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N° 116 juillet/août 2010

L’effet boule de neige, ça marche


aussi pour la conversion…
Tribune 2 Les fr eins à la conversion les plus identifiés aujourd’hui sont la technique, le foncier , la str uctu-
libre ration des filièr es… nous savons comment y remédier et nous y tr availlons.
Mais, au-delà de ces problématiques connues, qu’est-ce qui peut rendr e un territoire plus dyna-
Deux ans de retard… ou
comment dilapider les mique qu’un autr e dans un contexte d’opportunité à peu près comparable ? Au tr avers d’une
deniers publics sans tenir appr oche plus sociologique, nous avons initié une étude sur toute la région, dont l’objectif est
compte des réalités de mieux compr endre la per ception qu’a de la bio la profession agricole conventionnelle.
M ême si l’enquête n’a pas encor e rendu toutes ses conclusions, un premier constat nous a parti-
Le saviez - 2
culièr ement fr appé : alor s que deux tiers des 747 communes limousines ne possède aucune ex-
vous ? ploitation bio, le tiers qui en est pourvu accueille tr ès souvent plusieurs fermes bio ! D’où un
lien pr obable entre la volonté de se convertir et la présence dans son voisinage d’un paysan
L’exposition de la mère ayant déjà franchi le pas. Le fameux effet boule de neige…tellement évident que nous n’y pen-
aux pesticides favorise le sons même plus ! C’est pourtant l’un des comportements gr égaires les plus car actéristiques de
cancer de l’enfant
l’homme.
On constate ainsi que la bio r ecueille 66% d’opinions positives dans les zones où elle est pr é-
3
sente, contre 50% ailleur s. Et surtout, les conventionnels à proximité de fermes bio ont une
Portrait connaissance plus pr écise de ce mode de pr oduction, ce qui permet de dépasser le trop cou-
Marjorie Heurkens - pro- rant « c’est impossible sur nos terres » et de r éfléchir objectivement à une conversion.
ductrice bio en Corrèze Ces résultats apportent trois enseignements précieux :
∗ Premièr ement, plus les paysans sont informés sur la bio, plus il y a de chance qu ’ils se
4 conver tissent. Un agriculteur r enseigné dépasse ses pr éjugés et prend conscience de la pos-
Actu Limousin sibilité de produire bio sur sa ferme, ce qui est un préalable à tout pr ojet de conver sion.
5
∗ Deuxièmement, les bio sont des catalyseurs locaux du développement de l’agricultur e
biologique. Les discussions de «bout de champ» ont toujours été une composante essen-
tielle de la diffusion des informations en agricultur e. La dynamique de conversion est
Filières 6
fonction de l’ex emplarité et de l’intégr ation de chacun dans le milieu agricole local.
∗ Tr oisièmement, les agriculteurs conventionnels sans r elations avec des paysans bios
Des producteurs qui s’engagent : un
nouveau pas en avant pour MBL connaissent encore mal l’agr icultur e biologique. De nombreux préjugés subsistent et
pointent l’insuffisance de communication sur le sujet.
L’interprofession bio Limousine 6 Prendr e conscience de l’importance des échanges entre paysans pour vulgariser la
en ordre de marche !
bio est fondamental. Les organismes agricoles, associations, collectivités locales
doivent impérativement intégr er ce par amètre comportemental dans leurs ac-
tions. Car obtenir du monde agricole un r egar d objectif et informé sur l’agri-
Règlementation cultur e biologique constitue le terreau le plus
Bio Cohérence, c’est parti ! Guide pratique... favor able à son développement.
An toin e Baron
7
s tagiaire Vetagro Sup à GABLIM
Échos du réseau
7
La restauration collective bio : tour d’horizon 8
des projets nationaux et interrégionaux
OGM
Renationalisation des autorisa- Calendrier
tions OGM en Europe : vers
une victoire des lobbies pro-
OGM ? Annonces
Deux ans de retard ….ou comment dilapider les deniers
publics sans tenir compte des réalités
La Coordination Nationale des Collectifs FCO et les organisa- trants. En effet, en 2009 et 2010, malgré les procès, les brima-
tions partenaires s e félic itent, après deux ans de conflit, de des, l es menaces, et l a gratuité, l es él eveurs refusant de vacci-
la d écision présentée l e 21 juill et par l e Ministère d e l’Agri- ner ont représenté environ 12 % des élevages de bovins, et bien
Tribune Libre

culture d e n e pas reconduire l'obligation vaccinal e pour plus en ovins. Face à c ette d étermination qui ne f ait q ue s’ampli-
l'année 2011. fier, et d ans l’incapacité de financer une nouvell e campagne, le
gouvernement capitul e.
Ce subventionnement massif et déguisé d es laboratoires
est un gaspillage d'argent publ ic. Permettre l'emploi d e La Coordination et l es organisations restent vigil antes et deman-
méthodes « naturellement » économes aurait évité ce dent à nouveau aux pouvoirs publics de s'engager sur quatre
gaspillage. points essentiels :

