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Action

Une action est la composante d'un programme. Les projets de loi de finances
présentent les crédits en missions, détaillées en programmes, eux-mêmes composés
d'actions. A la différence des titres et des catégories qui indiquent la nature de la
dépense, une action identifie sa destination : elle peut rassembler des crédits visant un
public particulier d'usagers ou de bénéficiaires, un service ou un mode particulier
d'intervention de l'administration. Au sein d'un programme, au moment de
l'autorisation, la répartition des crédits entre les actions est indicative sous réserve de
la couverture des dépenses obligatoires. Elle fait l'objet d'une restitution précise, en
exécution budgétaire.

La plupart des actions correspondent à des éléments de politique. En complément,


certaines actions supportent des moyens de pilotage, de soutien ou polyvalents et
contribuent par là même à d’autres actions voire à plusieurs programmes. C’est
l’analyse des coûts qui donnera la vision des coûts réels de chaque action.

Annualité du budget

Principe selon lequel le budget est voté pour un an.

Autorisations d’engagement (AE)

Dans le cadre du budget de l'État, elles sont le support nécessaire pour engager
juridiquement une dépense. Leur montant constitue la limite supérieure des
engagements autorisés dans l'année.

Bilan de l'Etat

État financier qui retrace le patrimoine de l'État, c'est-à-dire les actifs et les passifs
identifiés et comptabilisés. Il est établi à la date de clôture de l'exercice sous la forme
d'un tableau de la situation nette.

Budget annexe

Budget retraçant les dépenses et les recettes d’un service de l’État dont l’activité tend
essentiellement à produire des biens ou à rendre des services donnant lieu à paiement.
Ils constituent des missions et sont spécialisés par programme.

Comptes spéciaux

Comptes distincts du budget général, retraçant des dépenses et des recettes de l’État
entre lesquelles on veut établir un lien, soit que l’on veuille affecter certaines recettes à
la couverture de certaines dépenses, soit que l’on veuille faire apparaître une sorte de
bilan entre des opérations qui sont en étroite corrélation (compte de prêt par exemple).

Budget économique

 Les budgets économiques d’été sont réalisés entre juillet et septembre pour la
préparation du projet de loi de finances, dont ils constituent la « charpente » en
retraçant les données prévisibles de l’activité économique au cours de l’année
concernée.
 Les budgets économiques d’hiver sont réalisés entre décembre et mars. Ils
servent à « actualiser les prévisions sur l’année courante et fournir un cadrage
pour l’année suivante très en amont du projet de loi de finances ». Les budgets
économiques d’hiver « permettent également d’apprécier l’incidence de la
conjoncture sur le solde public et l’impact macro-économique des finances
publiques ».

Budget opérationnel de programme (BOP)

Le budget opérationnel de programme regroupe la part des crédits d’un programme


mise à la disposition d’un responsable identifié pour un périmètre d’activité (une
partie des actions du programme par exemple) ou pour un territoire (une région, un
département,…). Le BOP a les mêmes attributs que le programme : c’est un ensemble
globalisé de moyens associés à des objectifs mesurés par des indicateurs de résultats.
Les objectifs du budget opérationnel de programme sont définis par déclinaison des
objectifs du programme.

Déficit budgétaire

Excédent des charges sur les recettes pour l’ensemble des opérations du
budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux. Dans une loi de
finances, le déficit est indiqué au niveau du « solde budgétaire ».

Déficit public

Le déficit public tient compte également du solde des recettes et dépenses des
collectivités locales et de celui des organismes sociaux. Conformément à nos
engagements européens, il doit être inférieur à 3% de notre Produit Intérieur Brut.

Dépenses de fonctionnement de l’État

C'est le "train de vie" de l'État. En 2010, les dépenses de fonctionnement de l'État


représentent environ seulement 13,6 % du total des dépenses de l'État. Elles couvrent
l'ensemble des moyens permettant d'assurer le fonctionnement des services publics
(charges générales, parc automobile, loyers, fournitures, etc.).

Dépenses de personnel de l’État

Ces dépenses de personnel (rémunérations et pensions des fonctionnaires) représentent


la plus grande part des dépenses de l'État

Dépenses d’intervention

Reflètent la volonté des pouvoirs publics d'accompagner l'évolution économique du


pays. Il s'agit essentiellement d'aides économiques (aide à la construction de
logements, etc.), d'aides à l'emploi (contrats aidés, allégement de charges sociales,
etc.) et d'aides sociales (aide au logement, allocation adulte handicapé, etc.).

Dépenses d’investissement

Comprennent les investissements civils (exemple : construction de tribunaux, de


commissariats, etc.) et les dépenses d'équipement militaire. Avec environ 4% du
budget de l'État, elles ont tendance à diminuer car les collectivités territoriales
(communes, départements, régions), qui ont un budget à part, prennent en effet la
relève pour ce type de dépenses. Désormais, plus des 2/3 des investissements de l'État
sont des investissements militaires.

