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Ce guide a été rédigé par madame MATHEE (sauf partie 2-1 c par M. RIQUIN)
1- PRATIQUE
1-1 APPROXIMATIONS DECIMALES
1-2 STOCKAGE D’UN NOMBRE EN MEMOIRE
1-3 FACTORIELLES ET COMBINAISONS.
2- RESOLUTIONS D’EQUATIONS
2-1 POUR RESOUDRE UNE EQUATION DU SECOND DEGRE A UNE INCONNUE.
2-2 POUR RESOUDRE UN SYSTEME D’EQUATIONS LINEAIRES A PLUSIEURS INCONNUES.
3- FONCTIONS
4- STATISTIQUES
4-1 STATISTIQUE UNIVARIEE.
4-2 STATISTIQUE BIVARIEE.
5- MATRICES
5-1 POUR CREER UNE MATRICE DE NOMBRES
5-2 POUR EFFECTUER DES OPERATIONS SUR DES MATRICES
1
1- PRATIQUE
2 ÷ 3 + 4 ENTER
Remarque : ANS permet de rappeler le dernier résultat affiché par la calculatrice, comme une mémoire
immédiate.
2
1-2 STOCKAGE D’UN NOMBRE EN MEMOIRE
Pour stocker un nombre en mémoire, il suffit d’affecter la valeur souhaitée à une variable ou de la ranger
dans une mémoire, puis de rappeler celle ci lorsque l’on a à nouveau besoin de cette valeur lors d’un calcul
postérieur.
Pour affecter une valeur à une variable : [valeur], puis touche →, puis [nom de la variable ], puis EXE
Le nom de la variable peut être A, B, C, … que l’on obtient en sélectionnant la touche ALPHA puis le nom de
la lettre choisie
pour afficher le contenu de la variable : touche AC puis [nom de la variable ], puis EXE
Il suffit de donner une nouvelle valeur à une variable pour effacer l’ancienne.
Exemple : On veut stocker le résultat de la division 2/3 dans la calculatrice, effectuer d’autres calculs, puis
récupérer la valeur stockée pour lui ajouter 5 :
2 ÷ 3 =
la calculatrice affiche 0,6667
On affecte alors cette valeur à la variable A :
→ A EXE
( pour obtenir le A : ALPHA X ,θ , T )
2/3 est alors « en mémoire A.
On peut maintenant effectuer d’autres calculs……
On veut maintenant récupérer le contenu de la mémoire A, puis le multiplier par 5 :
AC ALPHA A EXE la calculatrice affiche 0,6667 + 5 =
la calculatrice affiche 5,6667
3
On peut maintenant effectuer d’autres calculs……
On veut maintenant récupérer le contenu de la mémoire A, puis le multiplier par 5 :
CLEAR ALPHA A EXE la calculatrice affiche 0,863838 + 5 =
la calculatrice affiche 5, 863838
On a besoin de ces fonctions lorsqu’on veut calculer une probabilité avec la loi de binomiale.
4
2- RESOLUTIONS D’EQUATIONS
F1 (SOLV)
La calculatrice affiche les deux solutions de l’équation : x1 = 2 et x 2 = 1
Exemple 2 :
On veut résoudre l’équation : x 2 + x + 1 = 0
MENU EQUA EXE F2 F1
F1 (SOLV)
La calculatrice affiche − 0.5 + 0.866 et − 0.5 − 0.866 : l’équation n’a pas de solution réelle.
F2 (ALG)
1 : résol (
« résol ( » est alors affiché dans la ligne de saisie.
On «écrit l’équation, une virgule, le nom de la variable inconnue, on ferme la parenthèse, ENTER, et la
calculatrice affiche la, ou les solutions, lorsqu’elles existent de l’équation .