Contrairement à ce qui a pu être écrit ce n'est pas la • D éclassement d e la FCO de la l iste d es mal adies réputées
seule vaccination q ui a f ait d iminuer le nombre de contagieuses (MRC) en France ;
foyers, mais également l’immunisation naturelle d es ani-
• A b andon des poursuites engagées contre les él eveurs pour l es
maux après infection.
campagnes passées, l e comité reconnaissant implicitement que la
L’éradication a toujo urs été et reste illusoire : FCO est avant tout un problème d’export ;

• Les moucherons (cullicoïdes, présents dans toute la • R econnaissance et mise en pl ace de réels programmes de re-
nature !), sont le seul vecteur naturel important de la cherche sur l 'immunité naturell e et l es protocoles « alternatifs »
FCO, qui n'est pas une inf ection permanente des ru- préventifs et curatifs ;
minants : de ce fait, la survie du virus d ans l'environ- • Arrêt de la désinsectisation qu i empoisonne l’environnement et
nement dépend de l'insecte (Organis ation Mondiale les ab eill es et indemnisation par l’État des dégâts sur les trou-
de l a Santé Animale, janvier 2010). peaux occasionnés par la vaccination obl igatoire.
• Les ruminants sauvages et les chevaux, non soumis à
la vaccination, sont des réservoirs naturels du virus.
Communiqué de Presse du 26 juillet 2010 de la Coordination
A l’automne 2009, contre l’avis majoritaire d u Comité
des Collectifs FCO contre l’obligation de vacciner
national de suivi FCO, le Ministre décid e d e reconduire
(confédér ation paysanne, FNAB, Nature et Progrès)
l’obligation vaccinale, en promettant la gratuit é pour
faire passer la pilule auprès d’éleveurs conscients de Contact Centre : Georges O’Sullivan 05 55 76 30 52
l’inutilité d e cette mesure et de plus en plus récalci-

L'exposition de la mère aux pesticides favorise


le cancer de l'enfant
Un rapport publié a ujourd’h ui par des scientifiques de Le M DRGF s ouligne qu ’en Fr ance a ussi l’incid ence du c ancer
l’orga nisa tion ang lais e ‘The Ch em Trus t” montre qu e des croit rapidement ‘elle a doublé en 25 ans et cette ma ladie
Le Saviez-vous ?

recherch es scientif iques s oulignent que l’expos ition à des concer nera maintenant u n h omme sur 2 et une f emme sur 3
pesticid es a vant la c onception, pendant la grosses se ou au cour de leurs vies.
pendant l’enfa nce apparaît augm enter le r isque de ca n- Comme le Ch em Tr ust da ns son rapport, le MD RGF d emande
cer chez l’enfa nt, l’exposition penda nt la gross esse que soient bannis par l’Union Eu ropéenne tous les pesticides
semblant particu lièrement pr éoccupante à ce sujet. cancérigènes c erta ins , probab les ou possib les a ins i que ceux
De plus le rapport sou ligne que p lusieurs étud es suspectés de perturber les h orm ones (per turba teur s endocr i-
indiqu ent q ue les agr iculteur s ont u n r isque p lus niens).
grand que le r este de la popula tion de développer De plus il y a lieu selon Franç ois V eillerette, porte par ole du
certain cancers, c omme les lymphomes non MDRGF et responsab le de la campagne ‘environnem ent canc er’
hodgkiniens, des leuc émies, d es ca ncers de la « de tout fa ire p our s upprimer l’expos ition de la popu lation à
prostate et a utres canc ers hormonaux dépen- ces substa nces dans tou s les lieux accueillant du pub lic, dans les
dants . habitations ou encore par la contam ination d es aliments ou de
Le rapport conclu t en sou lignant que l’inc i- l’air en z one agr icole. C’est à ce pr ix que les ch iffres d e l’épidé-
dence de cer tains cancers a beauc oup aug- mie ac tuelle de ca ncer régresser ont à term e. »
menté du rant les dernièr es décennies, les Le rapport en anglais :
facteurs envir onnementau x joua nt un rôle http://www.chemtrust.org.uk/doc uments/CHEM%20Trust% 20Report%
majeur s dans cette augm enta tion et par - 20-%20Pes ticides% 20&% 20C anc er%20J uly%202010.pdf
mi ces facteurs les pes tic ides sont impor - Auteurs : Andrew Watterson, Profess or of Health at Stirling University,
tants . Gwynne Lyons, Director of CHEM Trust
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La Feuille bio du Limousin N° 116 juillet/août 2010


La côte
Marjorie Heurkens
19410 Vigeois
Producteur Biologique Tél : 05 55 97 15 32
Date d’entrée en Bio : 2009
SAU totale en Bio : 1 ha Safran, petits fruits
transformés

♦ Marjorie, tu es une jeune agricultrice instal- même parcelle avant 10 ans. En période de cueillette le
safran nécessite une dis ponibilité quotidie nne, les
lée depuis peu … quel a été ton parcours ? fleurs ne vivent pas beaucoup plus de 24 h et il faut
La ferme est une propriété de la famille et, bien que mes pa- les cueillir dès leur ouverture. Chaque fleur propose

