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ACTUS GÉNÉ
INDUSTRIE AUTOMOBILE P. 08
ACTUS INDUSTRIE
ENTERPRISE EUROPE NETWORK P. 24
DES OFFRES DE
PARTENARIATS
JURI-INFOS P. 32
QUE VOUS RÉSERVE
L’ANNÉE 2009 ?
ATELIERS LOCATIFS
L’ESSENTIEL
RESSOURCES HUMAINES P.34
DES LOCAUX
UN CAPITAL À NE PAS
NÉGLIGER POUR LES TPE
3 € – numéro 112 – février 2009
02_pub ardennes_N112.qxp:02-03_Edito_N99 6/02/09 14:52 Page 2
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ÉDITO 3
FRANCILIENNE OUEST:
ELLE DOIT SE FAIRE
JEAN-FRANÇOIS BERNARDIN
ET ELLE SE FERA !
Président de la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines
E-mail : jfbernardin@versailles.cci.fr
A
près quarante années de tergiversations et de l’intérêt général de la région capitale. Même si,
de palinodies, les attentes des entreprises et ici où là, certains se battent encore dans une lutte
de la majorité de la population de ce secteur d’arrière-garde. Mais le projet avance et l’espoir
semblent enfin être prises en compte. grandit d’un avenir conforme aux nécessités d’un
En effet, fin 2006, après un débat public difficile développement moderne et digne du potentiel
sur le prolongement de la francilienne à l’Ouest, francilien. Le rejet du recours d’une association en
l’État a pris ses responsabilités pour finalement Conseil d’État en est le témoignage annonciateur.
trancher pour sa réalisation par le tracé vert (couleur L’enquête publique qui doit avoir lieu fin du second
de l’espérance). Aussi, quand le projet de Schéma semestre 2009 est là pour nous montrer que nous
Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) sommes à présent dans la dernière ligne droite. J’ai
remettait encore une fois en cause la Francilienne, attiré solennellement l’attention du Président de la
la mobilisation du monde économique s’est faite République sur l’impérieuse nécessité et l’urgence
comme jamais auparavant et la Région a accepté de réaliser cette infrastructure. Des assurances m’ont
de modifier son schéma initial avec, toutefois, la été données sur la volonté des pouvoirs publics de
réserve d’adapter le tracé. Cette réserve ne doit pas voir aboutir ce prolongement. Je suis aujourd’hui
être encore l’alibi de vaines et stériles manœuvres persuadé qu’il se fera ! Tous ensemble, nous devons
de retardement du projet. Nous n’attendrons plus. rester mobilisés sur notre objectif. Ne cédons pas aux
Il en va de l’avenir de nos entreprises et de l’emploi. diversions de dernière minute et maintenons une
Des adaptations doivent se faire dans le respect du cohésion sans faille, garante de la réalisation de cet
calendrier validé lors du débat public par décision ouvrage d’intérêt public. Après quarante années
ministérielle. L’État doit tenir le cap. Il en va aussi d’atermoiements, il faut maintenant passer à l’acte.
SOMMAIRE 5
Dans un contexte
de compétition
internationale
exacerbée, la protection
37
du patrimoine matériel
de l’entreprise ne suffit
plus à garantir sa
sécurité.
08
Destinées à favoriser le
Un partenariat réussi
à Enghien
20/ TRAMWAY SAINT-
JURI-INFOS
32/ LOI DE
MODERNISATION DE
dialogue entre les ACTUS DENIS-SARCELLES L’ÉCONOMIE, LOI DE
6/ CCI Soutenir les commerçants FINANCES…
entreprises de la filière
Une réforme à l’échelle pendant les travaux Que vous réserve l’année
automobile, les acteurs
des régions 2009 ?
institutionnels et les élus
des Yvelines et du Val-
d’Oise, les 2es Rencontres
08/ INDUSTRIE
AUTOMOBILE
ACTUS
territoriales, organisées le Quel avenir sur le
INDUSTRIE ET
4 décembre dernier par le territoire ? SERVICES
22/ FORUM ENTREPRISES
Ravy, se sont penchées sur DÉFENSE
10/ ATELIERS LOCATIFS
l’avenir de ce secteur À la recherche de
majeur pour l’économie
Des locaux taillés pour les
TPE nouveaux fournisseurs
de nos départements.
13/ FRANCHISE 24/ ENTERPRISE EUROPE
La CCI s’expose à Paris
14/ ACTUS LOCALES
NETWORK
Des offres de partenariats
26/ YVELINES
ENTREPRISES Lancé en 2006 par le Conseil général et la CCIV,
26
NUMÉRIQUES Yvelines entreprises numériques (YEN) rencontre un
Soutenir l’innovation franc succès auprès des PME. Le dispositif va être
technologique reconduit et même étendu.
ACTUS GÉNÉ
INDUSTRIE AUTOMOBILE P. 08
6 ACTUS
CCI
UNE RÉFORME
À L’ÉCHELLE DES RÉGIONS
Plus de 3 300 chefs d’entreprise se sont réunis le 9 décembre dernier, au Palais des
congrès de Paris, pour la journée de clôture des États généraux des CCI. Cette journée
a été l’occasion de présenter les principaux axes de la réforme des Chambres.
Courrier économique : Lors des États généraux des tout en renforçant les politiques et mutualisations
Chambres de commerce et d’industrie, du 9 décembre, régionales. Après avoir examiné plusieurs scénarios,
le Premier ministre, François Fillon a insisté pour que deux tiers des CCI représentant près des trois-quarts
la réforme des CCI se fasse rapidement. Quel est son but et du poids économique total ont décidé d’opter pour
quel est son contenu ? une solution courageuse : le renforcement très consé-
Jean-François Bernardin : Nous devons adapter le quent du rôle des Chambres régionales auxquelles
réseau des Chambres de commerce et d’industrie seront rattachées, au niveau des départements, des
au monde d’aujourd’hui, avoir des politiques plus entités territoriales (CCIT) relativement autonomes.
globales prenant en compte les spécificités territo- Cette réforme porte sur deux points essentiels : d’une
riales et développer les mutualisations pour, comme part, la totalité des ressources fiscales sera collectée
toute entreprise, offrir de meilleurs services au par chaque Chambre régionale, avec une unification
meilleur coût. progressive des taux. D’autre part, un nouveau sys-
Une première étape avait été franchie, il y a quelques tème électoral sera mis en place selon lequel les élus
années, sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin des Chambres régionales, désignés au suffrage uni-
et s’était traduite par une refonte de notre dispositif versel par les entreprises, siégeront également de droit
électoral et une stabilisation de notre système de dans les Chambres territoriales de leur ressort. Afin
financement. d’avoir un nombre d’élus suffisant pour asseoir leur
Il fallait également réécrire la carte consulaire, c’est- connaissance du territoire et la légitimité de la struc-
à-dire revoir le nombre de Chambres, région par ture, ces dernières compteront également des
région, et étudier la meilleure façon dont elles tra- membres élus ne siégeant que dans leur assemblée
vailleraient ensemble pour une plus grande efficacité territoriale.
tout en réalisant des économies d’échelle. Compte
tenu du positionnement historique de nombreuses Qu’est-ce que cette réforme doit apporter aux chefs
CCI, cet aspect de la réforme a pris du temps. d’entreprise ?