Exemple 1 :
On veut résoudre l’équation : x 2 − 3x + 2 = 0
MENU Ecran Calc ENTER F2 1
on écrit dans la ligne de saisie :
X ^ 2 - 3 X + 2 = 0 , X ) ENTER
5
Exemple 2 :
On veut résoudre l’équation : x 2 + x + 1 = 0
MENU Ecran Calc ENTER F2 1
on écrit dans la ligne de saisie :
X ^ + X + 1 = 0 , X ) ENTER
Appuyer sur
MATH ▲ 0 : SOLVEUR ENTER
Vous obtenez :
SOLVEUR EQUATION
Eqn : 0 =
Appuyer sur
x,t,θ,n x2 - 3 x,t,θ,n + 2 ENTER
alpha [résol]
Vous obtenez : X = 2
Pour calculer la deuxième racine, il faut saisir une autre valeur de X (en principe 100).
Saisir : 100
Appuyer sur
alpha [résol]
Vous obtenez : X = 1
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Exemple : on veut résoudre le système :
⎧x + 2 y = 1
⎨
⎩2 x − 3 y = 2
MENU EQUA EXE F1 F1
F1 (SOLV)
La calculatrice affiche la solution : x = 1 et y = 0
F2 (ALG)
1 : résol (
F2 (ALG)
1 : résol (
résol( est alors affiché dans la ligne de saisie et il n’y a qu’à compléter :
( X + 2 Y = 1 )
( 2 X - 3 Y = 1 ) ,
2nd ( X , Y 2nd ) )
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3- FONCTIONS
Pour obtenir le tableau de valeurs d’une fonction et sa représentation graphique, connaissant son équation .
On se déplace avec le curseur pour placer la surbrillance sur la fonction qu’on veut tracer Y1, Y2, …
On écrit l’équation de la fonction
X ,θ , T ^ 2 - 3 X ,θ , T + 2 EXE
La fonction est alors stockée. On veut lire les coordonnées des points de la fonction.
F6 (TABL)
La calculatrice affiche un tableau de valeurs, c’est à dire de couples (x, Y )
0.5 EXE
La calculatrice affiche alors en Y1 la valeur 0,75. Ainsi, pour x = 0,5 , Y1= Y 1 = (0,5) − 3 × 0,5 + 2 = 0,75
2
8
On place le curseur sur la fonction que l’on veut puis on saisit l’équation de la fonction dans la ligne de
saisie.
ENTER
On peut alors obtenir :
les coordonnées de points de la courbe : touche de fonction F3 ( TRACE ). On obtient alros les couples
(x, y ) en se déplacant sur la courbe à l’aide du curseur
Exemple
Exemple :
On veut tracer la courbe de la fonction y = x 2 − 3x + 2 , déterminer la valeur de y qui correspond à la
valeur x = 0,5 , puis lire les coordonnées des points d’intersection de la courbe avec les axes :
X ^ 2 - 3 X + 2 ENTER
La fonction est alors stockée. On veut lire les coordonnées des points de la fonction.
◊ F5 (pour obtenir la fonction TABLE
La calculatrice affiche un tableau de valeurs, c’est à dire de couples (x, Y )
0.5 ENTER
La calculatrice affiche alors en Y1 la valeur 0,75. Ainsi, pour x = 0,5 , Y1= Y 1 = (0,5) − 3 × 0,5 + 2 = 0,75
2
Pour lire les points d’intersection de la courbe avec l’axe des abscisses :
F3 (Trace)
puis on se déplace sur la courbe avec les flèches du curseur jusqu’à lire les valeurs de x pour lesquelles la
calculatrice affiche la valeur 0 pour Y . Selon le pas du curseur, on pourra accéder à cette valeur avec plus ou
moins de précision. Les valeurs de x pour lesquelles Y = 0 sont x = 1 et x = 2 .
9
c) Avec la TEXAS TI-82.
On écrit d’abord l’équation de la fonction y=
Exemple :
On veut déterminer le tableau de valeur de la fonction y = x 2 − 3 x + 2 ,
Y= X, T, θ ^ 2 - 3 X, T, θ + 2 ENTER
Exemple :
On veut déterminer la valeur de y qui correspond à la valeur x = 3 dans la fonction y = x 2 − 3 x + 2 ,
Y= X, T, θ ^ 2 - 3 X, T, θ + 2 ENTER
A l’aide du curseur,
AUTO en surbrillance pour la variable dépendante (variable y ),
ASK sur le menu pour la variable x (Indépendante)
ENTER
3 ENTER
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4-STATISTIQUES
Si notre distribution ne contient que des données brutes ( on a en fait que la liste des n valeurs xi de
la variable X ) . On veut dans ce cas utiliser les formules de calculs :
∑ xi
- moyenne : x = i (qui nous donne une information sur la tendance centrale de la série ( sur son
n
positionnement sur l’échelle des valeurs de la variable).