Portrait
rents ne soient pas agriculteurs, c’est ici que j’ ai grandi. C’est trois stigmates et il faut 150 fleurs pour obtenir 1
mon oncle qui l’exploite depuis de nombreuses années, il a pris gramme de safran après séchage. Le séchage se fait
le parti de la conversion en bio juste avant mon installation. dans un four classique exclusivement dédié à cette
Les pratiques de mon oncle (élevage bovin) étaient déjà très activité pour ne communiquer aucune odeur étran-
proches du bio, mais il ne sentait pas la nécessité de la certifi- gère au safran. Le séchage à 50°C dure environ ½
cation ju squ’à ce que je décide de m’installer à mon tour. J’ai heure afin que le safran perde 80% de son poids et
passé un BTS aménagement paysager, poussée par mon goût puisse se conserver sans mois ir.
pour les végétaux et j’ai travaillé comme paysagiste pour les
Autoroutes du Sud de la France. L’idée de l’installation fai- ♦ Comment valorises-
valorises-tu les produits
sait doucement son chemin mais c’est lorsque je me suis retrou-
vée sans emploi que le projet s’est accéléré. Attirée par le sa-
de ta ferme ?
fran, j’ai réalis é un stage chez Véroniq ue Lazerat, produc- Le safran se vend en épice et les petits fruits sont
trice creusois e. J’y ai constaté que le safran n’était pas simple destinés à la transformation que je réalis e l’hiver, par
à cultiver, et moins encore à récolter… mais le pli était pris ! souci d’organisation. Je fabrique des confitures, coulis
En parallèle, et avant l’installation officielle, j’ai impla nté un et sirops : certaines recettes intègrent du safran. J’es-
verger de petits fruits pour gagner du temps sur l’entrée en père diversifie r encore mes produits car j’ aime faire dé-
production. couvrir de nouvelle s saveurs aux gens ! Mon verger de
fruits à pépin qui n’est pas encore productif me permet-
♦ Quelles sont tes activités sur la ferme ? tra de compléter la gamme. Je vends tout en direct sur les
marchés. J’ai construit un local de vente sur la ferme qui
Peux-
Peux-tu nous parler plus précisément de est de plus en plus fréquenté et je développe progressive-
la culture du safran ? ment la vente en ligne.
Mes petits fruits sont diversifiés : framboise, frais e, cassis ,
groseille, myrtille…. Le safran quant à lui est une culture ♦ Quel conseil donnerais-
donnerais-tu à quel-
atypique, son cycle est un peu inversé par rapport à nos qu’un qui souhaiterait démarrer une
cultures traditionnelle s. J’ai commencé par implanter 20.000
bulbes sur environ 1500 m² et cette année j’ ai seule ment
activité similaire à la tienne ?
conservé 1000 m², ce qui correspond aux obje ctifs que je me L’accès au foncier est important, j’ai eu la chance de
suis fixés, notamment de pouvoir gérer la cueille tte seule . Le bénéficier de la ferme familiale ce qui a favorisé mon
safran est en repos tout l’été, il démarre son cycle végétatif installation. Ce type d’activité est assez atypiq ue
par la florais on entre fin septembre et mi novembre. Une fois la mais mon proje t a été bien reçu lors de mon parcours
courte florais on achevée il développe son panel de feuilles. A la à l’installation. Seule la confia nce des banques n’a
fin du printemps, les réserves faites, les feuille s fanent et les pas été de toute évidence : mes investissements
bulbes tombent en dormance pour l’été. Le safran se plait très étaient modestes pourtant. La certification en
bien dans nos sols et sous notre climat limousin, il y est pro- bio me parait importante pour identifie r et
ductif et de qualité. Le désherbage manuel s’effectue tout au valoriser mes produits. Il faut pouvoir s’ap-
long de l’année pour maintenir de bonnes conditions de puyer sur un cahie r des charges fia ble, en tout
culture, il est très important au printemps et ju squ’à l’été cas c’est mon sentiment. Enfin j’ ai misé sur la
pour que la multiplication des bulbes soit favorisée. Chaque prudence avec une installation progressive,
année le s bulbes se multiplient, les nouveaux se forment au développant au fur et à mesure mes pro-
dessus des anciens et en quelques années le s bulbes finissent ductions pour juger de mes capacités à
par affle urer la surface du sol, ce qui n’est pas favorable à la gérer les choses, idéalement je pense que
production. Tous le s cinq ans, on arrache la culture et on la la culture du safran peut être démarrée
déplace en terrain neuf. Le safran est assez exigeant sur le comme pluria ctivité avec succès.
plan nutritif et il est donc préférable de ne pas revenir sur la
Propos recueillis par Arnaud Dutheil 3

N° 116 juillet/août 2010 La Feuille bio du Limousin


 DIVA : le Domaine du Fraisse 87 Les repas de juin
passe en bio
Le domaine du Frais s e à Nouic ( 87) est l’un des plus grands 19 6310 repas complets
domaines agricoles du Limous in avec s es 765 ha de foncier 4810 repas partiels
agricole et fores t ier. Ce domaine es t ent ré dans la famille Des
M onstiers depuis 1220 et l’exploit at ion agricole y es t , depuis 23
2005, géré e par Louis Des M onst iers , s alarié dirigeant de la 430 repas complets
SCEA du Frais s e. Deux act ivit és principales : la product ion
de c éré ales de vent e et l’élevage de brout ards limous ins.
Actu Lim o u sin