C’est pour donner un nouvel élan que nous avons Son but n’est pas de répondre à l’impatience des pou-
organisé ces États généraux tournés vers la nécessité voirs publics mais de répondre à notre responsabilité
de mieux répondre aux besoins des entreprises et, dans de dirigeant : comment faire mieux au meilleur coût.
un deuxième temps, de voir comment relancer la C’est d’abord de proposer aux chefs d’entreprise, où
dynamique régionale et renforcer la structure natio- qu’ils soient, de bénéficier d’un tronc commun de ser-
nale. Notre calendrier a été bouleversé par la révision vices identiques, normalisés et mieux évalués.
générale des politiques publiques qui nous a C’est ensuite d’encourager les Chambres territoriales
contraints à accélérer mais aussi à aller plus loin dans à prendre des initiatives pouvant être, en cas de suc-
le changement. cès, généralisées à l’ensemble du réseau.
Sur le plan matériel, la mutualisation des systèmes
Comment ce mouvement va-t-il se traduire ? supports (informatiques ou autres) et de profession-
La question était de savoir comment garder et raffer- nels de haut niveau (je pense aux spécialistes « pays »
mir la légitimité locale des Chambres de commerce et à l’international) facilitera les investissements et les
d’industrie et leur capacité d’adaptation au terrain, amortissements engagés à l’échelle d’une région plu-
Cette réforme a
tôt que d’une Chambre, si puissante soit-elle. Tous les pas un but en soi, mais un outil au service des entre- pour objectif de
chefs d’entreprise comprennent cette logique. Encore prises et une institution pour les représenter ; comme mieux répondre
faut-il éviter une centralisation excessive qui serait les entreprises, leur pérennité réside dans leur capa- aux besoins des
source de coûts. C’est donc bien un équilibre entre cité à évoluer et non à se conserver à l’identique. entreprises.
l’échelon régional et l’échelon territorial qui est la clé
de la réussite de cette réforme. Les Yvelines et le Val-d’Oise auront donc chacun leur
Chambre de commerce et d’industrie. Quel impact cette
Plus près de nous, comment ce scénario va-t-il s’appliquer décision aura-t-elle sur le système de formation de la CCI,
en Ile-de-France et particulièrement à la CCI de Versailles ses écoles et particulièrement sur l’Essec ?
Val-d’Oise/Yvelines qui exerce sa compétence sur deux Il ne devrait pas être considérable dans la mesure où
départements ? il n’y a pas de doublons dans nos centres de forma-
L’ensemble des cartes devrait être redistribué en Ile- tion. Les écoles existantes conservent donc toute leur
de-France. Huit Chambres territoriales devraient être raison d’être, tout comme les projets que nous avons
créées. Elles disposeront toutes d’un président, d’un lancés.
directeur général et d’un budget délégué. Par contre, la politique de formation sera définie et
Cette « révolution » peut se réaliser dans un délai rela- pilotée au niveau régional, la taxe d’apprentissage
tivement bref, pour la prochaine élection dont étant d’ailleurs déjà obligatoirement collectée à ce
l’échéance sera peut-être reculée du fait du calendrier niveau. Les services centraux de formation seront
parlementaire. Mais, compte tenu de l’ampleur des aussi rapprochés, ce qui devrait faciliter les échanges
mutations nécessaires et surtout de la nécessité de d’expériences, l’enrichissement des pratiques, et les
gérer les évolutions des organisations en respectant économies d’échelle même si, sur ce dernier point, le
les compétences et les situations de chacun, elle coût de nos services d’appui est déjà très inférieur à
demandera probablement du temps. la moyenne.
Nos rapports avec l’Essec ne devraient pas non plus
La CCIV va donc disparaître sous sa forme actuelle ? être remis en cause. D’une part parce que cette remar-
C’est dans la suite de l’évolution précédente puis- quable école est utile aux entreprises françaises et
qu’elle est l’héritière de l’ancienne Chambre de la que, d’autre part, sur le fond, les raisons qui ont poussé
Seine-et-Oise. Pour le chef d’entreprise que je suis, la la CCI à s’y intéresser restent identiques. Le protocole
question n’est pas de conserver les structures dans d’accord et les contrats d’objectifs qui nous lient
leur intégralité historique, mais de s’adapter au monde seront naturellement repris par la nouvelle entité
et aux besoins d’aujourd’hui. Les Chambres ne sont régionale.
8 ACTUS
La filière
automobile
est confrontée
à une crise
économique
et financière INDUSTRIE AUTOMOBILE
globale.
QUEL AVENIR
SUR LE TERRITOIRE ?
Destinées à favoriser le dialogue entre les entreprises de la filière automobile, les
acteurs institutionnels et les élus des Yvelines et du Val-d’Oise, les 2es Rencontres
territoriales, organisées le 4 décembre dernier par le Ravy*, se sont penchées sur
l’avenir de ce secteur majeur pour l’économie de nos départements.
l est un point qui ne prête guère à polémique. Car la filière est aujourd’hui confrontée à une crise éco-
10 ACTUS
Difficile de trouver des locaux adaptés lorsque l’on est artisan ou une TPE.
La CCIV apporte une réponse cohérente par le lancement d’un premier programme
immobilier très attrayant à Saint-Gratien.
L de surfaces commerciales
inférieures ou égales à
150 m2 a encouragé les
acteurs locaux à développer de
mini-parcs d’activités offrant aux
quartier résidentiel, ce nouveau
parc d’activités, dont la livraison
est prévue fin janvier, possède
plusieurs atouts séduisants.
de nombreuses lignes de bus.
Loyers attractifs
L’ensemble de ces quinze lots
sont disponibles uniquement à la
artisans et aux TPE, qui emploient Dessertes et transports location, à un coût très raisonnable
de deux à six collaborateurs, les en commun par rapport au prix du marché.
moyens de disposer d’une partie Outre sa localisation et son Les loyers ont été calculés par la
bureaux séparée de la partie environnement au cœur du Val- CCIV en fonction des ressources
professionnelle proprement dite, d’Oise, ce parc d’activités est de ce type d’entreprise et validés
aménageable en atelier ou en desservi par de nombreuses voies par le cabinet Loiselet-Daigremont,
laboratoire. La CCIV a mis en rapides comme l’autoroute A15, le administrateur de biens et
œuvre la construction de 1 800 m2 BIP (boulevard intercommunal du commercialisateur du programme.
de petits locaux individuels, Parisis) et par la N14, qui donnent
en quinze lots de 100 à 150 m2, un accès facile à Gennevilliers, Parkings et circulations
au 32-40, boulevard Pasteur Cergy-Pontoise, Paris et Roissy- des utilitaires
à Saint-Gratien, le tout étant Charles-de-Gaulle. Par ailleurs, Selon la formule consacrée
financé par la Région Ile-de- il se situe à proximité immédiate « No parking, no business », les
France et le Conseil général du de la gare de Saint-Gratien, sur places de stationnement ont été
11
POINT DE VUE
UNE OPÉRATION
À RENOUVELER
Frédéric Vernhes, vice-président de
la CCIV, président de la délégation
du Val-d’Oise
12 ACTUS
L’exercice de
cette fonction
implique des JUGE AU TRIBUNAL DE COMMERCE
sacrifices et une
disponibilité
qui évolue au fil
des années.