∑ ( x i − x )2 ∑ ( x i )2 − x 2
- écart type de la distribution s ech = = i i
(qui nous donne une information
n n
sur la dispersion des valeurs observées dans la série autour de la moyenne).
- estimation de l’écart type de la population. La série dont on détient les valeurs est alors considérée
comme un échantillon extrait aléatoirement et avec remise d’une population. On veut, non pas
connaître l’écart type des valeurs observées, mais estimer (avoir une « certaine » information, dont
on ne sera pas toutefois certain mais c’est mieux qu’ « aucune » information) l’écart type des valeurs
de la population à partir des valeurs observées dans l’échantillon issu de cette population. Il faut
alors « corriger » l’écart type observé. Remarquons que bien sur, la calculatrice ne peut pas calculer
cette estimation si on a un tableau de fréquences et que la taille de l’échantillon est alors inconnue.
∑ ( x i − x )2 n
σˆ = s = i
= × s ech .
n −1 n −1
Remarque : si on veut avoir une estimation de la moyenne des valeurs de X dans la population, les valeurs
dont on dispose étant considérées comme celles d’un échantillon, il suffit de prendre la valeur de x . En
effet, on peut ponctuellement estimer la moyenne m des valeurs de X dans la population par mˆ = x .
Si notre distribution est un tableau d’effectifs ou de fréquences : les n données ont été traitées et les
mêmes valeurs d’une modalité ont été regroupées. Il faut alors que les valeurs de la variable soient
pondérées par ces effectifs ou ces fréquences : on veut dans ce cas utiliser les formules de calculs :
∑ ni xi
- moyenne : x = i
n
∑ n i ( x i − x )2 ∑ n i ( x i )2 − x 2
- écart type de la distribution s ech = i
= i
n n
- estimation de l’écart type de la population, la série dont on détient les valeurs est alors considérée
comme un échantillon extrait aléatoirement et avec remise d’une population. Bien sur, la calculatrice ne
peut pas calculer cette valeur si on a entré les fréquences au lieu des effectifs des modalités puisque la
taille de l’échantillon est alors inconnue.
∑ n i ( x i − x )2 n
σˆ = s = i
= × s ech
n −1 n −1
Remarque : On calcule avec les mêmes façons de procéder l’espérance et la variance d’une variable aléatoire
dont on connaît la loi de probabilité.
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a) Avec la CASIO graphique 35+
Donc, si on récapitule :
Si notre distribution ne contient que des données brutes ( on n’a en fait que la liste des n valeurs x i de la
variable X ) , il faut alors, lors du paramétrage, donner la valeur 1 à toutes les fréquences.
Si notre distribution est un tableau d’effectifs ou de fréquences : les n données ont été traitées et les mêmes
valeurs d’une modalité ont été regroupées. On a alors les différentes modalités (valeurs de la variable) en
liste 1 et les effectifs ni ou fréquences qui leur correspondent en liste 2, il faut alors, lors du paramétrage,
donner la valeur LIST 2 à toutes les fréquences.
(Bien sur, si les valeurs de la variable X ou les effectifs sont dans une autre liste, on peut affecter une autre
liste à l’aide des touches de fonctions F1, F2, F3,… : si par exemple, les données sont dans la liste 3 du
tableau, sélectionner la liste 3 à l’aide de la touche de fonction F3)
EXE
On a alors les tableaux de données sur l’écran.
On sélectionne la fonction 1 Var (touche de fonction F1). La calculatrice affiche alors un tableau de
résultats parmi lesquels la moyenne x , l’écart type des valeurs observées xσ n (c’est notre valeur de
s ech ), et, si on a entré des effectifs, l’estimation de l’écart type de la population à partir des valeurs de la
variable observées dans l’échantillon de données : xσ n −1 ( notre valeur de s ou σˆ ).
