans
conscience. Sa mère s’y perd elle-même un peu, prend conseil et
que faire ? Elle va voir les marabouts, les magiciens, les faiseurs de
bonheur. Mais on lui apprend, on lui confirme plutôt, que son
enfant est atteint d’un mal que l’on ne peut soigner, et qui tue à
petit feu. C’est le mal de la Vie. Celui qui lui fait crier « Non » à
tous ceux – par légions – qui oublient que la Mort est présente au
coin de chaque voie, de chaque bois, de chaque voix ; constante et
vivante et vibrante ; et que les conventions humaines imbéciles
ruinent le sens de la vie ; et que la haine brise l’élan vital ; et que
l’amour des réprouvés et des déchus est le plus joli amour qui soit.
Alors, l’enfant, l’olivier de la paix enraciné dans la terre noire
et latine, car il faut toujours à l’homme du commun s’accorder des
repères faciles et convenus, est baptisé d’un nouveau nom. Il sera
Tête de Pioche. Oh ! quelle tête de pioche que voici, que voilà !
Quel enfant ! Quel petit gars ! Quel fier petit gars sans papa. Il a de
la graine des chefs, des meneurs, des convaincus ; mais son chef
est trop haut perché, vers les cimes et si loin des abîmes. Sa
maman le pense ici tout en le pansant. Ah là là, mais quel drôle,
alors, de petit gars.
Et un jour, le petit gars s’éprend de Napoléon. Holà !
Buonaparte le corse, le génois, le presque latin d’antiquité. Il faut
dire que sa maman est l’amante des prés et des lacs antiques
latinisés. Oh, il n’en sait pas grand-chose de l’italien, sauf qu’il
voulut réunir en un seul empire tous les pays, toutes les cultures de
la vieille Europe. Certes, par la guerre. Mais qu’y faire, puisque les
hommes sont nés guerriers ? C’est du moins ce qu’il croit, le petit
gars, à écouter les récits des vieux qui l’entourent. La dernière
guerre, la première guerre, les guerres napoléoniennes où, lui dit-
on, certain ancêtre perdu s’illustra. Les guerres d’hier, les guerres
de demain et les guerres éternelles.

Na-poléon –
Est mort à Saint-Hélè-neu.
Son fils Léon –
Lui a crevé l’bidon !

La comptine est triviale et un peu courte. Et qui nous dit,


aujourd’hui encore, que le tombeau en faux porphyre des Invalides
n’est pas un simple cénotaphe ? En attendant, notre Tête de Pioche
continue de piocher, de piocher la terre nourricière d’azur
virevoltant et de verdeur atone, de piocher ses premiers antiques,
ses premiers classiques, car il sait lire déjà, bien avant ses cinq ans,
et sa maman est férue des vieux auteurs latins et grecs. Les livres
le font vibrer, car là est sans doute le nœud du mystère, la Vraie
Vie, celle qui inscrit pour la postérité tous les émois, tous les
malheurs et, vaines, les étreintes humaines. En sa caboche, Tête de
Pioche qui pioche la terre, qui pioche dans les livres les sèves de la
vie, se forge l’idée que, lui aussi, il en écrira des beaux livres,
joliment cadencés, qui diront ce que les autres furent et ce que lui
vécut. Car, il en vivra de propres et d’originales. Et puis, n’est-il pas
déjà parti en guerre2 ?
Du Dernier Carré3 de 1815 à Napoléon, de l’empereur
Napoléon au petit général Buonaparte, le voilà qui remonte
jusqu’aux temps sombres de 1789 et de sa révolution bourgeoise.
Saint-Just, Marat, Chénier, Babeuf et Robespierre. Robespierre
l’incorruptible, l’instaurateur d’un culte à l’Être Suprême. Tête de
Pioche ne s’en cache déjà pas : ses goûts vont plus sûrement et
plus exclusivement à la myriade des divinités antiques, mi-hommes
mi-dieux, et s’épanchent en particulier vers les jolies naïades et
bacchantes qu’il a déjà rencontrées parfois, dans les sous-bois ou
aux alentours des étangs à bosquets, lorsqu’il s’y promenait en
maternelle compagnie. Il a bien, là, toute l’âme et tout l’élan d’un
poète.
Tête de Pioche, le petit gars sans papa, aime déjà jouer avec
les mots. Car jouer avec les mots, c’est jouer avec la vie, la Vraie
Vie. Babeuf, Saint-Just, quels noms évocateurs. Il s’imagine un bœuf
tout nain et que l’on bat, pour qui pourquoi ? Seul le sait l’Être
Suprême. Un bœuf raccourci au nom prémonitoire. Et ce Saint-Just !
Connaît-on des saints injustes ? Lui aussi raccourci, sans que l’Être
Suprême ne bronchât d’un iota. Mais que fait-il là-haut, l’ahuri ?
Enfin, Robespierre, quel curieux nom ! Robespierre, il y a de la robe,
de la pierre et du roc en ce nom, pensa-t-il. De la pierre et du roc et
Pierre est un prénom aussi. Pourquoi alors ne pas l’appeler Pierre