UN RÔLE ESSENTIEL
Chaque année, les tribunaux de commerce recrutent des juges qui, après s’être portés
candidats, sont élus par leurs pairs. Ils sont commerçant, responsable d’une PMI
ou directeur au sein d’une grande entreprise et consacrent également une partie
de leur temps au service de la justice. Mais à quoi servent-ils exactement ?
es tribunaux de commerce immatriculé personnellement contentieux, doit consacrer une
13
Le salon
Franchise Expo
est un point de
rencontre idéal
entre créateurs
d’entreprise et
FRANCHISE
commerçants
(www.franchise
paris.com).
LA CCI S’EXPOSE À PARIS
La CCI participera pour la deuxième année consécutive au salon Franchise Expo.
ranchise Expo Paris, qui ouvrira ses portes du lors de cette édition. Une journée spéciale CCI le
ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ
14 ACTUS LOCALES
ESSEC ET CCIV,
UN PARTENARIAT
RENFORCÉ
La grande école de gestion et de
management et la CCIV vont renforcer
leur partenariat dans le domaine de la
création et de la reprise d’entreprise.
L’Essec et la ean-François Bernardin, président de la CCI de Ver- gramme particulier composé d’une dizaine de jours
CCIV ont signé
une nouvelle
convention de
partenariat.
J sailles Val-d’Oise/Yvelines, et Bruno Bouniol, pré-
sident du directoire de l’Essec, ont confirmé en
décembre dernier leur volonté d’agir ensemble en
de formation de haut niveau. Le potentiel de l’incu-
bateur Essec, qui permet à des projets de création d’en-
treprise d’éclore, va lui aussi être renforcé et passera de
signant, le 17 décembre dernier, dans le cadre du contrat 22 à 40, ce qui devrait permettre de faire naître une
d’objectif 2008-2012, une nouvelle convention de par- trentaine de sociétés. Enfin, une pépinière destinée à
tenariat articulée autour de 5 actions majeures. Pour les favoriser la création d’entreprise à fort potentiel d’in-
jeunes créateurs, la convention prévoit la création d’une novation va être construite au sein de l’Essec sur envi-
bourse Entreprendre pour les aider à démarrer. Parallè- ron 1 500 m2.
lement, un concours « jeunes créateurs d’entreprise », « Les repreneurs ne seront pas oubliés. L’Essec a déjà
ouvert aux jeunes de moins de 28 ans en formation dans ouvert un institut de formation aux candidats à la
une école de la CCIV ou à l’Essec, sera également orga- reprise d’entreprise, qui en forme une dizaine par cycle.
nisé. Dix bourses de 3 000 euros seront accordées à des Et cette année, la CCI offrira une bourse à plusieurs
femmes créatrices d’entreprise, dans le cadre d’un pro- d’entre eux », précise Bruno Bouniol.
15
L’ENACTT DEVIENT
ESMAE
Lancée dans les années 1990, l’ENACTT
(École nationale des cadres du travail
temporaire) implantée à Lyon et
à Saint-Germain-en-Laye forme des
commerciaux de qualité et des conseillers
en recrutement pour les agences
d’intérim. La mutation de ces dernières en
agences d’emploi, désormais dédiées à
tous les types de contrats professionnels,
a amené cet établissement, dont la CCI
de Versailles Val-d’Oise/Yvelines est
partenaire*, à se repositionner pour
devenir l’École supérieure des métiers
des agences d’emploi (ESMAE).
*Aux côtés des CCI de Lyon et du Maine-
et-Loire et du Prisme, la branche
professionnelle de l’intérim, des services
et des métiers de l’emploi.
Contact : 01 39 10 78 78 ou
infos@esmae.fr / www.esmae.fr
16 ACTUS COMMERCE
LE SAVEZ-VOUS?
La Charte
CHARTE QUALITÉ ACCUEIL
Qualité
Accueil est un
dispositif
PERFORMANTE, ENCOURAGEANTE,
INDISPENSABLE !
national et
une méthode
référencée
regroupant
40 Chambres Depuis 2003, la CCIV propose aux entreprises du commerce, de l’hôtellerie-
de commerce restauration et du tourisme de son territoire d’adhérer à la Charte Qualité Accueil.
et d’industrie Cette démarche d’excellence et de progrès rencontre un succès qui ne se dément pas
à travers la
France.
année après année. Focus sur les millésimes 2008 et 2009.
17
E, quatre thématiques.
Un dispositif gagnant-gagnant
les résultats du millésime 2009 et la remise des prix. À
cette occasion, les lauréats recevront de la part de la
CCIV un kit complet de communication, un diplôme
« Cette démarche d’excellence rencontre un succès crois- encadré et un guide-conseil dédié à l’accueil.
sant, pour preuve le taux de renouvellement d’adhésion.
En cinq ans, ce dispositif a recueilli plus de 300 adhésions Plus d’information :
dans les Yvelines et le Val-d’Oise. Et une centaine de villes Damaris Miller au 01 30 84 73 ou dmiller@versailles.cci.fr
partenaires, quatre communautés de communes et un
parc naturel régional soutiennent la charte, qu’ils consi-
dèrent comme un outil supplémentaire de défense et de POINTS DE VUE…
valorisation du commerce de proximité», explique Dama- Deux élus de la CCIV en charge du commerce : Bernard
ris Miller, responsable projet et développement de l’offre Scaillierez (Yvelines) et Guy Blanchart (Val-d’Oise).
commerce à la CCIV.
Qu’en pensent les principaux intéressés ? Lauréate 2008 Quels sont les intérêts pour un commerçant
et adhérente pour 2009, Valérie Cornu, directrice d’une d’adhérer à la Charte Qualité Accueil ?
société de toilettage à Beynes (78), confirme que « la Bernard Scaillierez : L’accès à un diagnostic précis,
charte pointe des dysfonctionnements qu’on ne voit pas détaillé et non partisan de la façon dont on reçoit et
ou qu’on ne voit plus. Je fais désormais plus attention à conseille ses clients. Le chef d’entreprise peut ensuite
mon accueil téléphonique et en magasin. J’ai aussi net- plus aisément proposer des pistes de progrès à son
tement intensifié la dimension conseil car je me mets plus équipe. C’est un vrai outil de management.
à l’écoute des besoins des clients. Ma motivation pour Guy Blanchart : Avec ce dispositif, le commerçant
obtenir la charte est sans faille et je considère la démarche dispose de la vision du client qui doit être notre référence
comme un défi professionnel et personnel ». en matière d’accueil. Elle instille aussi la culture de
Agnès Poisson, fleuriste à Bezons(95) et adhérente de l’as- l’audit qui est indispensable pour un commerçant.
sociation de commerçants locale, apprécie l’idée de par-
tenariat gagnant-gagnant de la charte: «Elle apporte une Pourquoi ensuite renouveler son adhésion ?
aide pour mettre en valeur mes atouts commerciaux. Ce B. S. : La première année, on repère les points forts et
signe de reconnaissance crée également des liens avec la les points faibles de son accueil puis, dans la foulée, on
mairie et rompt l’isolement des commerçants. Je suis adhé- corrige ce qui doit l’être. Les années suivantes, on peut
rente pour la troisième année consécutive car, pour moi, contrôler si les mesures prises sont efficaces au
l’amélioration de l’accueil est une démarche de progrès regard de l’image que l’on souhaite donner. Et on
continue qui doit s’inscrire dans la durée.» envisage de nouvelles actions.