M ais Louis est un hérit ier at ypique ! De puis environ 3 ans , 87 2660 repas complets
Louis y a démarré, en plus , une act ivit é de produ ct ion de 4621 repas partiels
légumes biologiques vendus en paniers .
Puis en 2009 Louis s e lance dans un projet de plus large 87
envergure : il s ouhait e convaincre la famille Des M ons-  Filière maraîchage en Haute
tiers de convert ir la t ot alit é du domaine en agricult ure Vienne….dynamiques et problématiques
biologique. Pour cel a il faut envis ager une s t rat égie de
convers ion adapt ée à la dimens ion de l’exploit ation. Le La derniè re réunion du pôle m araîch age départ ement al
cadre gén éral des aides à la convers ion es t vit e plafon- du 6 juillet 2010 ( réunis s ant CDA87, CFPPA Vas eix et GA-
né dans cett e s ituation et la pris e de ris que du ch ange- BLIM ) a ét é l’occas ion de faire le point s ur les dynamiqu es
ment de s yst ème est donc part iculièrement impor- et problémat iques de la filière.
t ant e. Louis a don c s ollicit é le rés eau DI VA, via G A-
BLIM , pour obt enir un ac compagn ement s pécifique Les principales dynami ques :
pour cet t e convers ion. Un bilan t echnique, éc onomi- ∗ des inst allat ions qui s e pours uivent , avec des act ions de
que et humain du fonct ionnement du domaine a ét é
collect ivit és libérant du fon cier ;
fait . Un s cénario de conve rs ion s ur 2010 a ens uit e ét é
élaboré et va pe rmett re d’engage r la t ot alit é des ∗ une initiative s oulignée : l’invest iss ement en équipe-
act ivit és agricoles de la fe rme en bio en as s ociant une ment collect if de 4 maraîche rs bio ;
divers ification progres sive. L’engrais s ement des bovins
∗ une mis e en place d’un programme de form at ion
va pet it à pet it faire s on ret our ( pour la vent e direct e
not amment ) et l’ass olement des cult ures s era adapt é conc ert é : un programme commun s era é dit é à l’au-
et orient é vers l’aut onomie aliment aire du ch ept el. t omne ;
Rest e encore à init ier la divers ificat ion des act ivit és s ur ∗ des act ions en faveur de la cons olidat ion des ex ploit a-
un domaine dont la t aille le favoris e, mais pour cela un tions exist ant es : un s yst ème de réfé ren ces mis en pl ac e
t ravail rigoureux aut our de l a ges t ion de la main d’œu- s ur 4 ex ploit at ions , des dé bouchés c omplément aires à
vre et de l’acquis it ion de c ompét ences est encore à la Vent e Dire ct e qui s e développent not amment la RC
mener. En att endant , s oulignons qu’il s ’agit d’une s é- via M anger Bio Limous in) ; des mis es en place d’ es s ais
rieus e avancé e pour la bio en Limous in ! variét aux pour la cons t it ution de réfé renc es loc ales .
Arnau d Dut heil Les problém at iques :
∗ en t erme de commercialis at ion la qu as i abs enc e du
 L’expérience limousine en restauration march é gros - demi-gros convent ionnel a ét é mention-
née. M. Lavergn e ( Chambre Agricult ure 87) a rapport é
collective s’exporte en Aveyron ! que Je an Pierre Limous in, prés ident de l’int ercons ulaire ,
a man dat é la Chambre Agric ult ure 87 pour men er des
L’AP AB A, as s ociat ion pour l a prom ot ion de l’agricult ure t ravaux s ur ce pl an.
biologi que en Ave yron, a s ollicit é GABLIM pou r ac com- ∗ l’abs ence de s ys t èmes d’aide pou r des ins t allat ions
pagne r un grou pe d’él eveurs int éres s és par le dé bou- progres s ives qui ne s ’ins crivent pas dans le cadre DJ A :
ché de l a res t aurat ion c ollect ive. L’expériment at ion que pourrait -il êt re propos é c omme s out ien ?
en cours ave c les collèges de Corrè ze a ét é prés en-
t ée ains i que le t ravail de planificat ion et gestion de Alice VAL ENZI SI , Arn aud DU THEI L
l’équilibre-mat ière ré alis é par M AN GER BI O LIM OU-
SI N avec s es fournis s eurs . Souhait ons bonne rout e à
ce projet !

Vé roni que B aillon Appel à exposa nts


La Fondation Pileje - œuvre d’intérêt
général à but non lucratif qui a pour mission de
sa nts promouvoir le rôle de l’Alimentation pour préserver
A ppel à expo s de la santé auprès du grand public - organise le samedi
Pay
tou risme d u
L’office d e or ganise sa 1 èr e 16 octobre à partir de 14h à Limoges (Ester Tech-
Rou ge
Collon ges la 12 septem b -
re nopole) une journée con sacrée à l’alimentation et
dim anche em pla
foire bio le av oi r un recherche des exposants pour le marché de produc-
9h0 0. Pour
d e 9h00 à 1 rrine au 05
55 teurs.
em e nt, co nt ac tez Pe
c Contact : Alain Daumont 06 63 01 13 16
25 32 25
/ Fondationpleje@pileje.com

