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Exposé en Economie

Générale
Réalisé par:
Bouda Aissata Ech-chykry Ali
Elkhabbaoui Youssef Hammou Khalid
Brahmi Mohammed El faghloumi Mounir

Encadré par:
Mr. Nazih Abdelouahab
la théorie du marché
et l’ équilibre partiel
Plan
Introduction

A - l’ équilibre du marché.
1 - la théorie de l’équilibre général.
2 - la théorie de l’équilibre partiel.

B – l’équilibre partiel du marché en concurrence pure et


parfaite .
1 - les hypothèses du marché de concurrence pure et
parfaite.
2 - les variations du prix du marché.

C - La détermination de l’équilibre partiel en courte et


en longue période.
1 - L’équilibre partiel de courte période.
2 - L’équilibre partiel de longue période.

Conclusion
introduction

Dans une perspective


d’analyse normative la
théorie néoclassique
stipule un fonctionnement
du marché selon:
introduction
Les Hypothèses centrales :

les agents sont


parfaitement informés de
toutes les opportunités et
ont des anticipations
basées sur le même
modèle de l’économie.
introduction
les deux lois classiques suivantes:

 1er loi classique le prix unique:


Il ne peut y avoir plusieurs prix pour un bien
donné. Si tel n’était pas le cas, tous les vendeurs
iraient vendre au prix fort, alors que les
acheteurs iraient acheter au plus bas prix :
impossible.

 2eme loi classique ; l’équilibre du marché:


Il ne peut exister de pénurie ou d’excédent sur un
des quelconques marchés de l’économie
A - l’ équilibre du marché.

 L’équilibre du système économique


peut s’interpréter comme un champ
de forces dont on peut étudier les
interactions. L’accent est mis sur
l’interdépendance généralisée des
forces du système (tout détermine
tout et réciproquement).
1 - la théorie de l’équilibre général.
 C’est une approche qui prend en
compte simultanément toutes les
offres et toutes les demandes de tous
les agents économiques sur tous les
marchés ce qui permet de s’interroger
sur les possibilités d’existence et
l’efficience de l’équilibre.
1 - la théorie de l’équilibre général.

 La démarche « ensembliste »
relève de la théorie de l’équilibre
général (TEG). Elle est initiée par
Léon Walras (1834-1910) et
prolongée par Vilfredo Pareto
(1848-1923).(école de Lausanne)
1 - la théorie de l’équilibre général.
 Puis lors de la 2eme guerre mondiale
sous l’impulsion initiale de John
Richard Hicks (1904-1989) et Paul
Anthony Samuelson (1915), cette
théorie a bénéficier d’ une promotion
la conduisant à une position
hégémonique pour l’analyse
microéconomique et aussi pour
l’analyse macroéconomique.
2 - la théorie de l’équilibre partiel.
 Cette approche permet de mettre au
point une analyse assez fine des
mécanismes de marché mais au prix
d’une simplification qui prend la forme
du rejet des effets indirects
négligeables. Développée par l’école de
Cambridge Fondée par Alfred Marshall
(1842-l924) dont l’ouvrage essentiel est
«Principles of Economics» publié en
1890
2 - la théorie de l’équilibre partiel.

 La démarche consiste à étudier


les conditions d’équilibre entre
l’offre et la demande sur un
marché considéré isolément, en
supposant l’environnement
économique donné, et
notamment des prix déjà fixés
sur tous les autres marchés.
B – l’équilibre partiel du marché en
concurrence pure et parfaite .

 Pour que l’équilibre de marché soit


assuré il faut que les conditions de
concurrence pure et parfaite soient
respectées.
1 - Les hypothèses du marché de
concurrence pure et parfaite.

 La concurrence sera qualifiée de


pure et parfaite quand les 5
conditions suivantes seront
respectées :
Les hypothèses du marché de
concurrence pure et parfaite.
1- Atomicité:
Le marché est atomistique lorsqu’un
très grand nombre d’agents
économiques identiques participent à
l’offre et à la demande du bien. Ils ont
tous une taille négligeable par rapport à
la dimension du marché. aucune firme
n'a d'influence sur le prix du marché.
Les hypothèses du marché de
concurrence pure et parfaite.