18 ACTUS COMMERCE
Les Journées
des restaurants
DES JOURNÉES QUI METTENT EN APPÉTIT
devraient
Il existait des journées du cinéma, il y aura dorénavant des Journées des restaurants !
se dérouler
au printemps L’opération, lancée par le réseau des CHR mis en place par la CCIV, vise à promouvoir
prochain. l’activité auprès du grand public.
idée ? Elle tient dans un slogan : « Venez par deux, printemps prochain. La participation est gratuite.
TENDANCE
19
Un local a
été mis à
disposition
par la mairie HYGIÈNE ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
d’Enghien
pour que les
professionnels
UN PARTENARIAT RÉUSSI À ENGHIEN
puissent suivre Un partenariat entre la municipalité et la CCIV a permis l’organisation sur place
la formation
sur place.
d’une session de formation pour les restaurateurs et commerces de bouche
implantés dans la commune.
objectif de cette formation est de former les res- réalisés en entreprise par les conseillers de la Chambre.
PORTRAIT
UN REPRENEUR À L’HONNEUR
eprendre une entreprise, transmission d’entreprise, à l’Essec d’entreprise a le sentiment de
20 ACTUS COMMERCE
TRAMWAY SAINT-DENIS-SARCELLES
21
Son rôle sera d’assister, de conseiller les commerçants que jamais, la Chambre et le Conseil général du Val-
et de mettre en place et coordonner une commission d’Oise sont attentifs à toutes vos demandes ou ques-
d’indemnisation à l’amiable. Présente deux jours et tions pour prévenir les risques.
demi par semaine sur le terrain et dans les locaux de
la future « Maison du tramway », elle aura aussi pour Contact : Claude Salomone au 01 34 34 45 01 / 01 34 34 45 05
ou csalomone@versailles.cci.fr
mission d’aider la création d’une association des com-
merçants, d’être le relais entre les entreprises et les dif- Info travaux Conseil général Val-d’Oise au 01 45 266 366
férentes caisses de recouvrement des cotisations
sociales, les bailleurs de fonds, l’administration fiscale
et, bien sûr, de faire remonter vers la CCIV et le Conseil
général les dossiers les plus délicats, pour des prises de FRANCONVILLE CÔTÉ GARE
décisions rapides. Depuis juin 2006, la CCIV est en charge de la coordination
« L’expérience du dossier du Pôle gare de Franconville, de la commission d’indemnisation à l’amiable et de l’appui
toujours d’actualité (voir encadré), a incité tant le technique aux entreprises impactées par la suppression
Conseil général que la CCIV à encore plus de vigilance de deux passages à niveaux de la gare de Franconville.
sur les doléances des commerçants et à anticiper avant Environ 65 commerçants, artisans, prestataires de services
tout. Dans le cadre de travaux importants impactant les sont implantés dans ce quartier. Opérationnelle depuis
entreprises, chaque commerçant connaît un destin dif- le début de l’année 2008, la commission, présidée par un
férent de son voisin : soit la perte d’une partie de son magistrat du tribunal administratif, a d’ores et déjà
revenu, soit l’obligation de licencier son personnel ou examiné près de 20 dossiers, dont certains ont bénéficié
bien pire, une fermeture définitive », souligne Guy d’indemnisations versées par les deux maîtres d’ouvrage La nouvelle
Blanchart, élu de la CCIV en charge du commerce. (Conseil général du Val-d’Oise et Réseau Ferré de France). ligne de
D’ores et déjà, les entreprises et les commerçants Les travaux de la gare, qui ont commencé en juin 2006, tramway reliera
concernés peuvent contacter Claude Salomone. Plus devraient être achevés avant la fin de cette année. Saint-Denis et
Sarcelles.
22 ACTUS INDUSTRIE
23
Un réseau est né
La part d’exposants qui reconduisent leur participation
d’une édition à l’autre atteignant les 80 %, c’est à un
véritable réseau local du secteur de la défense que le
Forum Entreprises Défense a donné naissance. Sidney
Amar se félicite d’ailleurs d’y avoir emporté un certain
nombre de contrats. « C’est une manifestation modeste,
tenance et donc faire appel à de nouveaux sous-trai- à échelle humaine, qui ne dure que deux jours et ne mobi-
tants. » Par ailleurs, les armées seraient tentées de revoir lise pas de moyens extravagants, une bonne formule en
l’éventail de leurs fournisseurs et espèrent un nombre somme, souligne-t-il. J’ai eu l’occasion d’y nouer, auprès
accru de concurrents lors de leurs différents appels d’exposants et parfois même de visiteurs, des contacts
d’offres. « Il y a de la place pour de nouveaux parte- intéressants qui se sont concrétisés dans l’année, soit exac-
naires, pour des savoir-faire que nous ne connaissons tement ce que recherche tout exposant. »
pas encore mais qui pourraient correspondre à nos
besoins », ajoute Stéphanie Lugrin.
Plaquette programme du FED : www.fed.versailles.cci.fr
24 ACTUS INDUSTRIE
nterprise Europe Network, représenté par la Outre la consultation des profils existants, la publication
25
L
carbone le font
principalement Valid’action « Carbone » et de réduction des émissions, Chaque parcours coûte 250 euros
pour « Énergie » mis en place par liées à la diminution des HT. Plusieurs personnes d’une
communiquer la CCIV se composent chacun d’un consommations d’énergie, aux même entreprise peuvent
sur leur diagnostic personnalisé et d’un ressources utilisées (matériaux participer aux ateliers. C’est une
engagement parcours d’ateliers thématiques entrants, éco-conception…) ou bonne manière de sensibiliser
environne- qui peuvent être suivis à la logistique et aux transports. d’autres salariés que les seuls
mental. indépendamment du diagnostic. Enfin, le mini-salon a permis responsables environnement ou
Animé par des intervenants aux participants de rencontrer les chefs d’entreprise. Par ailleurs,
spécialisés, le premier atelier du des professionnels qui leur ont le parcours offre un lieu d’échange
parcours thématique « Réduction présenté des solutions techniques d’expériences et de témoignages
des émissions de gaz à effet de innovantes en matière de réduction très apprécié.
serre », organisé le 10 février des émissions de GES. » Les prochains ateliers organisés
à Versailles, avait pour thème en 2009 seront : en avril, « Le
« Appauvrissement des énergies Anticiper sur les chauffage et la climatisation des
fossiles et réchauffement évolutions de la bâtiments industriels et tertiaires :
climatique : quelles réponses réglementation quelles solutions ? » ; en mai, « Les
pour votre entreprise ? ». La plupart des entreprises qui plans de déplacements des
choisissent de réaliser leur bilan entreprises (PDE) » ; en septembre,
« À l’issue de la séance de questions- carbone le font principalement « Énergies renouvelables : quelle
réponses sur les changements pour communiquer sur leur rentabilité pour les PME-PMI ? » ;
climatiques, les participants ont pu engagement environnemental et en octobre, « Les économies
partager l’expérience de l’entreprise sur les actions mises en œuvre d’énergies dans la logistique
Eastbalt, qui a déjà réalisé son pour la réduction de leur impact. et les transports » ; en novembre,
bilan carbone, souligne Isabelle Elles le font aussi pour anticiper les « L’efficacité énergétique des
François, ingénieur au pôle évolutions de la réglementation. procédés industriels et des
environnement et développement « Tant que rien n’est obligatoire, bâtiments ».
durable. Chacun a pu ensuite il est possible de bénéficier d’aides
participer à des tables rondes d’une financières de l’Ademe et de la Contact : Isabelle François au
heure de réflexion approfondie Drire, précise Isabelle François. 01 30 75 35 87 ou ifrancois@versailles.cci.fr
26 ACTUS INDUSTRIE
SOUTENIR L’INNOVATION
TECHNOLOGIQUE
Lancé en 2006 par le Conseil général et la CCIV, Yvelines entreprises numériques
(YEN) rencontre un franc succès auprès des PME. Le dispositif va être reconduit et
même étendu.