Dépenses fiscales

Elles s’analysent comme des dispositions législatives ou réglementaires dont la mise


en œuvre entraîne pour l’État une perte de recettes par rapport à ce qui serait résulté de
l’application des principes généraux du droit fiscal français.

Exemples :

 Exonération de taxe intérieure de consommation (ex TIPP) sur les


agrocarburants ;
 Dispositif Robien (déduction dégressive sur les revenus des logements loués à
usage d’habitation principale pour les investissements réalisés à compter du
03/04/2003).
 ette publique
 C'est la dette de l'État, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales. Fin 2009,
elle atteind 1 489 milliards d’euros , soit 77,6 % du produit intérieur brut (PIB). Aux
termes du pacte du stabilité et de croissance, qui s'applique aux Etats membres de
l'Union européenne, elle ne doit pas excéder 60% du PIB.

Document de politique transversale (DPT)

Un document de politique transversale (DPT, dit "Orange budgétaire") est un


document qui complète le projet de loi de finances et qui présente, pour une politique
concernant plusieurs programmes de missions différentes, la stratégie mise en oeuvre,
les crédits objectifs et indicateurs y concourant. Pour chacune de ces politiques un
chef de file est désigné.

Impôt

Prélèvement obligatoire, effectué par l'État sur le revenu ou le patrimoine des


personnes physiques et morales installées sur son territoire, pour couvrir ses charges.
90% des ressources de l’État (hors emprunts) proviennent de l’impôt. Le principe du
consentement des citoyens à l'impôt, par l'intermédiaire de représentants élus, est à
l'origine de la démocratie parlementaire.

Impôt sur le revenu


Impôt dû par tous les contribuables qui habitent en France, y travaillent ou qui
disposent de revenus de source française. Le mode de calcul de l'impôt, le barème, est
progressif. Seule une petite majorité de contribuables (16 millions sur 33) acquitte cet
impôt. Il représente 20% des recettes fiscales nettes de l'État, soit 57 milliards dans le
budget 2006.

Impôt sur les sociétés

Impôt payé par les sociétés en fonction de leurs bénéfices. Cet impôt concerne environ
le tiers des entreprises françaises et représente 16% des recettes fiscales nettes de
l'État, soit 41,42 milliards d'euros dans le budget 2006.

Impôts directs

Les impôts directs sont prélevés directement auprès du contribuable sur ses revenus ou
son patrimoine. Voir "impôts indirects".

Impôts directs

Les impôts directs sont prélevés directement auprès du contribuable sur ses revenus ou
son patrimoine. Voir "impôts indirects".

Impôts indirects

Ces impôts sont payés par tous les Français, puisqu’ils sont directement intégrés au
prix de vente des biens et des services consommés et reversés par les entreprises 
chaque mois à l’État.

Inflation

Hausse généralisée et continue des prix.

Loi de finances initiale (LFI)

Loi prévoyant et autorisant, pour chaque année civile, l’ensemble des


ressources et des charges de l’État. Le projet de loi, qui doit être voté avant le début de
l’année à laquelle il se rapporte, comprend deux parties distinctes :

 Dans la première partie, il autorise la perception des ressources publiques et


comporte les voies et moyens qui assurent l’équilibre financier. Cette partie
s’achève par l’article d’équilibre ;
 Dans la seconde partie, il fixe pour le budget général, les budgets annexes et
les comptes spéciaux, le montant des crédits des programmes ou des dotations,
en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) en précisant,
le cas échéant, le montant limitatif de leurs dépenses de personnel.
Loi de finances rectificative (« collectif »)

Loi de finances modifiant en cours d’exercice les dispositions de la loi de finances


initiale de l’année. Le contenu et la structure des lois de finances
rectificatives est défini par l’article 35 de la LOLF.

Loi de règlement des comptes et rapport de gestion

La loi de règlement des comptes et rapport de gestion (ex-"loi de règlement" ou LR)


est une loi de finances qui arrête le montant définitif des recettes et des dépenses du
budget auquel elle se rapporte, ainsi que le résultat budgétaire qui en découle. Le
contenu des lois de règlement des comptes et rapport de gestion est défini par l’article
37 de la LOLF et leur structure à l’article 54. En particulier, sont joints aux projets de
lois de règlement des comptes et rapport de gestion les rapports annuels de
performances faisant connaître, par programme, en mettant en évidence les écarts avec
les prévisions des lois de finances de l’année considérée, les résultats en matière de
performance, de dépenses constatées et de gestion des autorisations d’emplois.

Selon un principe de « chaînage vertueux », le projet de loi de règlement des comptes


et rapport de gestion doit être déposé le 1er juin et le projet de loi de finances de
l’année ne peut être mis en discussion devant une assemblée avant le vote par celle-ci,
en première lecture, sur le projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion
afférent à l’année qui précède celle de la discussion dudit projet de loi de finances
(article 41).

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