2- L'homogénéité du produit :
Tous les produits des fabricants d'une même
industrie sont identiques. La différenciation,
la publicité et toute autre forme de marketing
sont inconnues, et les consommateurs n'ont
aucune autre raison que le prix pour choisir
un vendeur plutôt qu'un autre.
Les hypothèses du marché de
concurrence pure et parfaite.

3-Libre entrée dans le marché


(fluidité):
elle signifie qu’aucun obstacle
étatique ou associatif n’entrave
l’entrée de nouveaux producteurs
dans la branche pour produire le
bien considéré.
Les hypothèses du marché de
concurrence pure et parfaite.
4- La transparence du marché :
La transparence consiste en une
information totale pour le
consommateur, le travailleur et la
firme. L’information est parfaite et les
agents savent l’analyser ; ils peuvent
choisir en connaissance de cause la
situation optimale. Et, de ce fait, il ne
peut y avoir qu’un seul prix.
Les hypothèses du marché de
concurrence pure et parfaite.

5- La parfaite mobilité des facteurs de


production :
Ce terme recouvre la mobilité totale
des facteurs de production, travail et
capital. Les salariés peuvent changer
de branche à leur guise. Les facteurs
de production se dirigent vers les
emplois où on en tire le meilleur parti.
Lorsque l’une de ces
hypothèses n’est pas
satisfaite on parle de
concurrence imparfaite.
formation de prix dans le
marche
La théorie économique a proposé, au fil de
l’histoire plusieurs solutions pour parvenir à se
faire rencontrer offre et demande, pour mettre
d’accord acheteurs et vendeurs. Léon Walras a
proposé, à la fin du XIXème siècle, d’imaginer un
commissaire-priseur ( secrétaire de marché )
dont le rôle serait justement de crier les prix, et
de les ajuster par tâtonnement lorsqu’il constate
un excès d’offre ou de demande.
2 - les variations du prix du marché.

Les variations du prix du marché peuvent


résulter d’ un déplacement de la courbe de
demande ou de la courbe d’offre.
Si la courbe de demande se déplace vers la droite ,
par exemple par suite d’une modification des
goûts des consommateurs :

P O
D2
D1

P2

P1

q1 q2
q
Pour cette nouvelle demande le prix
augmente et la quantité offerte par chaque
entreprise s’élève .
P O1
O2

P2
E1 E2
P1

D2

D1
q1 q2 q3
q
 Ce processus d’accroissement de
l’offre se poursuivra jusqu’à la
disparition des profits qui attirent
les autres entreprises et qui
encouragent au développement des
capacités productives existantes.
 Ceci nous renvois au processus
d’équilibre du marché dans le
temps.
C - La détermination de l’équilibre en
courte et en longue période.
 les effets du déplacement de la courbe de
demande nous permet de distinguer deux
périodes.

 La courte période rétablit l’élasticité de


l’offre sans que les producteurs soient
pour autant capables de modifier leur
technique de production (les équipements
ne changent pas).

 La période longue permet de modifier les


conditions de la production, la courbe
d’offre se déplace elle aussi.
Équilibre de court terme

Sur un marché concurrentiel, l’équilibre


sera donné par :

• un prix de marché p*
• des quantités achetées par chaque consommateur
xi*
• des quantités vendues par chaque producteur qj*
tels que :
a- Au prix p* , chaque consommateur maximise sa
satisfaction :

x  xi ( p )
*
i
*

b – Au prix p* , chaque producteur maximise son profit

q  qj(p )
*
j
*

c – La somme des quantités vendues est égale à la somme


des quantités achetées :

n m

x
i 1
*
i  q
j 1
*
j
Équilibre de court terme

x  xi ( p )
*
i
* Si et seulement si :

n m
q  qj(p ) i  j ) p* est un
* *
j x ( p *
)  q ( p *
prix
n m i 1 j 1
d’equilibre
 x  q
i 1
*
i
j 1
*
j  D( p )  O( p ).
* *
Équilibre de court terme