«Y
velines entreprises numériques est, je simplement abandonné en cours de route. Les autres
crois, l’une des premières collaborations projets, la moitié, ne peuvent pas être considérés comme
de ce type entre le Conseil général et la un échec, mais ne sont pas non plus une vraie réussite. »
CCIV. C’est une réussite totale, les équipes
se complètent parfaitement », se réjouit Gérard Bache- 60 dossiers par an
lier, élu de la Chambre et membre de la commission Partant de ce constat, le département et la CCIV ont
appui aux entreprises. Depuis trois ans, 180 entreprises lancé l’opération YEN. Le principe ? Fournir aux entre-
ont bénéficié de YEN. Les PME manquent souvent de prises une aide financière à l’investissement couplée
temps et de moyens pour faire appel à des conseils à une prestation de conseil. L’aspect financier est géré
extérieurs en matière de technologies de l’informa- par le Conseil général tandis que la CCIV se charge de
tion (TIC). « On estime que seuls 25 % des projets signi- l’accompagnement. Pour être éligible à cette aide, le
ficatifs d’évolution du système d’information des PME projet doit s’inscrire dans au moins un des cinq thèmes
sont un succès total , analyse Frédéric Lavelle, chargé suivants : la relation clients, la gestion globale (comp-
du pôle TIC à la CCIV. Un autre quart est purement et tabilité, paie, gestion des temps…), la mobilité,
27
l’e-commerce et l’innovation. « La demande est très créer des emplois durables pour lutter contre l’exclusion.
forte, constate Frédéric Lavelle. Nous examinons en Nous plaçons des conteneurs pour récupérer des vête-
moyenne chaque année 120 demandes pour sélection- ments dans tout le département, mais aussi sur les dépar-
ner au final 60 dossiers. Le choix s’effectue en fonction tements limitrophes. En tout, nous collectons plus de
de plusieurs critères. Il faut, bien sûr, que le projet 3 600 tonnes par an, déposées dans près de 600 conte-
concerne l’un des cinq grands thèmes prédéfinis. Nous neurs. Nous avions besoin d’améliorer l’efficacité de nos
évaluons également la maturité de l’approche du diri- tournées, de pouvoir suivre nos camions en temps réel et
geant par rapport à son projet. Depuis le lancement de d’avoir des données sur l’état des conteneurs, leur niveau
l’opération en 2006, 180 dossiers ont abouti. » Un pré- de remplissage. Notre objectif est de continuer notre déve-
diagnostic est réalisé sur l’ensemble des dossiers par loppement et de trouver de nouvelles villes pour poser des
un conseiller de la Chambre qui rédige ensuite un rap- conteneurs. Le dispositif YEN nous a permis de mettre
port destiné à la CCIV, mais aussi au Conseil général et en place une solution technologique et de nous confor-
à la Drire. L’entreprise se voit ensuite attribuer un ter dans nos choix. La CCIV avait la maîtrise d’ouvrage
consultant sélectionné par la CCIV sur appel d’offres. du projet. Il était important pour nous de pouvoir nous
reposer sur des professionnels capables de nous mettre
20 000 euros d’aides en relation avec les bonnes personnes. Notre site est pilote
Le consultant réalise un rapport de synthèse qui est au niveau national. L’outil que nous avons développé
soumis à un comité d’attribution. Si le projet est retenu, ainsi que les compétences acquises pourraient être éten-
le comité attribue à l’entreprise une subvention qui dus à tous les Relais de France. »
ne peut pas être supérieure à 50 % du total. Jusqu’à
l’année dernière, elle était plafonnée à 16 000 euros. Création d’un réseau
Ce plafond est désormais de 20 000 euros. « Le développement informatique est essentiel pour une
« L’aspect financier est très important, bien sûr, mais ce entreprise aujourd’hui. En lançant Yvelines entreprises
n’est pas le seul, loin de là, note Catherine Deseine, res- numériques avec la CCIV, nous avons été surpris de
ponsable administratif des Moulins de Brasseuil, à constater que les besoins demeuraient importants, rap-
Auffreville, une entreprise qui a bénéficié du disposi- pelle Pierre Bédier, président du Conseil général des
tif dès son lancement. Nous avions des besoins en Yvelines. Il y a bien sûr eu un effet d’aubaine pour cer-
termes de mobilité pour notre commercial et de traça- taines entreprises qui, de toute façon, auraient investi
bilité pour nos produits. Dans l’agroalimentaire, nous dans les TIC. Mais, globalement, l’opération a créé une
devons en permanence savoir d’où viennent nos véritable dynamique. D’ailleurs, la plupart des entre-
matières premières et où se trouve le produit. Notre sys- prises qui en ont bénéficié y restent très attachées. Un
tème d’information est aujourd’hui relié sur l’automate réseau est en train de se mettre en place. »
du moulin et nous permet d’avoir une véritable traça-
bilité opérationnelle. C’était un programme très lourd. Pour s’inscrire :
L’accompagnement de la CCIV nous a permis de béné- La seule manière de s’inscrire pour bénéficier du dispositif est de se
ficier du prédiagnostic, une aide très efficace pour nous rendre sur le site Internet dédié à YEN :
guider dans nos choix et savoir ce qui existe sur le mar- www.entreprises-numeriques.fr
ché. Une fois le programme terminé, on intègre un
réseau et on continue à profiter des propositions de la
Chambre. On déborde un peu du simple cadre des tech-
nologies, mais c’est très utile. »
28 BAROMÈTRE EN CHIFFRES
Indice du coût Variation de l’indice
de la construction du coût de
(publié par l’Insee – base 100 en 1953) la construction
1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim. Trimestre Sur 1 an Sur 3 ans
(révision)
1991 972 992 996 1002
2003 1er 2,07 % 9,23 %
1992 1 006 1 002 1 008 1 005
2e 3,35 % 10,38 %
1993 1 022 1 012 1 017 1 016
1994 1 016 1 018 1 020 1 019
3e 2,82 % 10,06 % DES SECTEURS
4e 3,58 % 7,72 %
INNOVANTS ATTIRANTS
2004 1er 3,55 % 8,89 % Les PME des cinq pôles de
1995 1 011 1 023 1 024 1 013
2e 5,40 % 11,24 % compétitivité franciliens labellisés en
1996 1 038 1 029 1 030 1 046
3e 5,73 % 11,09 % 2005 emploient 10 000 salariés. Un
1997 1 047 1 060 1 067 1 068
4e 4,53 % 11,31 % salarié sur deux travaille dans un
1998 1 058 1 058 1 057 1 074
secteur dit innovant, contre un sur dix
1999 1 071 1 074 1 080 1 065 2005 1er 3,67 % 9,58 %
pour l’ensemble des PME
2e 0,71 % 9,72 %
franciliennes. C’est ce que révèle une
2000 1 083 1 089 1 093 1 127 3e 0,47 % 9,23 % récente enquête réalisée par l’Insee
2001 1 125 1 139 1 145 1 140 4e 4,96 % 13,65 % Ile-de-France.