La Feuille bio du Limousin N° 116 juillet/août 2010


 VIVEA : nouvelles priorités,
nouvelles modalités
En décembre 2009, le Conseil d’administrat ion de VI -
A partir de 14h30 VEA a adopté son 3ème plan st ratégique pour 2010-
2013. Ce plan comprend des priorit és en terme de
t hémat iques de formation et publics cibles. I l prévoit
aussi de nouv elles modalit és de gestion, qui vont no-
t ablement modifier les procédures de dépôt de for-
mation pour les organismes de format ion. En bref :
Les 4 Priorit és :
1. St rat égie et pilotage d’ent reprise
2. Volet env ironnement al du dév eloppement
Mardi 3 août durable
3. Volet économique du DD
• Ferme de L uc MOINEVILLE 4. Volet social du DD
et Cha ntal LAJOUANIE à
Verneuil sur Vienne (8 7) -
Portes Les nouvelles modalit és de gestion :
chèvres et tra nsformation
fromage, porcs, bovins
ouvertes Comme dans 10 aut res régions, à partir de 2011
en Limousin un seul comité VIVEA régional sera
05 55 48 03 90 conservé (les comités départ ement aux devien-
Dimanche 1er Samedi 7 août nent consultat ifs).
Ce comité t errit orial doit définir à l’aut omne les
• Ferme de Mic hel LIMES et orient at ions locales des priorités nat ionales et
Evelyne SIMON à L acost e (19) - les fonds attribués à chacune. Sur cette base il
bovins rac e Salers, mar aîchag e lancera un appel d’offre permanent auquel les
05 55 17 29 7 9
organismes de format ion dev ront répondre.
Les proposit ions des organismes de format ion
seront examinées t ous les mois par la conseillère
Venez découvrir, régionale VIVEA, ce qui signifie plus de rapidit é
le temps dans le traitement des demandes.
d’un après-
après-midi, Pour plus d’informat ions : Consult er l’I nfo des OF
n°10 sur www.vivea.fr
les secrets
d’une ferme biologique
 La qualité de la restauration
dans les lycées du Limousin : à

Actu Lim o u sin


« Pays en Échanges » quand le bio local ?
Trois semaines de formation et d’échange entre jeunes d’ici, du Guate- Le mercredi 30 juin au ly cée agricole des Vaseix, le
mala et de l’Inde pour un développement rural solidaire. « Pays en Conseil Régional du Limousin organisait la
deuxième journée de réflexion et d’échanges en
Echanges » se déroulera du 19 août au 8 septembre prochain à travers
direct ion des lycées (cuisiniers, gestionnaires,
le Massif Central (une rencontre sur les semences paysannes le
chefs d’ét ablissement ).
dimanche 5 septembre à l'écohameau de Busseix à Ladignac,
Dans son discours d’ouv ert ure, le Président De-
87).
nanot a rappelé son int érêt pour int égrer dans
La caravane itinérante de « Pays en Échange » sera composée de 7 les restaurants des lycées dav ant age de pro-
Français, 7 Guatémaltèques, 7 Indiens, d’interprètes et d’animateurs et duits issus des circuits courts et de produits
se déplacera à travers différents territoires du Massif-Central. Elle sera sous signes officiels de qualité présents en
accueillie au cours de son périple par des groupes d’organisateurs Limousin ; dont le bio.
locaux en Ardèche, Rhône Loire, Cantal et Haute Loire, Creuse, et Au programme de la mat inée des interven-
Haute-Vienne. t ions sur les nouveaut és réglement aires, la
nut rit ion et santé ainsi que le développe-
« Pays en Échanges » sera un espace d’échanges où les participants ment durable. A ce sujet le Réseau Agri-
pourront débattre de questions liées au développement rural, avec des cult ure Durable du Limousin a ét é pré-
supports comme le théâtre. Les grands thèmes abordés sont : migra- senté av ec un zoom sur MANGER BIO
tions de population, accès aux moyens de productions, économie LIMOU SIN. Les ateliers de l’après-midi
rurale, égalité entre femmes et hommes, modes d’actions collectives. ont notamment traité de la quest ion
du bio local dans les lycées av ec un
Pour suivre l’actualité et les préparatifs de cet échange, consulter le intérêt marqué de plusieurs établisse-
blog de <paysenechange.wordpress.com>. ments.
D’autres infos sont également disponibles sur le site internet de la Véronique Baillon
MRJC Limousin <mrjc-limousin.ouvaton.org> 5