O(p0) > D(p0) O(p)


Offre excédentaire

P0

Equilibre
P* E O(p*) = D(p*)
P1
D(p1) > O(p1)
D(p)
Demande excédentaire

Q*
Équilibre de court terme
Propriétés de l’équilibre

Trois propriétés de l’équilibre sont cruciales :


L’existence
L’unicité
Et la stabilité
Équilibre de court terme
L’existence de l’equilibre:

 Il ne peut y avoir un équilibre que dans la mesure où il


existe une intersection entre les courbes d’offre et de
demande.
O
 Cela implique que les fonctions d’offre et de demande de
marché soient continues.

 L’équilibre entre l’offre et la demande doit être possible


économiquement. (il faut que le prix et les quantités
échangées soient positifs). En effet :

D
Le “prix négatif” peut être interprété de deux
manières :
- le bien est gratuit quelles que soient les quantités
demandées, parce qu’il n’y a pas de phénomène de
rareté (biens libres tels que l’air ou l’eau)
- le prix est négatif parce que l’offreur doit payer
pour se débarrasser de son produit qui n’est pas
demandé (par exemple les ordures ménagères ou les
résidus industriels non réutilisables facilement).

Demande
Offre

P* Q
Équilibre de court terme
L’unicité de l’equilibre
L’équilibre est unique dans tous les cas où les
courbes d’offre et de demande sont normales, c’est-à-
dire respectivement croissante et décroissante.
Il existe des situations qui s’écartent de cette condition.

- Pour les biens “inférieurs”,


ou les biens recherchés
parce qu’ils sont la marque
d’une différenciation forte ,
la fonction de demande peut
être croissante. Dans ce cas
plusieurs équilibres sont
possibles
La stabilité de l’équilibre

Un équilibre est stable si une perturbation


conduisant à un écart par rapport à la position
d’équilibre est rapidement annulée.
Excès d'offre
P > P*
O
Prix

P*

D O
Quantités
Excès d'offre
 Conditions de stabilité au sens de Marshall

Le prix de demande nette pE est l’écart entre le prix de


demande pD et le prix d’offre pO donc pE = pD – pO.

Si le prix de demande nette est positif alors les


producteurs augmentent leur production .et l’équilibre
sera stable si la hausse de l’offre réduit l’écart.

Le raisonnement inverse s’applique à la situation


d’un prix de demande nette négatif.
Conditions de stabilité au sens de Walras

La demande nette au prix p notée E (p) est l’écart entre


la demande et l’offre à ce prix E (p) = D (p) - O (p).
Si la demande nette est positive alors le prix va s’élever .
L’équilibre sera stable si la hausse du prix réduit la
demande nette.
Le raisonnement inverse s’applique à la situation d’une
demande nette négative.
2- L’équilibre de longue période.

Cet équilibre suppose une longue période de


temps suffisamment large pour permettre aux
entreprises de quitter le marché ( manque de
rentabilité ) ou a de nouvelles entreprises de
faire leur entrée .

Ainsi à l’équilibre de longue période , le


produit ne peut plus varier en raison du
nombre d’entreprises.
2- L’équilibre de longue période.

2.1- Entreprises avec des conditions


de coût identiques:

Supposons que toutes les entreprises


produisent dans les mêmes
conditions; les courbes de coût de
chacune d’elles ont exactement la
même forme .Le prix, toujours égal au
coût marginal, est égal au coût moyen
minimum.
Pour P1 chaque entreprise réalise un profit
supérieur à la normale, un superprofit puisque
le prix est supérieur au coût moyen (CM)

 D’après l’hypothèse de « libre entrée » De


nouveaux chefs d’entreprise sont en conséquence,
incités à entrer sur le marché.