2002 1 159 1 163 1 170 1 172 2006 1er 7,24 % 15,13 % Beaucoup de ces emplois relèvent de
2003 1 183 1 202 1 203 1 214 2e 7,05 % 13,64 % l’informatique et de l’audiovisuel. Les
2004 1 225 1 267 1 272 1 269 3e 8,06 % 14,80 % salariés sont jeunes et souvent des
hommes. Les cadres (ingénieurs ou
2005 1 270 1 276 1 278 1 332 4e 5,56 % 15,82 %
chercheurs) sont plus nombreux que
2006 1 362 1 366 1 381 1 406
2007 1er 1,69 % 13,06 % dans les autres PME.
2e 5,05 % 13,26 %
2007 1 385 1 435 1 443 1 474 3e 4,49 % 13,44 %
2008 1 497 1 562 1 594 4e 4,84 % 16,15 % LES YVELINES,
Rappel : calcul d’un loyer commercial 2008 1er 8,09 % 17,87 % PREMIER DÉPARTEMENT
par la variation de l’indice Insee 2e 8,85 % 22,41 % INDUSTRIEL D’ILE-DE-
du coût de la construction : 3e 10,46 % 24,73 % FRANCE
Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyer Selon le journal Les Échos, le
ancien indice département des Yvelines est le plus
industrialisé de la région Ile-de-
Évaluation kilométrique des frais de voiture France, avec près de 20 % de l’emploi
Prix de revient kilométrique 2008 salarié dans la catégorie industrie,
Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2007 notamment dans l’automobile et les
biens d’équipement. Il compte environ
Puissance fiscale Jusqu’à De 5 001 à Au-delà de 60 000 établissements. Parmi les plus
5 000 km 20 000 km 20 000 km importantes sociétés du département
(en termes de chiffre d’affaires
3 CV et moins 0,376 € x d (0,225 € x d) + 758 € 0,263 € x d annuel), on peut citer : Bouygues,
Nissan Europe, Vinci Énergies,
4 CV 0,453 € x d (0,254 € x d) + 998 € 0,304 € x d Mercedes-Benz France, Eiffage
5 CV 0,498 € x d (0,278 € x d) + 1 100 € 0,333 € x d Construction, Atac, Bongrain,
McDonald’s France, Peugeot Citroën
6 CV 0,521 € x d (0,293 € x d) + 1 140 € 0,350 € x d Poissy. Le département compte
7 CV 0,545 € x d (0,309 € x d) + 1 180 € 0,368 € x d 1,4 million d’habitants et est le 3e pôle
d’emploi d’Ile-de-France. Il est
8 CV 0,575 € x d (0,328 € x d) + 1 238 € 0,390 € x d
concerné par plusieurs pôles de
9 CV 0,590 € x d (0,342 € x d) + 1 240 € 0,404 € x d compétitivité (System@tic, Mov’eo,
Cosmetic Valley, Medicen, Cap
10 CV 0,621 € x d (0,364 € x d) + 1 283 € 0,428 € x d
Digital…) et par deux opérations
11 CV 0,633 € x d (0,381 € x d) + 1 260 € 0,444 € x d d’intérêt national (OIN).
12 CV 0,666 € x d (0,397 € x d) + 1 343 € 0,464 € x d
13 CV et plus 0,677 € x d (0,412 € x d) + 1 323 € 0,478 € x d
d = distance parcourue dans l’année 2007, à titre professionnel.
SOCIAL
29
Intérêts des comptes courants d’associés Plafond de la Sécurité
(Taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois) sociale 2009
Plafond annuel : . . . . . . . . . . .34 308 €
Dates de clôture taux déductibles Plafond trimestriel : . . . . . . . .8 577 €
À partir du 30/11/08 .......... 6,15 % Plafond mensuel : . . . . . . . . . .2 859 €
À partir du 31/12/08 .......... 6,21 %
Minimum garanti
À compter du 1er juillet 2009 = 3,31 €
Indice national bt01
2008 Sur les 3 derniers mois Régime complémentaire
de retraite des cadres
Juillet 815,5 830 Plafond mensuel 2009
Août 815,0
Tranche A . . . . . . . de 0 à 2 773 €
Sept. 811,7 820
Tranche B . . . . . . . de 2 773 à 11 092 €
Tranche C . . . . . . . de 11 092 à 22 184 €
810
Frais professionnels
Limite d’exonération de charges sociales et fiscales 2009
Frais de nourriture
Sur le lieu de travail 5,60 €
En cas de déplacement 16,60 € par repas
Hors locaux 8,10 €
Indemnités forfaitaires de grand déplacement
Nourriture 16,60 € par repas
Logement région IDF 59,60 €
Logement autres départements 44,20 €
Indemnités de grand déplacement
De 4 à 24 mois De 25 à 72 mois
Nourriture 14,10 € par repas Nourriture 11,60 € par repas
Logement région IDF 50,70 € Logement région IDF 41,70 € par jour
Logement autres départements 41,70 € Logement autres départements 30,90 € par jour
Indemnité logement et nourriture durée > 9 mois 65,20 € par jour
Indemnité pour frais d’installation
dans un nouveau logement limite de 1 325,1 € majorée de
108,80 € par enfant à charge
dans la limite de 3 enfants
200 entreprises
attendues et
800 entretiens
B to B organisés
en une seule COMITÉ MÉCANIQUE
journée.
ette première édition, qui attend la participation de Créé en 2001, le Comité mécanique Ile-de-France a pour
GROUPEMENT D’EMPLOYEURS
31
INDUSTRIES DE LA MESURE
près l’organisation réussie en janvier dernier RMVO permet à ses adhérents de maintenir leur pré-
32 JURI-INFOS
L’entrepreneur
individuel peut
lui aussi
bénéficier des
régimes micro-
fiscal et micro-
social qui sont
l’apanage du
LOI DE MODERNISATION DE L’ÉCONOMIE, LOI DE FINANCE,
statut de l’auto- PLAN DE RELANCE…
entrepreneur.
L’entrepreneur individuel
Protection du patrimoine tant de votre chiffre d’affaires ou de vos recettes hors taxes
Afin de toujours mieux protéger ses biens des pour- de la période considérée, des taux suivants: 1 % pour les
suites d’éventuels créanciers, l’entrepreneur indivi- activités de vente ou de fourniture de logements, 1,7 %
duel peut rendre insaisissable, en plus de sa résidence pour les activités de fournitures de services.
principale, ses biens fonciers bâtis ou non bâtis s’ils
ne sont pas affectés à un usage professionnel. Cette Impôt sur le revenu
déclaration doit être effectuée devant notaire et Éviter la majoration de 25 %
publiée au bureau des hypothèques. Jusqu’à présent, seuls les adhérents d’un centre de ges-
tion agréé échappaient à la majoration de 25 % de leurs
Bénéficier des mesures du régime de l’auto-entrepreneur revenus. Celle-ci ne s’appliquera plus aux contri-
Relevant du régime fiscal de la micro-entreprise, l’entre- buables non-adhérents à condition qu’ils fassent appel
preneur individuel peut demander lui aussi à bénéficier à un expert-comptable ayant conventionné avec l’ad-
des régimes micro-fiscal et micro-social, qui sont l’apa- ministration fiscale et proposant de s’assurer de la
nage du statut de l’auto-entrepreneur créé par la loi de régularité des documents fiscaux de son client, de viser,
modernisation de l’économie: en d’autres termes, vous dématérialiser et transmettre les déclarations de résul-
pouvez, à condition d’avoir opté avant le 31 mars 2009 tat aux services fiscaux.