N° 116 juillet/août 2010 La Feuille bio du Limousin


Des producteurs qui s’engagent : un nouveau pas en avant pour MBL
Une première pour le projet collectif de Manger Bio Limousin : lors Sans cette planification, il aurait été bien difficile de répondre loca-
de la réunion maraîchage du 29 mars 2010, les producteurs ont lement aux commandes globales de 650 bottes de radis sur un seul
engagé des quantités de légumes pour l'année ! jour de livraison ce mois de Juin !
Étape indispensable pour le développement d'une plateforme de Ont ainsi été engagées pour 2010 par exemple : 800 bottes de radis
produits bio locaux. sur mai-juin, et sur l'hiver : 6,5t de pommes de terre, 1t de courges,
Au préalable, nous avions travaillé avec certains restaurants sco- 2,4t de carottes, 600kg de betterave, etc.
laires partenaires pour planifier leurs commandes sur l'année. Il nous reste à engager encore des légumes d'été pour septembre/
Les producteurs ont ainsi pu se positionner précisément sur des octobre 2010 : concombre (200kg), courgette (350kg), tomate
quantités et des dates de livraison 2010 pour leurs légumes (350kg). Mais aussi des légumes d'hiver en quantités : courges (1t),
fragiles et leurs légumes d'hiver. choux (400kg), carottes (2,5t) notamment.
Nous pouvons ainsi assurer un approvisionnement local aux Maraîchers à vos légumes et à vos prévisions ! Nous avons besoin de
restaurants collectifs du Limousin et un débouché sûr à nos vos productions pour satisfaire au mieux les attentes en légumes
producteurs. Les productions sont mises en place spécifique- bio locaux des collectivités du Limousin !
ment pour les débouchés de MBL. Nous minimisons peu à
peu les risques pour chacun et avons en main un vrai levier Appelez-nous pour engager vos productions.
pour le développement des productions bio du Limousin ! Marie Cadet
Filières

L’interprofession bio Limousine en ordre de marche !


Mardi 27 juillet dernier s’est tenue l’assemblée générale jugé prématurée leur adhésion au projet et ont rapidement quitté
constitutive de l’association interprofessionnelle biologi- l’assemblée.
que limousine. Elle a réuni 35 personnes présentes ou
représentées dont une majorité d’entreprises de la trans- Martin François, président de Manger Bio Limousin, a procédé en-
formation et de la distribution biologiques implantées en suite à la lecture des statuts, approuvés à l’unanimité. Puis l’assem-
Limousin. blée a élu ses administrateurs répartis en 5 catégories représentati-
ves. Si les transformateurs et distributeurs occupent massivement
Jean Maison, producteur, transformateur et distributeur les sièges de leur catégorie respective, celles des « institutionnels»,
bio en plantes aromatiques et médicinales en Corrèze des producteurs et des consommateurs ne sont encore totalement
depuis 1976, a ouvert la séance. Il a rappelé le besoin de se pourvues, certaines structures étant peu disponibles en période
mettre en ordre de marche face aux demandes des estivale.
consommateurs, de la concurrence nationale et euro-
péenne, à l’instar des autres régions. Pour ce faire, il est Le conseil d’administration se réunira début septembre pour enga-
nécessaire de fédérer les énergies de chacun en construisant ger les actions confiées par l’assemblée et reste ouvert au dialogue,
un outil déterminé, cohérent et efficace. C’est l’objectif que définition même de l’association dont le premier objet est « la mise
se fixent les professionnels bio engagés dans le projet. en place d’un espace de concertation de l’ensemble des acteurs
économiques et institutionnels concernés par le développement
Les représentants des Chambres Régionales d’Agriculture et des filières bio limousines. »
des Métiers et de l’Artisanat ont exprimé leur intérêt pour le
projet. Cependant, malgré l’émulation forte exprimée par les Dynamique à suivre !
nombreux acteurs présents, les deux Chambres Consulaires ont
Véronique Baillon

Bio Cohérence, c’est parti ! Guide pratique ...


La démarche Bio Cohérence répond à des attentes fortes, ex- peuvent accueillir des productions biologiques et conventionnel-
primées des producteurs jusqu’aux consommateurs, en pre- les),
nant en compte un environnement plus global que celui du * l’alimentation 100% bio des animaux (une alimentation
Règlementation

règlement européen sur lequel elle s’appuie, jugé incomplet d’ailleurs majoritairement produite sur la ferme afin de minimiser
dans certains domaines et incohérent dans d’autres. Cette l’impact environnemental mais également la dépendance des pro-
démarche est volontaire et doit permettre à chacun d’évo-
ducteurs à des fournisseurs extérieurs),
luer à son rythme sur différents fondamentaux de la bio,
qu’ils soient techniques, économiques, sociaux, ou envi- * le refus catégorique des contaminations OGM (dès le seul de
ronnementaux. Bio Cohérence espère au travers de sa détection de 0,1%) ,
marque pouvoir compléter les exigences européennes * une liste des procédés de transformation qui ne dénaturent
pour que toujours, la bio offre des produits d’excel- pas le produit,
lence. * la possibilité d’un étiquetage local… ;
L’utilisation du logo Bio Cohérence nécessite un enga- - L’engagement dans une dynamique de progrès de chaque pro-
gement à trois niveaux : ducteur, transformateur, distributeur, ou consommateur qui adhé-
- Le règlement européen qui reste le socle commun rera à la marque, et qui sera matérialisé par la signature de la charte
sur lequel construire ; tout opérateur souhaitant et la réalisation d’un autodiagnostic.
utiliser la marque Bio Cohérence devra nécessaire- Les opérateurs ayant respecté les 3 ni-
ment être certifié sur la base du règlement bio veaux d’engagement pourront appo-
européen ; ser, avec l’autorisation du comité de
- Le cahier des charges de la marque qui ap- marque, la pastille Bio Cohérence sur
porte des règles complémentaires adaptées au leurs produits. Ils devront avoir pré-
contexte spécifique de l’agriculture biologique alablement adhéré à l’association
française. Il reprend les pratiques d’élevage gestionnaire et acquitté les droits liés
qui avaient cours jusqu’au 1er janvier 2009 et à l’usage de la marque.
y ajoute un certain nombre de règles spécifi- Pour en savoir plus, rendez-vous sur
ques comme par exemple : www.biocoherence.fr ou contactez
6 * la non-mixité des fermes (qui ne Arnaud au 05.55.31.86.87