 Les nouveaux producteurs vont ajouter leur offre


à l’offre déjà existante et il en résultera un
déplacement de la courbe d’offre vers la droite
d’où un nouveau prix d’équilibre et une diminution
du niveau de production de chaque entreprise.
 Tant que des profits « anormaux»
seront réalisés, de nouveaux
producteurs continueront d’entrer
sur le marché jusqu’à ce que le
prix du marché annule les
«superprofits ».
(le prix d’équilibre du marché
baisse a cause d’une grande
quantité d’ offre) .
 Si un nombre excessif de producteurs
est entré sur le marché, le prix du
marché est insuffisant et toutes les
entreprises subissent des pertes
certaines entreprises vont se retirer,
l’offre globale diminue.

 la courbe d’offre globale va se déplacer


vers la gauche jusqu’à ce que soit
obtenu le prix pour lequel les pertes et…
les profits soient nuls.
 A l’équilibre de longue période, la
demande est égale à l’offre et tous les
profits « superprofits » sont nuls..
2.2- Entreprises avec des conditions de
coût différentes

Supposons maintenant des conditions de coût


différentes (les équipements sont de taille et
d’efficacité différentes, les chefs d’entreprise
n’ont pas tous les mêmes talents…).
 Si la demande est forte, le prix du marché
est élevé et toutes les entreprises réalisent
des « superprofits ».

 Si elle diminue (ou que de nouveaux


producteurs attirés par l’existence de profits
anormaux entrent dans la branche).

 Seules les entreprises aux courbes de coût


les plus performantes resteront sur le
marché.
 Prix d’équilibre et coûts de production de
longue période
Dans ce cas de figure le prix d’équilibre
de la branche est tel que la firme A est
juste rentable alors que la firme B fait
un profit relativement important (parce
qu’elle est mieux organisée par
exemple). Si ce profit est supérieur à
celui qui existe dans d’autres branches,
d’autres firmes vont venir compléter la
production ce qui aura pour effet
d’entraîner la disparition de la firme A
et de réduire le profit de la firme B.
Ainsi la rentabilité du capital
engagé dans les activités
économiques est inégale d’une
entreprise à l’autre à l’intérieur
d’une même activité et entre les
entreprises relevant d’activités
différentes.
Pour conclure
 Cela signifie que l’on retrouve la similitude
des courbes de coût non plus comme
hypothèse mais comme conséquence,
comme aboutissement logique du
processus d’élimination des entreprises
les moins productives.
 Le mécanisme du marché a donc une
fonction essentielle de sélection puisqu’il
oriente les facteurs de production vers les
activités les plus efficaces .
conclusion
Reposant sur les hypothèses de la
concurrence pure et parfaite et sur le
principe de l’ajustement par les prix, le
fonctionnement du marché parfait
permet d’atteindre une allocation
optimale des ressources.
L’économie néo-classique
reconnaît volontiers les limites du
marché : besoin de l’État (bien
collectifs, sanctions et règles…).
Défauts majeurs de ce monde idéal :
 l’information économique est

transmise sans coûts entre acheteurs


et vendeurs
 pas d’intermédiaires

 prix unique

 la connaissance économique ne peut

être tenue secrète.


 tous les savoir-faire sont connus de

tous
 L’incomplète vérification des
hypothèses de la concurrence
pure et parfaite et
l’imperfection de l’ajustement
par les prix ont fait émerger
plusieurs approches théoriques
destinées à éclairer le
fonctionnement des marchés
réels.
L’information et la connaissance
au cœur de la théorie moderne
 La théorie néo-classique peut sembler
«éloignée» de l’observation (normative).
 La théorie moderne des marchés met alors
l’accent sur les problèmes liés aux coûts
d’obtention de l’information et de la
connaissance économiques
 On retrouve alors les notions « de
marchandage, de tricherie, d’accords
incitatifs… »
 Intérêt : expliquer plus de phénomènes
(approche positive).
‫بمناسبة ذكرى المولد النبوي الشريف نهدي لكم و لكل‬
‫األمة اإلسالمية أغلى األماني و التهاني‬
‫اللهم صلي و سلم و بارك على سيدنا ونبينا محمد عليه‬
‫‪.‬أزكى ألصالة و السالم‬

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