La calculatrice ne fait pas la distinction entre les fréquences d’une modalité de la variable statistique et la loi
de probabilité d’une variable aléatoire, l’espérance mathématique sera alors la valeur de x et l’écart type de
la variable aléatoire sera xσ n .
Exemple 1 : On dispose des données suivantes :2000, 3000, 5000( par exemple les salaires des 3 salariés
d’une petite entreprise ). Calculer le salaire moyen et l’écart type des salaires.
MENU STAT EXE
On entre les valeurs de la variable en liste 1 :
2000 EXE 3000 EXE 5000 EXE
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La calculatrice affiche alors les valeurs
- de la moyenne x : x = 3333,33 : si les trois salariés gagnaient le même salaire, celui ci devrait être égal
à 3333,33€ pour que la masse salariale totale soit la même que celle observée actuellement.
C’est aussi l’estimation ponctuelle du salaire moyen dans l’entreprise si on considère que ces trois
salariés ne constituent qu’un échantillon des salariés de l’entreprise.
- de la somme des x : ∑ x = 10000 . C’est la masse salariale.
- de la somme des x 2
- de l’écart type des salaires : xσ n = 1247,22 €. C’est notre valeur de s ech .
- de l’estimation de l’écart type des salaires de l’entreprise si l’on considère que l’entreprise compte en
réalité plus de 3 salariés . xσ n −1 = 1527,53 €. C’est notre valeur de s ou σˆ .
3
Remarque : on peut vérifier que 1527,53 = × 1247,22
3 −1
Exemple 2:On a observé 8 salariés dont le salaire est égal à 2000, 10 dont le salaire est égal à 3000, et 2
dont les salaire est égal à 5000. Calculer le salaire moyen et l’écart type des salaires.
MENU STAT EXE
On entre les valeurs de la variable en liste 1 :
2000 EXE 3000 EXE 5000 EXE
On entre les valeurs des effectifs en liste 2 :
8 EXE 10 EXE 2 EXE
Exemple 1 : On dispose des données suivantes :2000, 3000, 5000( par exemple les salaires des 3 salariés
d’une petite entreprise ). Calculer le salaire moyen et l’écart type des salaires.
MENU Editeur données ENTER
Sélectionner le menu 1 : courant ( on place 1 : courant en surbrillance à l’aide du curseur )
ENTER
On entre les valeurs de X dans la colonne c1 du tableau. ( on se déplace dans les cases du tableau à l’aide du
curseur).
2000 ENTER 3000 ENTER 5000 ENTER
Exemple 2 : On a observé 8 salariés dont le salaire est égal à 2000, 10 dont le salaire est égal à 3000, et 2
dont le salaire est égal à 5000. Calculer le salaire moyen et l’écart type des salaires.
MENU Editeur données ENTER
Selectionner le menu 1 : courant ( on place 1 : courant en surbrillance à l’aide du curseur )
ENTER
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On entre les valeurs de X dans la colonne c1 du tableau. (on se déplace dans les cases du tableau à l’aide du
curseur).
2000 ENTER 3000 ENTER 5000 ENTER
STAT
Sélectionner le menu Edit à l’aide du curseur ( le mettre en surbrillance)
1 : Edit
ENTER
On a alors sur l’écran les colonnes d’un tableau
On entre les données dans les colonnes du tableau. ( on se déplace dans les cases du tableau à l’aide du
curseur).
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On sélectionne à l’aide du curseur le menu de statistique univariée
1 : 1- Variable Stats
On paramètre alors la calculatrice
X list :on met en surbrillance le nom de la liste dans laquelle ont été saisies les valeurs de la variable.
freq : on met en surbrillance soit 1 si on a des données brutes, soit le nom de la liste dans laquelle on a entré
les valeurs des effectifs ou des fréquences si on a des données qui ont été regroupées. .
La calculatrice affiche alors les résultats : la moyenne x , des sommes, l’écart type Sx et l’écart type σ X .
Exemple 1 : On dispose des données suivantes :2000, 3000, 5000 (par exemple les salaires des 3 salariés
d’une petite entreprise ). Calculer le salaire moyen et l’écart type des salaires.