La Feuille bio du Limousin N° 116 juillet/août 2010


 La restau ration c ollecti ve bio : tou r d’h oriz on des projets n atio-
naux et interrégionau x
Le 1 er juillet à Paris pour une réunion Le 6 juillet à Clermont-Ferrand pour
FNAB des référents RC des GRAB et GAB. le Pôle Bio Massif Central
2 principaux points à retenir :
Rencontre consacrée aux échanges entre plate-
-l’évolution de l’observatoire FNAB de la RC formes. Étaient présentes : Auvergne Bio
bio Distribution, Bio A Pro (Rhône-Loire), Man-
Porté par la FNAB depuis 2004, via un recense- ger Bio Limousin. Compte tenu de la créa-

E c ho s du ré se au
ment renseigné par les GRAB, il comptabilisait tion de l’union nationale des plate-formes
notamment les nombres de repas 100% bio et par- « Manger bio ici et maintenant » , il est
tiellement bio en RC. Ces données étant égale- décidé de se consacrer aux thèmes perti-
ment collectées depuis peu par l’Agence Bio nents à l’échelle du Massif Central, soit :
l’Observatoire FNAB va donc évoluer vers une ∗ Mutualiser des produits entre les PF
banque d’expériences de collectivités et un re- ∗ Parler d'une seule voix à des interlo-
cueil de données quantitatives des volumes cuteurs interrégions (type CCAS EDF-GDF,
fournis à la RC par les plateformes et les GRAB Banque de France, etc.),
(simple mise en relation producteurs/RC).
∗ Négocier des outils ou prestataires
communs (logiciels, transporteurs, etc.)
-l’animation du réseau de correspondants culi-
naires bio (cuisiniers et diététiciens) ∗ Echanger des contacts de fournisseurs
La FNAB et son réseau ont formé un réseau de ∗ Comparer nos prix pour situer nos pro-
cuisiniers et diététiciens à la restauration ducteurs et se situer par rapport à la
collective bio afin d’intervenir dans des for- concurrence …
mations spécifiques. Il s’agit maintenant d’a-
nimer ce réseau à travers l’organisation de Les participants valident également deux
listes de discussion pour les chefs de cuisine rencontres :
et les diététiciens, un accès aux supports dis- - journée de professionnalisation des
ponible s s ur un intra net du site PF avec visite de Auvergne Bio distri-
www.repasbio.org, des rencontres entre forma- bution (septembre/octobre 2010)
teurs, permettant de faire le point, de mettre - visite de BIO A PRO organisée par
à jour l’ensemble des connaissances et de tra- l’ARDAB et AgriBio Ardèche le 22 novem-
vailler la cohésion du groupe. bre 2010

Véronique Baillon

RENATIONALISATION DES AUTORISATIONS OGM EN EUROPE :


VERS UNE VICTOIRE DES LOBBIES PRO-OGM ?
La Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de merce ? Car seule la culture pourra être bannie sur un territoire
France (FNAB ) conteste le marché proposé par John Dalli, national, pas la vente de la récolte.
Commissaire européen de l'agriculture. Il s'agirait de permettre
Enfin, cette « nouvelle liberté » est toute relative : plusieurs
aux États membres d'interdire plus f acilement la culture de
États membres, dont la France, ont déjà pris ce genre d'initiati-
Plantes G énétiquement Modif iées (PG M) sur leur territoire, en
ves en se basant sur des procédures déjà ouvertes par la légi-
échange d'un assouplissement des autorisations au niveau euro-
slation européenne (clause de sauvegarde entre autres). Selon
péen. Pour la FNAB , l'évaluation technique et environnementale
plusieurs experts juristes, les modifications proposées ne
des OG M réalisée au niveau européen devrait au contraire être
protégeraient pas plus les États membres contre une attaque
renforcée. à l'OMC qu'ils ne le sont aujourd'hui. La Commission es-
John Dalli, Commissaire européen de l'agriculture, a rendu publique saie donc de faire passer un état de fait pour une avancée et
le 13 juillet 2010 une proposition visant à modifier les règles d'auto- en profite pour torpiller le niveau européen des évalua-
OGM
risation des plantes génétiquement modifiées. Elle consiste en une tions des P GM.
facilité apparemment accrue pour les États membres d'interdire la
Nous soutenons les positions des Ministres Bruno Le-
culture de P GM sur leur territoire. En échange, les autorisations
maire (agriculture) et Jean-Louis Borloo (écologie,
actuellement en attente au niveau européen seraient « débloquées » . développement durable) contre la renationalisation
La FNAB s'oppose à ces modifications et dénonce un marché de des autorisations. Ce dernier a jugé inacceptables les
dupe. propositions de la Commission européenne dès lors
« [qu’ ]elles ne répondent pas à la demande d'amé-
En effet, de nombreux États, dont la France, réclament au contraire
lioration du niveau d'expertise pour les homologa-
depuis des années une amélioration des procédures européennes qui
tions et les autorisations votée à l'unanimité en
ont pour objet d'évaluer les risques sanitaires et environnementaux
décembre 2008» . La question est maintenant de
des OGM. Celles-ci sont notoirement insuffisantes. Le projet de la
savoir si le gouvernement français maintiendra
Commission ne laisse aux États membres que les questions sociales
cette position pour se donner les moyens d’ en-
et éthiques à évaluer : ils ne pourront donc pas pallier les manques
traîner avec lui une coalition de pays me mbres
éventuels de l'évaluation européenne.
pour les discussions de l’ automne.
D'autre part, les PGM n'ont pas l'élégance de s'arrêter aux frontières.
Communiqué de presse FNAB du 20 juillet
Comment se réjouir de pouvoir interdire en France un OGM s'il nous
2010
revient par les effets de contaminations aux frontières, et par le com-
7