2
Allusion à la phrase d’Olivier Mathieu, à cinq ans : « Je déclare la guerre ». Cette phrase, retrouvée dans un
cahier de 1965, a été reproduite, en fac simile, sur la couverture de l’un de ses romans (ce roman est épuisé).
3
Le « Dernier Carré » est également un roman – lui aussi épuisé - d’Olivier Mathieu (1993).
Robès4 ? ou Pierrot Bès ? ou Pierrot Bêche, puisque après tout, moi-
même, je suis une Pioche ? pense-t-il. Cette logique est presque
sans appel, ni pic, ni hie, ni dame. Quant aux demoiselles, elles ne
sont encore ici que de bien belles fées.
Donc si Pierrot bêche, mais sans être bêcheur, alors Olivier
pioche. Lui est un piocheur. Car, en ces temps passés, « trois
jeunes tambours s’en revenaient de guerre » encore ; et l’ennemi
héréditaire était intégralement auréolé de tous les malheurs du
monde. Les germains, les teutons, les prussiens n’étaient plus des
« derrières », mais étaient devenus entre temps des « Fritz », des
« frisés », des « fridolins », puis plus tard des « Chleuhs », et depuis
la fin du XIXe siècle des « Boches », surnom le plus courant en nos
jours encore5.

Et les caboches des vieux, des moins vieux et des enfants


résonnaient tant et tant des histoires de la guerre aux Chleuhs
méchants et joyeux Résistants, ou parfois aux bons Boches et
mauvais Résistants. Et notre petit têtu – pennek, penn kalet dirait-
on en breton6 – de pioche en caboche, et de caboche en boche, finit
par raccourcir lui-même en sa pensée la précieuse caboche de
l’Incorruptible austère et puceau, ou plutôt à le démembrer et ne
garder de notre Robespierre que ce qui lui convenait. Une robe. Ô,
bien sûr, moins la robe noire de l’homme de loi qu’il fut, que la robe
féminine. Et un bout de pierre, un roc concassé, moins la Pierre
Noire brisée d’un totalitaire que la pierre sacrée de la connaissance
et de la vérité, le bélître de la Vérité au jardin enchanté d’Avalon.
Tête de Pioche en perdait la tête. Et de tête en tête au panier
sanglant, il en vint à se s’interroger. Qu’aurais-je subi en ces
temps révolutionneux ? se dit Olivier, la voie de la loi ivre de vie sur
4
J’ai connu de très près autrefois, lorsque les gens avaient encore une conscience pour réagir aux atrocités du
monde capitaliste, un petit chef ultra-gauchiste qu’à quelques-uns nous avions dénommé Robespierre, et sa
femme Charlotte Corday. Puis un jour verlandisant, je lui trouvai le nouveau surnom de : Pierre Robès, nom
que j’emploie encore pour désigner de temps à autre ce personnage devenu cultureux subventionné dans le
sud de la France.
5
Le « prussien » était le nom argotique donné au derrière, à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècles,
suite à une épidémie de dysenterie qui décima l’armée prussienne en 1792. Fritz est un surnom donné aux
Allemands dès le début de la guerre de 1914, Fritz étant alors un prénom allemand très courant, rapidement
transformé en « frisés » (généralement employé au pluriel, mot qui, dans le courant du XIXe siècle, avait
aussi le sens argotique de « juifs »), pour finalement devenir, à partir de 1917, « fridolins ». Le terme chleuh
(ou schleu) apparaît en 1940, la guerre du Rif étant passée par là puisque « Chleuh » est le nom d’une tribu
berbère du Maroc. Quant à « Boche », plusieurs théories s’affrontent concernant l’étymologie de ce surnom
péjoratif . Boche serait une déformation de Deutsch. Boche viendrait du nom de famille Bosch, nom
germanique fort répandu. Boche serait apparu en français en 1889 ; il a pu aussi subir les déformations
suivantes : les all’mands, les all’moches, les all’boches, les sales boches, les boches. On retrouve dans des
dictionnaires d’argot parus au XIXe siècle le mot «boche» avec le sens de « libertin, mauvais sujet ».
6
« Pennek » : têtu, de « penn » : tête ; « penn calet » : tête dure (littéralement « caleuse »).
le Loir en voilier. J’y aurais perdu la tête, alouette, sans doute. Tel
ce bon André Chénier, auquel sa mère hellène donna le goût des
auteurs grecs anciens, et dont maman me fit pleurer sur la mort de
Myrto, la Jeune Tarentine et plus encore, peut-être, sur le sort de la
Jeune Captive innocemment guillotinée. La Révolution, quels temps
heureux d’alors, où l’homme et la femme vivaient l’égalité
intégrale, lorsqu’ils étaient allongés sur la planche à Guillotin
ensanglantée du progrès. Coupe, coupe les cous et le bois d’olivier.