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Exemple 2:On a observé 8 salariés dont le salaire est égal à 2000, 10 dont le salaire est égal à 3000, et 2
dont le salaire est égal à 5000. Calculer le salaire moyen et l’écart type des salaires.
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4-2 STATISTIQUE BIVARIEE.
Pour déterminer quelle est la fonction mathématique qui permet au mieux d’ajuster une distribution
statistique de deux variables X et Y .
On dispose alors de données brutes, qui sont des couples (x i , y i ) . On est donc dans le domaine de la
statistique bivariée. L’objet de la recherche est de pouvoir répondre à ces trois questions
1. Y a t-il une corrélation entre les deux variables ?( connaître les valeurs de l’une permet-elle d’avoir une
information sur les valeurs de l’autre ?)
2. S’il y a une corrélation, quelle est la nature de la liaison ?
3. S’il y a une corrélation, quelle est alors l’équation de la fonction mathématique qui permet au mieux de
modéliser le phénomène ? (connaissant les valeurs de l’une des variables, peut-on en déduire une
estimation des valeurs de l’autre variable ?).
Les calculatrices proposent un grand nombre de modèles de fonctions d’ajustement.
Celles avec lesquelles vous devez savoir travailler sont les liaisons qui correspondent aux ajustements
- linéaire : une équation de la forme Y = aX + b lie les deux variables.
- exponentiel : une équation de la forme Y = a × e bX ou Y = a × b X lie les deux variables.
- puissance : une équation de la forme Y = aX b lie les deux variables.
La calculatrice donne, pour chaque type d’ajustement sélectionné la valeur des paramètres de la fonction et le
coefficient de corrélation linéaire.
On entre les valeurs de la variable X en liste 1 et les valeurs de la variable Y qui correspondent en liste 2.
On procède de la même façon pour le paramétrage ou pour effectuer des choix de fonction d’ajustement que
dans le point exposé précédemment.
On sélectionne la fonction CALC (touche de fonction F2)
Là : ATTENTION ENCORE , il faut paramétrer la calculatrice pour adapter les calculs au type de données dont
on dispose avant de demander les résultats : fonction SET (F6)
Il faut ainsi se déplacer avec le curseur pour sélectionner
2 Var Xlist : List1 : on entre ici les valeurs de la variable X
2 Var Ylist : List2 : on entre ici les valeurs de la variable Y
( Bien sur, si les valeurs des variables X ou Y sont dans une autre liste, on affecte cette autre liste à l’aide des
touches de fonctions F1, F2, F3,… )
EXE
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On entre alors les valeurs de la variable X en liste 1 et les valeurs de la variable Y qui correspondent en liste
2.
EXE
On sélectionne la fonction GRPH (touche de fonction F1)
On paramètre (fonction SET (F6))
Xlist : List1
Ylist : List2
on sélectionne GPH1 ( touche de fonction F1)
EXE
La calculatrice construit alors le nuage de points ( les couples (x i , y i ) des listes) puis propose comme
précédemment plusieurs choix de liaisons entre les deux variables. On peut en plus, en sélectionnant DRAW
(touche de fonction F6) obtenir la construction de la fonction d’ajustement sélectionnée sur le nuage de
points.
Exemple :
On a observé les valeurs des ventes d’un produit à des dates différentes. On a relevé les valeurs :
10 à la date 1, 15 à la date 2, 35 à la date 3, 50 à la date 4 et 75 à la date 5.
Quelle est le type de la liaison entre X et Y ?
Quelle est alors son équation ?
MENU STAT EXE
On entre les valeurs de X en liste 1 : 1, 2, 3, 4, et 5.
On entre les valeurs de Y en liste 2 : 10, 15, 35, 50, et 75.
CALC (touche de fonction F2)
SET (touche de fonction F6)
2 Var Xlist : List1
2 Var Ylist : List2
EXE
Une fois effectué le paramètrage, on peut alors demander à la calculatrice de faire plusieurs types
d’ajustements : il suffit, sur l’écran de paramétrage (touche de fonction F5), de valider un des différents
choix de liaisons entre les deux variables proposés dans « type de calculs »
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5 : RegLin pour la régression linéaire
4 : RegExp pour l’ajustement exponentiel
8. RegPuiss pour l’ajustement puissance.
Notons que ce modèle ne donne la valeur du coefficient de corrélation linéaire que si on fait un ajustement
linéaire, et ne le calcule donc pas pour les autres types d’ajustements.