(directement sur le site www.auto-entrepreneur.fr,
rubrique déclaration sur Internet), opter pour le régime Encourager la création
micro-social simplifié et, éventuellement, pour le verse- En souscrivant au capital d’une PME en phase de
ment libératoire de l’impôt sur le revenu pour l’année démarrage ou d’expansion, le contribuable bénéficie
2009. Si vous laissez passer cette date du 31 mars, vous d’une réduction d’impôt dont le plafond annuel est
pourrez toujours opter auprès de votre caisse RSI pour le porté à 50 000 euros pour un contribuable célibataire
régime micro-social au plus tard le 31 décembre pour et 100 000 euros pour des contribuables mariés.
une application à compter du 1er janvier 2010. Ce sys-
tème permet d’acquitter l’impôt sur le revenu et les contri- Alléger l’impôt
butions et cotisations sociales forfaitairement au moment Les sociétés non cotées (SA, SARL et SAS) soumises à
où vous réalisez vos gains. Ces versements correspon- l’impôt sur les sociétés et constituées depuis moins de
dent à un pourcentage du chiffre d’affaires du mois ou 5 ans peuvent opter, par accord unanime des associés,
du trimestre précédent (12 % pour les activités de vente pour l’impôt sur le revenu pour une période de 5 ans.
ou de fourniture de logements, 21,3 % pour les activités Cette mesure permet ainsi l’imputation des déficits
de fournitures de services). Le versement libératoire de subis sur le revenu des associés personnes physiques.
l’impôt sur le revenu est calculé par application, au mon- Le résultat fiscal de la société est déterminé au niveau
33
de la société et imposé au nom de chaque associé à pro- 2e mercredi intervient après le 12 janvier ; et l’été, le
portion de ses droits dans le capital. La société doit être dernier mercredi du mois de juin à partir de 8 heures
détenue à 50 % au moins par des personnes physiques. À ces deux périodes s’ajoutent deux semaines sup-
plémentaires ou deux périodes d’une semaine maxi-
Embaucher : une mesure de mum aux dates choisies par le commerçant. Mais ces
simplification et une aide à l’embauche deux semaines doivent s’achever au plus tard un mois
Prime à l’embauche avant le début des soldes nationaux. Les produits sol-
Toute entreprise de moins de 10 salariés procédant à dés peuvent être revendus à perte. Ils doivent avoir
l’embauche d’un salarié en CDI ou en CDD de plus été proposés à la vente et payés depuis au moins un
d’un mois peut prétendre à une prime qui lui sera ver- mois à la date de début de la période de soldes.
sée sur demande par le Pôle emploi, nouvel organisme
issu du rapprochement ANPE-Assédic. Pour y pré- Prévenir les difficultés
tendre, l’employeur doit embaucher sur la base d’un Aux différentes mesures prises pour sauvegarder
salaire ne dépassant pas 1,6 fois le Smic. Le montant l’entreprise (voir Courrier économique n° 111)
de l’aide est égal à la rémunération brute soumise à s’ajoute l’aménagement des modalités du chômage
cotisations multipliée par un coefficient (0,14/0,6) x partiel : en cas de suspension d’activité décidée par
(1,6 x montant du Smic mensuel/salaire mensuel brut l’employeur pour fermeture temporaire de l’éta-
hors heures supplémentaires - 1). Le montant de la blissement, les salariés peuvent désormais bénéficier
prime atteint son maximum pour un salaire équivalent de l’allocation spécifique de chômage partiel pen-
au Smic et est alors de 184,94 euros par mois. dant une durée maximale de 6 semaines. L’alloca-
tion perçue est de 60 % du salaire horaire et le mon-
Le titre emploi service entreprise tant minimum de l’allocation est de 6,84 euros de
Au 1er avril 2009, les petites entreprises pourront utiliser l’heure. Lorsque le chômage partiel se prolonge au-
le titre emploi service entreprise, qui réunit la déclara- delà de 6 semaines, les salariés ne bénéficient plus
tion unique d’embauche, le contrat de travail, la décla- de l’allocation spécifique de chômage partiel mais
ration des cotisations sociales et le bulletin de paie. sont considérés comme à la recherche d’un emploi,
alors même qu’ils n’ont pas fait l’objet d’une mesure
Jouer la prudence en matière de de licenciement, et ont droit aux allocations de chô-
charges sociales mage total.
Toutes les demandes relatives aux exonérations de coti-
sations de Sécurité sociale et aux exemptions d’assiette Délais de paiement
peuvent faire l’objet de demandes de rescrit auprès des Hormis certains secteurs et les accords dérogatoires
Urssaf. Le délai de réponse de l’administration est fixé à signés par certaines branches d’activités, le délai de
3 mois maximum. Au 1er juillet 2009, un rescrit social sera paiement entre entreprises ne peut dépasser 45 jours fin
ouvert aux indépendants: il permettra d’interroger le RSI de mois ou 60 jours à compter de l’émission de la fac-
sur les exonérations de cotisations sociales et les condi- ture. Ce sont les parties au contrat qui fixent ce délai et
tions d’affiliation au régime. à défaut de règlement, le taux des pénalités de retard
exigibles est égal au taux « refi » (refinancement) de la
Locaux commerciaux Banque centrale européenne majoré de 10 points et ne
Un nouvel indice des loyers (ILC) peut être choisi par le peut être inférieur à 3 fois le taux de l’intérêt légal.
bailleur et le locataire par avenant au bail, en lieu et place
de l’indice du coût de la construction, pour calculer les Transmission d’entreprise
révisions du loyer. Cet indice, qui devrait moins varier Pour l’acquéreur de parts sociales ou d’actions, un taux
que l’indice du coût de la construction et ralentir la pro- uniforme de 3% s’applique aux droits de mutation. Quant
gression des augmentations des loyers commerciaux, à la cession d’un fonds de commerce, les droits sont eux
est composé de 3indices (prix à la consommation, indice aussi diminués, les taux étant abaissés à 3 % et 5 % selon
du coût de la construction et indice du CA du commerce les tranches. Le cédant d’un fonds de commerce doit faire
de détail). Il est publié trimestriellement par l’Insee. valoir ses droits à la retraite et cesser toute fonction dans
le délai de 2ans pour bénéficier de l’exonération des plus-
Régime des soldes values professionnelles. Pour l’application de toutes ces
Les soldes se déroulent désormais pendant 5 semaines mesures, rapprochez-vous de votre conseil habituel.
maximum : l’hiver, le 2e mercredi de janvier à partir
de 8 heures ou le 1er mercredi de janvier lorsque ce Contact: Agnès Noël au 01 30 84 79 01 ou agnoel@versailles.cci.fr
34 L’ESSENTIEL
Une démarche
en trois étapes
pour vous aider
à mieux gérer
vos ressources RESSOURCES HUMAINES
humaines.
35
36 L’ESSENTIEL
L’information
stratégique de
nombre
d’entreprises
ferait l’objet de
la convoitise de
services de
renseignements
étrangers.