Mais une Tête de Pioche sans tête ne vaut pas mieux qu’une
pioche sans bras ni manche. Et les jours de dimanche, avec moi
sans tête, elle ne pourra pas se promener en ma compagnie,
maman, ajoutait le petit gars toujours et encore sans papa. Il
convient donc d’en adopter une. Une tête bien sûr, pas une
maman, j’en ai déjà une si gentille et triste. Ô, une tête, j’en vois
une toute trouvée ! Fouillons dans le panier d’osier, le grand panier
de boulanger du bon docteur Guillotin le moderne barbare, le
stakhanoviste avant l’heure des abattoirs à la chaîne,
l’Oppenheimer prémonitoire des grands mouroirs publics. Curieux
humaniste révolutionnaire, ce bon Joseph Ignace, ci-devant
professeur d’anatomie distingué, qui préconisa l’emploi d’une
machine pour décoller les têtes en un tour de bras. Par souci
d’humanité ! Il eut beau protester, il y gagna belle et triste
postérité.
Fouillons dans le panier : que de sang séché, desséché ! Et que
de têtes ! Charlotte, Marie-Antoinette, la duchesse de Lamballe ?
Impossible, ce sont des dames. Saint-Just ? Marat ? Babeuf ? Ou
mon André Chénier, mon poète aimé ? J’aimerais bien la tête de ce
dernier, mais ce n’est pas possible. Plus possible. Mon grand-père
André7, que je n’ai pas connu, est passé bien avant moi et lui a déjà
emprunté la sienne, de tête. Il a d’ailleurs conservé les stigmates
de la Terreur dans les yeux, les cheveux, la bouche. Et l’âme.
Non, je vais récupérer le chef de mon ennemi juré
L’Incorruptible. L’insensible anartiste assassin du prince des poètes.
Pierrot Bèche, mon Robespierre. Je l’ai déjà estropié8, d’ailleurs. J’en
ai fait un Robert. Aussi, après l’avoir mis en pièces, mangé son
cerveau et ses yeux de lapin chauds – du moins par la pensée – je
vais bien pouvoir lui emprunter sa caboche. À charge de revanche !
Et c’est ainsi qu’Olivier Tête de Pioche devint un jour, par
l’opération de quelque Geppetto Saint-Esprit laïc inconnu, le petit
7
Allusion à André Baillon, peut-être (???) le grand-père d’Olivier Mathieu.
8
Robespierre ; « rob-ès-py-er » mis en pièces, c’est une « py-ès » (pièce) d’un côté et un « ro-ber » (Robert)
de l’autre.
gars sans papa dénommé Robert Pioche. J’en mettrais ma main au
feu. Et que j’aille aux Enfers même si je mens.

Jean-Pierre FLEURY
L’AUTEUR. Jean-Pierre Fleury est né le 26 mars 1951, sur la côte sud
de la Bretagne. Il a obtenu un doctorat de sociologie, à Nantes en
1980 ; fier de ses origines ouvrières et paysannes, c’est un
chercheur indépendant, un polygraphe, un « en-dehors » libertaire.
Il est l’auteur de trois ouvrages principaux ; et de divers articles
spécialisés, plus ou moins amples, centrés sur l’étude de La Grande
Brière (son sujet de thèse, restée inédite), la Haute et Basse
Bretagne et l’Ouest de la France en général. Plus particulièrement
dans les domaines de la sociologie, de l’histoire locale, de
l’ethnographie et de la dialectographie, ou encore de la
lexicographie comparée des langues latines. Il pratique la
photographie, qui peut servir à illustrer ses ouvrages ; et, depuis
quelques années, il met des mélodies sur les vers de poètes
français méconnus ou anciens, mais sans rien en publier pour
l’instant. Du même auteur :
Ouvriers-paysans, ouvriers ruraux de Brière (thèse de sociologie),
Nantes, 1980.
Dame ! Notes pour une approche des mentalités libertaires et
bretonnes dans l’ouvrage collectif: Aspects culturels de la Haute-
Bretagne, Institut Culturel de Bretagne, 1987.
L'écomusée de la Pâquelais (Vigneux-de-Bretagne), dans la revue
Pihern, Guéméné-Penfao, Association Vantyé, 1993 et 1994.
Noms de Familles de Brière, 1e série, éditions Hérault, Cholet, 1998
La Grande-Brière, Casà cârtii de stiinsà, Cluj-Napoca, 2007.
Émile Boissier (1870-1905), poète idéalo-symboliste nantais (2009)
Préface au roman d’Olivier Mathieu dit Robert Pioche, « Le Passage
à niveau » (éditions des petits bonheurs, Nantes, 2008).
Articles de sociologie, histoire locale, linguistique, littéraire ; textes
littéraires dans plusieurs revues, recueils, livres d'artiste depuis
1980.
Plusieurs ouvrages (livres de poésie ; traductions du roumain ;
aphorismes) en préparation

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