N° 116 juillet/août 2010 La Feuille bio du Limousin


 RENCONTRES  6 septembre : Formation Diversifica-  association le battement d’ailes : 05
tion Grandes cultures en ferme bio logi- 55 26 49 98
 1er et 7 août : portes ouvertes Ferme ques : 2ème journée sur l'autonomie éner -
de Michel LIMES et Evelyne SIMON à La- gétique et alimentaire. Visite de ferme au
coste (19) - bovins race Salers, maraî- Vigen avec bilan campagne févérole et  REUNIONS
chage lupin, et visites par celles soja et maïs. In-
tervention de l'association Roulons vert  5 août : CA GABLIM
 05 55 17 29 79
(valorisation huile).  7 septembre : CA de l’association
Calendrier

 3 août : portes ouvertes chez Luc  : A.Dutheil, GABLIM : 05 55 31 86 87 interprofessionnelle bio LImousine
MOINEVILLE et Chantal LAJOUANIE à  14 septembre : CA GABLIM
Verneuil sur Vienne (87) - chèvres et  7 et 21 septembre : conduite d'élevage
tr ansformation fromage, porcs,
por c plein air et porc biologique. Interve-
bovins  FOIRES ET MAR-
nant : Denis Fric, vétérinaire GABLIM. 1ère
 05 55 48 03 90 jour sur l'alimentation et 2ème jour sur la CHES
conduite sanitaire.
 5 septembre : une rencontre  8 août : foire biologique et artisanale
sur les semences paysannes à 2 visites d'exploitation : Gaec de Panlat à
Rilhac Rancon (naisseur -engraisseur por c de Beaulieu sur Dordogne
l'écohameau de Busseix à Ladignac
(87). cer tifié bio/ vente en filière longue et  12 septembre : foire bio du pays de
(r epas tiré du panier à partager) courte), Ferme du Boudaud au Vigen Collonges la Rouge
(naisseur-engraisseur et transformation de
 19 septembre : foire bio-écologique
por cs cul noir / vente directe).
 FORMATIONS de Guéret « Colchique »
 GABLIM : 05 55 31 86 82
 28 et 29 août : formation « De  26 septembre : foire bio de Brive
la graine à la graine : produire ses  3 o ctobre : mar ché bio de Veyrac
 23, 24, 27 et 28 septembre : forma-
semences »
tion « les plantes pour soigner les arbres
 association le battement d’ailes : 05 par l’approche biodynamique »
55 26 49 98

Pou r di ffu ser un e annonce, adressez-la par cou rri er avan t le 25 du moi s, accompagnée du règ lemen t correspondan t :
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GAEC Demas (87190) (à l'attention de M. RAMIANDRISOA Yves)
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Tél : 05 55 48 44 30 - Fax : 05 55 00 12 2
: 05 55 95 68 12
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La Feuille bio du Limousin


Bulletin de liaison des AgroBiologistes du Limousin J’adhère à GABLIM
 je suis agriculteur Bio (ou en conversion). Je cotise en tant que membre actif
GABLIM - Association loi 1901, membre de la FNAB
Centre Technique Régional de l’ITAB– Organisme de formation Montant de la cotisation = 50 € + (0,7 € X ...Ha de SAU)
4 rue Thomas Edison, 87220 Feytiat
Tél. : 05 55 31 86 80 Fax : 05 55 30 32 75  je ne suis pas agriculteur Bio, je soutiens l’Agriculture biologique et GABLIM
E-mail : gablim@orange.fr Je cotise en tant que membre associé
Directrice de publication : Chantale De Plasse
ISSN : -1628-0865 Dépôt légal en juillet/août 2010 Montant de la cotisation : 30 €
Imprimé sur papier recyclé et réalisé par nos soins
avec le concours financier de l’Union Européenne, le Nom , Prénom : …………………………………… ………………… ………………
MAAPAR et le Conseil Régional du Limousin Adresse : …………………… ………………… ………………… ………………… ……..

tél. : ………………………………………….. Fax : …………………………………… ……...


Mail : …………………………… ………………… ………….
Profession : ………………………………… ………………… ……..

Chèque à l’ordre de GABLIM, à envoyer à 4 rue Thomas Edison, 87220 FEYTIAT

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