Exemple :
On a observé les valeurs des ventes d’un produit à des dates différentes. On a relevé les valeurs :
10 à la date 1, 15 à la date 2, 35 à la date 3, 50 à la date 4 et 75 à la date 5.
Déterminer l’équation de la fonction liant les deux variables en envisageant successivement une liaison
linéaire, puis exponentielle, puis puissance.
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On entre les valeurs de X en liste 1, et celle de Y en liste 2. (on se déplace dans les cases du tableau à l’aide
du curseur).
A : ExpReg ENTER
On obtient y = ab x
Si on veut effectuer un ajustement par la fonction exponentielle, on sélectionne
STAT ( Calc)
B : PwrReg ENTER
On obtient y = ax b
Exemple :
On a observé les valeurs des ventes d’un produit à des dates différentes. On a relevé les valeurs :
10 à la date 1, 15 à la date 2, 35 à la date 3, 50 à la date 4 et 75 à la date 5.
Déterminer l’équation de la fonction liant les deux variables en envisageant successivement une liaison
linéaire, puis exponentielle, puis puissance.
On entre les valeurs de X en liste 1, et celle de Y en liste 2. (on se déplace dans les cases du tableau à l’aide
du curseur).
1 ENTER 2 ENTER 3 ENTER 4 ENTER 5 ENTER
paramétrage de la calculatrice.
21
pour un ajustement exponentiel
A : ExpReg ENTER
B : PwrReg ENTER
5- MATRICES
EXIT
On procède de la même façon pour les matrices sur lesquelles il faudra ensuite opérer.
Deuxième méthode
EXE
La calculatrice affiche la matrice sous forme d’un tableau, avec son nom en haut et à gauche de l’écran.
Exemple : On veut créer la matrice
22
⎛1 3 2⎞
⎜ ⎟
B = ⎜0 0 4⎟
⎜1 1 2⎟
⎝ ⎠
SHIFT +
On ouvre alors le crochet qui symbolise l’écriture d’une matrice.
On entre la première ligne entre crochets:
SHIFT + 1 , 3 , 2 SHIFT -
On entre la deuxième ligne entre crochets:
SHIFT + 0 , 0 , 4 SHIFT -
On entre la troisième ligne entre crochets:
SHIFT + 1 , 1 , 2 SHIFT -
On ferme alors le crochet qui symbolise la fin de l’écriture de la matrice.
SHIFT -
→ OPTN F2 ( pour obtenir la fonction MAT) F1( pour écrire MAT) ALPHA B
EXE
On entre alors la matrice entre crochets ligne par ligne, les éléments d’une même ligne sont séparés par des virgules et
les lignes sont séparées par des points virgules.
On indique le nom de la matrice avec la touche STO suivie du nom de la matrice (par exemple pour donner le nom A à
la matrice :
STO =
(la touche avec la flèche vers le haut permet d’obtenir les lettres majuscules, on n’a pas besoin alors d’utiliser la touche
ALPHA )
ENTER
L’écran affiche alors le tableau de nombres correspondant.
Exemple : On veut créer les matrices
⎛1 3 2⎞
⎛ 2 1 0⎞ ⎜ ⎟
A = ⎜⎜ ⎟⎟ B = ⎜ 0 0 4 ⎟
⎝4 3 5⎠ ⎜1 1 2⎟
⎝ ⎠
MENU Ecran Calc ENTER
23
On indique que l’on passe à une autre ligne à l’aide du point virgule :
2ND 9
On entre la deuxième ligne :
4 , 3 , 5
On ferme alors le crochet qui symbolise la fin de l’écriture de la matrice.
2ND ÷
On indique que cette matrice s’appelle A
STO =
ENTER
La matrice apparaît sous forme d’un tableau de nombres sur l’écran, avec son nom A.