L’ENTREPRISE FACE À
L’ÉVOLUTION DE LA MENACE
Dans un contexte de compétition internationale exacerbée, la protection du patrimoine
matériel de l’entreprise ne suffit plus à garantir sa sécurité.
es espions sont-ils paranoïaques ? Pas si sûr, car explique Sylvie Roizeux, responsable des journées
Intelligence économique
« Les entreprises ont aujourd’hui, plus que jamais,
la certitude que des méthodes inavouables étaient besoin de se protéger », affirme Robert Authessère,
régulièrement employées pour déstabiliser une entre- chef de section à la DCRI. Ce policier aguerri explique
prise ou s’emparer de ses richesses. « La menace qui le phénomène par l’architecture du nouvel ordre
pèse sur les entreprises est avant tout ciblée sur leur mondial, né après la chute du mur de Berlin. « Émer-
patrimoine immatériel : systèmes d’information, stra- geant du désarroi causé par la fin de la Guerre froide,
tégie d’innovation, marques, organisation, image », une nouvelle forme de conflictualité est apparue, la
37
guerre économique », assure-t-il. L’économie est pour la sécurité du patrimoine de l’entreprise. Pre-
devenue le principal enjeu de puissance pour des mier point, « les outils étant devenus nomades, les
nations qui s’affrontent afin de conquérir des mar- limites numériques de l’entreprise sont totalement
chés, mais aussi d’imposer leurs normes juridiques déconnectées de ses limites physiques », souligne Lio-
et commerciales. Dans cet environnement multi- nel Bender, spécialiste informatique auprès de la
polaire, l’influence des entreprises multinationales DCRI. Cet expert conseille ainsi de ne laisser sortir
ne cesse de croître, tandis que de nouveaux acteurs des murs de l’entreprise que des ordinateurs dédiés
émergent : blocs régionaux, fonds d’investissements aux missions extérieures et contenant uniquement
transnationaux, mafias aussi, dont les profits sont les documents indispensables à leur succès. C’est là
estimés à 70 milliards d’euros par an, et ce, unique- la seule solution pour se protéger des outils d’intru-
ment en Europe. sion capables, à partir d’une simple clé USB, d’aspi-
Ainsi l’information stratégique de nombre d’entre- rer le contenu d’un ordinateur, y compris les mots
prises ferait l’objet de la convoitise de services de de passe ou l’historique des connections. Il est déjà
renseignements étrangers, mais également d’offi- arrivé que l’ordinateur d’un homme d’affaires ait été
cines privées opérant sur notre sol à la demande copié lors d’une escale dans un pays, pourtant ami,
d’États, de groupes de pression, de concurrents, voire assure Lionel Bender.
d’organisations criminelles. Or l’agent de la DCRI,
service à qui a été confiée, depuis 2003, la tâche de Risque digital
protéger le patrimoine des entreprises, estime que Depuis trois ans, aucun virus n’a été propagé pour
« les Français sont en retard en matière d’intelligence détruire notre parc informatique, le vandalisme
économique ». Aussi, Robert Authessère prône-t-il la serait passé de mode. Mais une recrudescence d’at-
mise en place dans les entreprises d’une politique taques à visée lucrative – vol, chantage, déstabilisa-
de sécurité économique active consistant à identi- tion – serait à déplorer. Une pratique consiste ainsi
fier l’information stratégique, à classer ce qu’il à saturer le serveur d’une entreprise au moment où
convient de protéger et ce qui peut être diffusé et par- celle-ci souhaite répondre à un appel d’offres.
tagé et, enfin, à strictement appliquer ces règles à 500 000 sites Internet ont été défigurés l’an dernier,
tout type de document, brevet, rapport d’activités, de part le monde, notamment par les « hacktivistes »,
site web, base de données… qui déstabilisent ainsi une entreprise au nom de
leurs valeurs, mais aussi par des agences privées
Sécurité économique active œuvrant pour la concurrence ou pour des organi-
Une politique de sécurité économique active, certes sations criminelles. Attention également au Phi-
contraignante, ne se conçoit que si elle implique le shing, technique consistant à détourner l’internaute
personnel et conduit à corriger les comportements vers un vrai-faux site éphémère afin d’obtenir ses
individuels à l’origine, dans 80 % des cas, de la divul- coordonnées bancaires.
gation d’informations confidentielles : ordinateurs Certaines fonctions sont plus vulnérables que leurs
laissés sans surveillance sur un salon professionnel, promoteurs ne veulent bien l’avouer. Ainsi l’option
propos inopportuns lâchés sous l’effet de la flatterie ou Bluetooth doit toujours être désactivée quand son
de l’alcool, manque de réserve lors d’un déplacement usage n’est pas impératif. À partir de son réseau wifi,
à l’étranger… Dans une entreprise irriguée de culture une entreprise américaine s’est fait voler une base
de la sécurité économique, fini les Post-it négligem- de données mal sécurisée regroupant 40 000 numé-
ment scotchés à l’écran de l’ordinateur et précisant le ros de cartes bancaires, revendus depuis sur Inter-
mot de passe, les visiteurs errant à leur guise dans les net. Lionel Bender regrette que « les utilisateurs soient
bureaux, les conversations sensibles devant la machine mal formés au bon usage des outils mis à leur dispo-
à café, ou encore les intervenants extérieurs, audi- sition » et appelle de ses vœux la mise en place de
teurs, techniciens de maintenance, stagiaires, qu’on chartes informatiques dans les entreprises. Les
laisse quitter l’entreprise sans avoir remis leur mot de risques inhérents à l’utilisation de tel ou tel logiciel
passe ou leur log-in… Et à ceux qui se demandent si y seraient explicités et des conseils prodigués comme,
toutes ces précautions sont bien nécessaires, Robert par exemple, l’importance de recourir à des mots de
Authessère réplique : « Le PDG d’Oracle n’a-t-il pas passe réellement complexes.
reconnu avoir rémunéré une femme de ménage pour
fouiller dans la poubelle de Bill Gates ? »
Les technologies de l’information et de la commu-
nication sont également une source de vulnérabilité
38 L’ESSENTIEL EN BREF
REPRENEURS
CREATEUR
DU
« Comment et pourquoi reprendre une PME-PMI ? » (de 9 h 30 à
11 h 30, dans les locaux de la CCI)
• Pontoise : le 13 mars 2009
• Versailles : le 17 avril 2009
5 jours pour entreprendre Contact : Luce Aouad au 01 30 75 35 61 ou laouad@versailles.cci.fr
Initiation à la création d’entreprise*
• Versailles : du 2 au 6 mars et du 20 au 24 avril 2009
• Pontoise : du 30 mars au 3 avril 2009 PERMANENCES
« PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE »
2 jours pour tout savoir Ces permanences, gratuites, sont organisées par la CCIV en
Stage spécial café-hôtel-restaurant (CHR) partenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi).
• Pontoise : les 6 et 7 avril 2009 La Chambre de Elles permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutes
commerce et de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété
17 jours pour réussir d’industrie de industrielle.
Séminaire de création et de direction d’entreprise Versailles Val- Prochaines dates :
en partenariat avec le Conseil régional Ile-de- d’Oise/Yvelines • Versailles : les 19 février et 19 mars 2009
France (CRIF) accompagne • Pontoise : les 5 mars et 9 avril 2009
• Pontoise : du 17 mars au 28 avril 2009 les créateurs Inscription au 01 30 75 35 82 ou arist@versailles.cci.fr
et repreneurs
• Versailles : du 27 mai au 7 juillet 2009
d’entreprise sur