1 , 3 , 2
2ND 9
0 , 0 , 4
2ND 9
1 , 1 , 2
On ferme alors le crochet qui symbolise la fin de l’écriture de la matrice.
2ND ÷
On indique que cette matrice s’appelle B
STO (
ENTER
La matrice B apparaît à l’écran, sous forme d’un tableau de nombres.
ENTER
L’écran affiche alors le tableau de nombres correspondant.
remarque : on peut également entrer les matrices lignes par lignes, entre crochets.
Exemple : On veut créer les matrices
⎛1 3 2⎞
⎛ 2 1 0⎞ ⎜ ⎟
A = ⎜⎜ ⎟⎟ B = ⎜ 0 0 4 ⎟
⎝4 3 5⎠ ⎜1 1 2⎟
⎝ ⎠
MATRIX Edit
24
1 :[A] ENTER
2 ENTER
3 ENTER
MATRIX Edit
2 :[B] ENTER
3 ENTER
3 ENTER
Il suffit alors de nommer les matrices qui ont auparavant été crées avec les opérations souhaitées.
On peut ainsi additionner des matrices, les multiplier entre elles, les multiplier par un nombre réel, obtenir
l’inverse d’une matrice, sa puissance, calculer son déterminant, la transposer,…
Exemple : On veut calculer le produit A × B
25
F1 ALPHA A × F1 ALPHA B EXE
2 × F1 ALPHA A EXE
⎛ − 0 .5 .0 .5 1 .5 ⎞
−1
⎜ ⎟
B = ⎜ 0 .5 0 − 0 .5 ⎟
⎜0 0.25 0 ⎟
⎝ ⎠
Attention, on ne peut pas utiliser la puissance − 1 sur ce modèle pour obtenir l’inverse.
26
F1 ALPHA B ∧ 2 EXE
⎛ 3 5 18 ⎞
⎜ ⎟
B = ⎜4 4 8 ⎟
2
⎜ 3 5 10 ⎟
⎝ ⎠
Il suffit alors de nommer les matrices qui ont auparavant été crées avec les opérations souhaitées.
On peut ainsi additionner des matrices, les multiplier entre elles, les multiplier par un nombre réel, obtenir
l’inverse d’une matrice, sa puissance, calculer son déterminant, la transposer,…
×
( (pour afficher le nom de la matrice B)
ENTER
2 × = ENTER
27
La calculatrice affiche alors la matrice transposée de A :
⎛ 2 4⎞
⎜ ⎟
t
A = ⎜1 3 ⎟
⎜0 5⎟
⎝ ⎠
ENTER
( ∧ (-) 1 ENTER
⎛ − 0 .5 .0 .5 1 .5 ⎞
−1
⎜ ⎟
B = ⎜ 0 .5 0 − 0 .5 ⎟
⎜0 0.25 0 ⎟
⎝ ⎠
( ∧ 2 ENTER
⎛ 3 5 18 ⎞
⎜ ⎟
B = ⎜4 4 8 ⎟
2
⎜ 3 5 10 ⎟
⎝ ⎠
Il suffit alors de nommer les matrices qui ont auparavant été crées
MATRX NAMES ( EN SURBRILLANCE )
puis d’utiliser les opérations souhaitées.
On peut ainsi additionner des matrices, les multiplier entre elles, les multiplier par un nombre réel, obtenir
l’inverse d’une matrice, sa puissance, calculer son déterminant, la transposer,…
ENTER
MATRX
ENTER
MATRX NAMES
2 : [B]
ENTER
x −1
ENTER
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Exemple : on veut résoudre le système
A× X = B
Avec
⎛ −1 0,05 0,1 ⎞ ⎛ x⎞ ⎛ − 8900 ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
A = ⎜ 0,15 −1 0,3 ⎟ , X = ⎜ y ⎟ et B = ⎜ − 9000 ⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ 0,2 0,1 − 1⎠ ⎝z⎠ ⎝ − 1800 ⎠
Or, A × X = B ⇔ X = A −1 × B
On obtient :
⎛ x = 10000 ⎞
⎜ ⎟
⎜ y = 12000 ⎟
⎜⎜ ⎟⎟
⎝ z = 5000 ⎠
30